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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un chef collinaire et les policiers rackettent la population à Rusaka

Trois personnes ont passé la nuit au cachot de la commune Rusaka en province Mwaro, accusées de n’avoir pas pris part aux rondes nocturnes. Certaines personnes arrêtées pour le même motif dans le passé récent ont été par la suite libérées moyennant paiement d’une amende sans quittance.

Ces trois personnes qui ont passé la nuit au cachot de la commune Rusaka sont tous de la colline Rwintare de la zone Makamba en province Mwaro. Il s’agit de Laurent NSABIMANA, Rénovât et un certain Gilbert. Tous ont été arrêtés dimanche accusés de ne pas avoir fait la ronde nocturne. 

Les habitants de Rusaka indiquent que c’est une certaine Gloriose, le responsable de la colline, en collaboration avec les policiers de la zone Makamba qui sont en train de les harceler et les emprisonner arbitrairement sous prétexte qu’ils n’ont pas participé dans les rondes nocturne alors que c’est un moyen de les faire payer de l’argent.

De plus, il y a aussi cinq personnes de la même colline qui avaient été arrêtées  vendredi. Par la suite ces personnes ont été relâchées après avoir donné de l’argent. Cet habitant témoigne. « Le deux juillet, cinq personnes ont été arrêtées par la police. Ces personnes étaient originaires du secteur Kirimbi dans la zone Makamba en commune Rusaka. Ils étaient accusés de n’avoir pas participé dans les rondes nocturnes. Pour qu’ils soient relâchés, ils ont payé une somme de dix mille et ils n’ont même pas eu de  quittance ».

Les habitants de Rusaka révèlent que ce qui est fait par le chef de cette colline n’est que du vol organisé. « Pour nous,  il s’agit du vol organisé par le responsable collinaire en collaboration avec la police. Nous demandons que ce comportement s’arrête pour qu’ils ne continuent pas de nous harceler».      

Ces habitants demandent aux autorités habiletés de réagir à ce problème pour que ces harcèlements dont ils sont victime cessent. A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre l’administrateur de la commune Rusaka pour qu’elle puisse s’exprimer.

Un homme continu à croupir en prison pour un délit avoué par un autre

Un habitant de la zone Mitakataka, commune et province Bubanza vient de passer plus de 10  jours en détention au cachot de  la commune Bubanza.  Il est accusé de vol de moto. Sa famille parle d’injustice car l’auteur de cette infraction a été appréhendée  et plaide coupable. 

Olivier Nzeyimana est un habitant de la colline et zone Mitakataka. Il a été arrêté le 21 mai dernier sur ordre de l’OPJ Francine  du commissariat communal de Bubanza. Il était à ce moment-là accusé d’avoir volé une moto. Arrêté par le prénommé Jules qui se trouve être le chef des imbonerakure de la colline Mitakataka, il est resté détenu dans les cachots dudit commissariat pendant 9 jours malgré que le vrai coupable a été démasqué. ‘’ Après trois jours, celui qi avait volé la moto a été arrêté à Gihanga. Il s’appelle Viateur et habite le village 5. Au cours de l’interrogatoire, l’auteur du vol a avoué avoir volé la moto et quand on lui a demandé s’il connaissait Olivier Nzeyimana, il a répondu par la négative.’’ Révèle un des proches de la victime.

 

Malgré l’arrestation et l’incarcération  du vrai auteur du crime, Olivier Nzeyimana sera transféré au cachot du commissariat de la province Bubanza au lieu d’être relâché. Ce qui a beaucoup frustré les membres de sa famille, en plus de les surprendre. ‘’ Celui qui a volé la moto est toujours incarcéré  mais ce qui est étonnant, c’est que depuis le 21 mai Olivier Nzeyimana n’a jamais été mis sous interrogatoire. Ce qui nous chagrine le plus, c’est que le 31 mai il a été transféré au cachot du commissariat provincial sans dossier alors qu’il devrait avoir été relâché dès le jour de capture de celui qui a  volé la moto.’’ S’indigne notre source proche de sa famille.

Révoltée, la famille d’Olivier Nzeyimana demande que le leur soit libéré sans condition car selon eux, il est victime d’une injustice.

Un citoyen de Mugongomanga croupit en prison pour fausses accusations.

