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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Après l’effondrement du pont de la rivière Murago, les commerçants crient à la perte.

La circulation est paralysée sur la route Bujumbura-Bubanza suite à l'effondrement du pont de la rivière Murago. Les usagers de cette route demandent que ce pont soit réhabilité pour éviter des pertes énormes aux commerçants qui s’approvisionnent dans ces deux provinces.

Les pluies qui se sont abattues sur les localités de Muzinda et Kivoga sont à l’origine de l’affaissement du pont de la rivière Murago. D’après les informations en provenance de ces localités, les courants de cette rivière sont devenus forts et ont poussé les conteneurs qui soutiennent les planches qui servent de pont.  

Les personnes qui se sont entretenus avec la RPA affirment que ce pont provisoire était d’une grande importance pour elles avant sa réhabilitation proprement dite.

Ce pont n’a pas lâché totalement mais les véhicules ne peuvent plus y passer. La destruction de ce pont pour la deuxième fois occasionne une perte énorme pour les transporteurs des marchandises vers ou en provenance de Bujumbura et Bubanza. Ces derniers sont obligés d’emprunter la route nationale Bujumbura- Ruhwa pour bifurquer par Gihanga avant d’arriver à Bubanza. Ainsi, les frais de transport augmentent et ils ne peuvent plus engranger les mêmes bénéfices qu’avant.

Pour ceux qui se déplacent à moto ou à vélo, ils passent par ce pont en les poussant.

Les usagers de la RN9 demandent la réhabilitation de ce pont dans les meilleurs délais.

Ce pont avait été provisoirement réhabilité,  il y a de cela presque une année pour que les usagers puissent l’utiliser en attendant sa réhabilitation définitive.

Spéculation dans le prix du ticket de transport au Burundi.

Un chaos s’observe au niveau des prix du ticket de transport pour les passagers en provenance de Bujumbura vers les provinces de l’intérieur du pays. La population se plaint du coût très élevé du ticket de transport  au moment où elle se débat dans une misère criante.

 Les passagers des bus en provenance de la capitale économique Bujumbura vers l’intérieur du pays déclarent que la hausse du prix du ticket est indexée  à la distance du voyage et ce après négociation du passager avec le chauffeur.

Selon les voyageurs en provenance de Bujumbura en direction des provinces méridionales, les transporteurs des passagers ont augmenté le prix du ticket de transport  à leur guise depuis la hausse officielle du prix du litre du carburant. « Au regard de la flambée des prix de tous les produits à commencer par le titre du carburant à 2.400 et aujourd’hui au prix que vous connaissez et au regard de la pauvreté de la population, le prix habituel du ticket de Bujumbura à la capitale politique a été augmenté de 2000 francs burundais. De Bujumbura à Makamba, le prix a été augmenté de 2000 francs burundais. En  d’autres directions, le prix a été revu à la hausse de 1000 francs burundais. Pour aller à l’intérieur du pays, c’est devenu un problème », se plaint un passager.

La population se plaint de cette hausse du prix de transport au moment où elle est confrontée à une grande pauvreté. « Nous sommes dans une grande pauvreté. Tenez, le carburant a été revu à la hausse et par conséquent les prix du transport et des denrées alimentaires ont été augmentés. Nous allons mourir à petit feu », déplore ce passager.

Les passagers des bus demandent aux autorités de fixer un prix officiel du ticket de transport en fonction des lignes desservies car certains chauffeurs profitent de ce chaos pour faire monter le prix du transport à leur guise. Interrogés sur cette hausse, les chauffeurs rétorquent en disant qu’ils s’approvisionnement en carburant au marché noir à un prix exorbitant.

Globalement, le prix du ticket de Bujumbura vers les chefs-lieux des provinces a été augmenté de 2000 francs unilatéralement par les transporteurs.

En zone Maramvya, point de robinet public.

Les habitants de la 13ème  transversale en zone Maramvya de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura demandent des éclaircissements sur les causes de la fermeture des robinets publics depuis ce lundi. Pour le moment, ils utilisent de l’eau des rivières  qui est sale et craignent d’attraper des maladies des mains sales.

