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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura : Les chants des Imbonerakure ravivent les craintes de tensions ethniques à Ngagara

Bujumbura : Les chants des Imbonerakure ravivent les craintes de tensions ethniques à Ngagara

Les habitants de la zone de Ngagara à Bujumbura ont été réveillés ce samedi matin par un spectacle inquiétant : une manifestation sportive de masse organisée par les Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, transformée en une diffusion de chants incitant  à la haine. Les paroles, ciblant le Rwanda et les participants présumés au coup d'État manqué de 2015, ont ravivé des souvenirs douloureux et font craindre une résurgence des tensions ethniques.

Ces jeunes, effectuant un exercice de sport en masse, ont parcouru les rues de Ngagara (commune Ntahangwa)  en entonnant des chansons aux paroles jugées haineuses par les résidents. Les témoignages recueillis indiquent que les chants visaient explicitement le régime de Kigali au Rwanda voisin, ainsi que les présumés putschistes de la tentative de coup d'État de 2015 au Burundi.

La démonstration, organisée en plusieurs groupes pour couvrir l'ensemble des quartiers de Ngagara, a ravivé des souvenirs douloureux chez de nombreux habitants. Ces derniers ont exprimé leur inquiétude face à ce qu'ils perçoivent comme une résurgence de tensions passées, rappelant des événements similaires survenus sous la présidence de Pierre Nkurunziza.

Les résidents de Ngagara appellent les autorités à intervenir pour mettre fin à ce type de comportement, craignant une escalade des tensions.

Gitega : Une jeune fille violée et assassinée, l’assassin arrêté

Gitega : Une jeune fille violée et assassinée, l’assassin arrêté

Une jeune fille du quartier Magarama au chef-lieu de la province Gitega a été assassinée ce mercredi 29 janvier. La victime a été d’abord violée par son bourreau qui a été déjà appréhendé.

La jeune fille assassinée s’appelait Josiane Niyonkuru et habitait dans la localité de Gahera du quartier Magarama. Selon les témoignages recueillis sur terrain, Edouard Hagabimana, auteur du crime, a attiré la victime à son domicile par téléphone. Après l'avoir violée, il l'a étranglée puis décapitée. Le corps de la jeune femme a ensuite été abandonné dans une zone broussailleuse connue sous le nom de Kwa Kindobwe.

Après son forfait, Hagabimana a tenté de se cacher chez son frère aîné. Ce dernier, informé du crime, a alerté les autorités locales, conduisant à l'arrestation rapide du suspect. Edouard Hagabimana est actuellement détenu au commissariat de Gitega dans l'attente de son procès.

Enlèvement d'un commerçant réfugié burundais dans le camp de Nduta en Tanzanie

Enlèvement d'un commerçant réfugié burundais dans le camp de Nduta en Tanzanie

Une attaque nocturne survenue vendredi 31 janvier dans le camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie a conduit à l'enlèvement d’un commerçant burundais. Quatre assaillants armés ont semé la terreur, laissant la communauté des réfugiés dans un état de choc et d'incompréhension.

L'attaque s'est déroulée vers 21 heures, selon les témoignages recueillis auprès des réfugiés. Un résident a rapporté : « Nous avons entendu des coups de feu. Ils ont tiré presque trois fois. Ils étaient venus voler un commerçant qui vendait quelques articles chez lui. » Cette situation souligne les restrictions imposées aux réfugiés, qui ne sont pas autorisés à fréquenter les marchés officiels et doivent donc exercer leurs activités commerciales de manière informelle dans le camp.

Les assaillants, au nombre de quatre et armés de fusils, ont non seulement enlevé le commerçant, mais ont également volé de l'argent. L'enfant de la victime, qui était présent lors de l'attaque, a été retrouvé plus tard près des écoles du camp, mais le sort de "Papa Beckham" reste inconnu à ce jour.

Les circonstances de cet enlèvement soulèvent des questions troublantes dans le camp. Certains réfugiés soupçonnent une possible implication de la police chargée de la sécurité du camp. Un témoin a déclaré : « Nous soupçonnons la police d'être à la tête de cette attaque, car, la police d'ici parle la langue appelée Giha, en plus cette langue est presque similaire au Kirundi. Qui plus est, personne ne peut entrer dans le camp avec un fusil à part la police. »

L'attaque souligne la vulnérabilité persistante des réfugiés dans les camps tanzaniens. Les autorités responsables du camp de Nduta n'ont pas encore réagi officiellement à la situation.

 

 

Lusenda : La présence militaire burundaise sème l'inquiétude parmi les réfugiés

Lusenda : La présence militaire burundaise sème l'inquiétude parmi les réfugiés

Les réfugiés burundais du camp de Lusenda, situé en République démocratique du Congo (RDC), vivent dans un climat de peur croissante. La cause de cette anxiété ? La présence accrue de militaires burundais aux abords du camp depuis le lundi 13 janvier 2025.

Le camp de Lusenda, créé début 2015 et administré par le HCR, accueille des milliers de réfugiés burundais ayant fui leur pays. Un réfugié, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré : « Lundi dernier, nous avons vu de nombreux militaires burundais lourdement armés. Ils semblaient fatigués et se sont rassemblés à un poste de commandement Mai-Mai à 500 mètres du camp. » Cette proximité inquiétante a semé la panique parmi les résidents du camp.

La situation est d'autant plus préoccupante que ces militaires reviennent apparemment de combats en RDC. « Nous craignons qu'un jour, ils puissent nous attaquer, surtout qu'ils ne sont pas contents de nous voir en exil », a ajouté le réfugié.

Suite à cette menace perçue, les réfugiés appellent le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) à renforcer la sécurité du camp.

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