Un habitant de la colline Rutambiro de la zone Jenda en commune Mugongomanga est détenu depuis plus d’une semaine à la prison centrale de Mpimba. Il est accusé d’insulter le président de la république dans un bar où  il prenait un verre avec ses amis. Mais, les habitants de cette zone révèlent que la victime n’a insulté personne

Cette personne en détention est prénommé Gabriel. Il est commerçant de la commune Mugongomanga. Tout a commencé par les échanges qui ont eu lieu dans un bistrot quand la victime prenait un verre dans la zone Jenda avec ses amis. Un des policiers qui était sur place a demandé aux gens les genres de personnes qu’ils estiment beaucoup. La victime a répondu que c’est DIEU, ses parents et enfin le président de la république comme le témoigne cet habitant. « C’était jeudi quand Gabriel prenait un verre avec ses amis y compris le chef de poste. D’un coup,  le chef de poste a demandé à Gabriel de qui il a peur.  Gabriel lui a répondu qu’il respecte en premier lieu  Dieu,  puis ses parents et en troisième lieu le Président de la république. Par la suite, le chef de poste lui a demandé pourquoi le président vient en dernier lieu et Gabriel lui a répondu que le président est élu et qu’il peut quitter ses fonctions à chaque élection. Vendredi matin, la police est venue au domicile de Gabriel lui accusant qu’il a insulté le président de la république ».

Les habitants de la zone Jenda font savoir que son emprisonnement n’a rien à voir avec le fait qu’il a insulté le président de la république surtout qu’il ne l’a pas fait. Son emprisonnement serait plutôt lié à la dette que ce policier lui doit. Raison pour laquelle il a profité de l’occasion pour l’emprisonner, indique un habitant de la place. « Il n’y a aucune autre raison de cet emprisonnement. Seulement, c’est la dette de cet Officier de Police Judiciaire qu’il doit à  Gabriel. Aucune autre cause derrière cette affaire. Il vient de passer deux semaines  en prison. Il a été d’abord incarcéré à Rwibaga et par la suite il a été transféré à Mpimba»

Nos sources de la colline Rutambiro font savoir que la famille de Gabriel ne sait plus à quel saint se vouer car, chaque fois qu’elle porte plainte, l’OPJ qui a emprisonné Gabriel fausse les enquêtes.

A  ce propos, la rédaction n’a pas encore pu joindre l’administrateur de la commune Mugongomanga.

A peine gracié par le numéro un burundais, un jeune de Musaga est sans trace depuis 2 jours

Arrestation ce jeudi 03 juin au centre-ville de Bujumbura d’un jeune homme du quartier Kinanira 1 de la zone Musaga par les agents du service national des renseignements. Jusqu’à présent personne ne connait son lieu de détention. La victime venait d’être libérée par la grâce présidentielle.

Selon des témoins oculaires, Thierry Kwizera a été arrêté dans l’après-midi du 03 juin par des agents de la documentation dont Mathias Nduwimana surnommé Athia. Ils l’ont appréhendé à l’intérieur du supermarché Idéal situé près de la place communément appelé BATA, en plein centre-ville de Bujumbura. Notre source indique également que Thierry Kwizera venait d’être libéré par la grâce présidentielle, après 5 ans d’incarcération à la prison centrale de Mpimba. Il était libre depuis 9 jours. , comme en témoigne notre source. ‘’Thierry Kwizera a été libéré de la prison centrale de Mpimba mardi de la semaine dernière. Ce jeudi, il a été arrêté par la documentation à l’endroit nommé BATA dans la ville de Bujumbura et il a été embarqué à bord d’une camionnette blanche immatriculée D 3981 A. A l’intérieur de cette camionnette se trouvait un agent de la documentation connu sous le sobriquet d’Athia. Jusqu’à présent, nous ne savons pas où il l’a emmené.’’ Témoigne notre source.

La famille de Thierry Kwizera supplie le président burundais de les aider à connaitre le lieu et le motif de détention de toutes les personnes arrêtées par les agents de la documentation quelques jours seulement après qu’elles aient bénéficié de la grâce présidentielle. ‘’ Comme ces derniers jours nous avons entendu dire que les prisonniers qui ont bénéficié de la grâce présidentielle sont devenus la cible des disparitions forcées, nous demandons au président de la république qui est l’auteur de leur libération de nous aider à connaitre où les nôtres ont été emmenés. Et si Thierry est coupable d’un tel ou tel autre délit, qu’on nous le fasse également savoir.’’

Rappelons que depuis la fin du mois de mai, l’association APRODH qui défend le respect des droits des prisonniers avait déjà répertorié au moins  10 anciens prisonniers récemment graciés et qui sont portés disparus.

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