Les citoyens de la 13è transversale  ont vu ce lundi venir des gens qui ont  procédé à la fermeture des robinets publics qu’ils utilisaient pour s’approvisionner en eau potable. Cette activité s’est poursuivie même aujourd’hui.

Ces habitants se demandent pourquoi  ces robinets ont été  fermés sans une moindre explication. Un des citoyens de la zone Maramvya témoigne. « Nous ne comprenons pas ce qui se fait pour le moment avec la fermeture des robinets publics de cette zone surtout  ceux de la 13è transversale. Nous ne savons pas non seulement ceux qui ferment ces robinets parce qu’ils ne nous disent rien et encore moins la cause de cette fermeture. C’est dans ces robinets que nous avions l’habitude de puiser de l’eau, nous tous les habitants de 13è transversale ».

Pour le moment, ces gens se contentent des eaux souillées  des rivières qui, selon eux, pourraient  être  à l’origine des maladies des mains sales. Ils demandent donc d’être  informés sur cette fermeture des robinets. « A l’heure où je vous parle, les habitants de la sous-colline Buhomba utilisent l’eau de la rivière  Mpanda tandis  ceux  des localités de dorsale et rizière  se contentent de  celle  de la rivière Kivogero. Cette  dernière est remplie de saletés de toutes sortes. De plus, les élèves de l’école Maramvya3 ne trouvent pas de l’eau à boire et vont la chercher dans les ménages proches. Nous sommes inquiets parce que le manque d’hygiène consécutive au manque d’eau pourrait être à l’origine de nombreuses maladies. Nous demandons de plaider pour nous afin que la REGIDESO donne de la lumière si jamais c’est elle qui a fermé ces robinets», poursuit cet habitant.

Certaines informations en provenance  de la zone Maramvya indiquent que la gestion de ces robinets publics aurait déjà été  octroyée à des particuliers.

La rédaction  de la RPA  n’a pas pu joindre ingénieur Jean-Albert MANIGOMBA, directeur général de la REGIDESO, pour donner de plus amples éclaircissements.

Des pompistes trichent dans le service du carburant à Gitega.

Certains acheteurs du carburant en province de Gitega accusent les pompistes de leur voler du carburant en ne leur donnant pas la totalité des litres achetés. De plus, la pénurie du carburant s’observe toujours malgré la récente hausse de son prix.

Certains conducteurs de véhicules et de motos en province Gitega s’indignent du fait qu’ils ne sont plus servis la quantité conforme à l’argent payé au niveau des stations-services. Ils estiment que cette pratique s'est généralisée dans toutes les stations-services depuis que la pénurie du carburant a commencé. Cet habitant de Gitega accuse les pompistes d'utiliser plusieurs manœuvres. « Pour bien comptabiliser, le pompiste doit remettre la pompe à l’intérieur du réservoir du carburant après avoir servi un client et avant de servir un autre. Mais ces pompistes ne le font pas.  Après avoir retiré la pompe dans un véhicule où une moto, ils la replacent directement dans un autre véhicule ou moto. Et c’est comme ça alors que les vols s’opèrent et tu peux acheter l’essence de 10 mille francs mais on te donne une quantité équivalente à 9 mille francs ».

Une autre méthode utilisée par les pompistes actuellement consiste à ne pas accepter de vendre du carburant aux acheteurs qui se munissent des bouteilles ou de petits bidons, ajoutent nos sources. Pour motif, la capacité volée serait facilement détectable par les clients. Ce qui leur empêcherait donc d’atteindre leur objectif. Par conséquent, certains habitants de Gitega s’indignent que des fois les réservoirs de leurs véhicules ou motos se vident en cours de route, alors qu’ils croyaient avoir acheté le carburant suffisant. A cela s’ajoute également la problématique du manque de carburant qui n’est toujours pas résolue. Ces habitants de Gitega demandent qu’une inspection soit faite au niveau des stations-services afin que des coupables de ces actes de vols soient sanctionnés.

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