La sécurité a été perturbée la nuit du 10 au 11 décembre dans la commune Gihanga de la province Bubanza. Il y a eu des affrontements entre les militaires burundais et un groupe armé. Le mouvement Red-Tabara a revendiqué l’attaque. Sur son compte X, le mouvement a donné un bilan de 3 militaires tués et une partie du pont Kajeke endommagée.
Selon la population de la commune Gihanga, un groupe d’hommes armés a commencé à circuler dans les parages du pont au-dessus de la rivière Kajeke à partir de minuit. C’est vers 3h00 du matin que les accrochages ont débuté entre le groupe et les militaires d’une position de la localité.
‘’ Nous avons passé une nuit trop agitée, beaucoup de coups de feu ont retenti. On dit qu’il y a des gens qui avaient été enlevés jeudi au centre Gihanga. Nous pensons qu’ils cherchaient des éclaireurs. Cette nuit, ils étaient avec ces gens. Ils les guidaient quand ils sont tombés sur ces militaires.’’ Témoigne une source locale.
Une partie du pont construit au-dessus de la rivière Kajeke a été endommagée. Le groupe de combattants l’aurait détruit à l’aide d’un engin explosif. ‘’La sécurité a été perturbé à la 5ème avenue de Gihanga, sur le pont se trouvant au-dessus de la rivière Kajeke. Ils avaient visiblement l’objectif de s’en prendre à ce pont. Il a été troué.’’
Depuis ces affrontements, le trafic est perturbé sur ce pont. Via son compte tweeter, le mouvement Red-Tabara a revendiqué l’attaque. Il dit avoir tué 3 militaires.
Ce lundi matin, l’armée a effectué des fouilles dans les quartiers environnants. Deux personnes ont été arrêtées pour raisons d’enquêtes.
La rédaction de la RPA n’a pas pu avoir la réaction de l’administration de Gihanga ni du Colonel Floribert Biyereke, le porte-parole de l’armée burundaise, la FNDB. Aucune communication n’a encore été faite sur cette perturbation de la sécurité.