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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Burundi : le pays où la population souffre le plus de la faim

Burundi : le pays où la population souffre le plus de la faim

Le Burundi fait partie des deux pays où la population souffre le plus de la faim dans le monde selon Global Hunger Index. Selon cet indice, la situation est alarmante dans le pays.

Ex aequo dans le classement de Global Hunger Index, le Burundi et le Sud-Soudan occupe la première place dans la liste des pays où la faim sévit le plus dans le monde.

Cet indice de la faim mis en place par les organisations Concern Worldwide et Welt Hunger Hilfe indique que 6% des enfants de moins de cinq ans souffrent d'émaciation et que 5% des enfants meurent avant leur cinquième anniversaire au Burundi. Selon Global Hunger Index, environ 60% des enfants de moins de cinq ans souffrent d'un retard de croissance dans le pays.

Cet outil de mesure de la faim dans le monde place le Burundi parmi les six pays dont les niveaux de faim sont considérés comme alarmants, indiquant une misère humaine généralisée. Ces autres quatre pays dont la population est affectée par un degré élevé de faim dans le monde sont la Somalie, le Yémen, le Tchad et le Madagascar.

La zone Buterere dépourvue d’eau potable depuis plus d’un mois

La zone Buterere dépourvue d’eau potable depuis plus d’un mois

Manque criant d’eau potable  en zone Buterere de la mairie de Bujumbura.  Cette pénurie qui frappe cette zone depuis plus d’un mois inquiète la population  locale qui craint d’attraper des maladies des mains sales.

 Les habitants  de zone Buetrere disent qu’il y a plus d’un mois que l’eau ne coule plus de leurs robinets. Même les robinets publics ne sont approvisionnés que pendant les heures de la nuit, et pour une très courte durée. ‘’ Pour s’approvisionner en eau potable, on se rend sur les bornes fontaines entre 2h et 5 h du matin. C’est seulement dans cet intervalle qu’on peut en trouver. Et comme il y a trop de monde, des fois on repart bredouille. ’’Se désole un des habitants de la place qui fait savoir qu’aujourd’hui ils dépensent énormément d’argent pour avoir de l’eau. ‘’ Les vélos-taxis nous taxent entre 1 000 et 1 500 francs burundais par bidon de 20 litres car ils se rendent souvent dans d’autres zones pour puiser cette eau, notamment à Maramvya, Ngagara, Kamenge ou Mutakura.  C’est vraiment beaucoup trop d’argent, surtout qu’on vit une précarité sans nom.’’ A indiqué ce père de famille avant d’ajouter que faute de moyens, il se voit contraint de faire recours à l’eau souterraine qui est souvent pleine de microbes, avec toutes les conséquences que cela implique. ‘’ La majorité d’entre nous  utilisent l’eau qui jaillie du sous-sol  via des puits  non entretenus. Souvent des enfants jouent dans  ces même puits ou y lavent des vêtements. Nous craignons d’attraper des maladies des mains sales.’’

Décontenancés, ces habitants demandent au moins à ce qu’on leur envoie des camions-citerne  afin qu’ils assurent leur approvisionnement en attendant que la REGIDESO trouve solution à ce problème.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre le chef de zone Buterere Serges Hategekimana ainsi que le Directeur Général de la REGIDESO, le Dr Ingénieur Major Jean Albert Manigomba, mais sans succès.

 La RN3, un calvaire pour les usagers : Quand les nids-de-poule dictent leur loi

La RN3, un calvaire pour les usagers : Quand les nids-de-poule dictent leur loi

La Route Nationale 3 (RN3) reliant Bujumbura à Rumonge, artère vitale pour le transport de personnes et de marchandises, se trouve dans un état de délabrement alarmant. Le tronçon entre la zone Kinindo et le quartier Ruziba de Kanyosha est particulièrement touché, transformant chaque trajet en véritable parcours du combattant pour les usagers.

Les conducteurs dénoncent une situation devenue intenable, non seulement le temps de trajet entre le centre-ville et Ruziba s’est doublé, les véhicules sont endommagés par les multiples chocs, mais aussi les risques d'accidents se sont accrus.

« Ces nids-de-poule perturbent la circulation et abîment nos véhicules. Un trajet qui devrait prendre une heure nous en prend maintenant plus de deux », témoigne un chauffeur exaspéré.

La dégradation de la chaussée engendre des comportements à risque. Les usagers de la route parlent des manœuvres dangereuses pour éviter les trous, des collisions entre véhicules, motos et vélos et une augmentation des accidents.

Un usager alerte : « Un cycliste qui tente d'éviter un trou peut être percuté par une moto. De même, un véhicule zigzaguant risque la collision frontale. »

Face à la grogne montante, le ministère des Infrastructures, par la voix de sa porte-parole Jeanne Mukenguruka, a tenté d'apaiser les tensions lors de la conférence publique animée par les porte-paroles de différentes institutions du pays le 11 octobre 2024 : « Le projet de réparation des nids-de-poule n'est pas abandonné. Nous rassemblons actuellement le matériel nécessaire pour réhabiliter ces routes endommagées. » A-t-elle mentionné .

Cette réponse, bien que se voulant rassurante, laisse planer le doute sur un calendrier précis d'intervention, maintenant les usagers dans l'incertitude et l'inconfort quotidien.

 

 

Muyinga assoiffée : La crise de l'eau potable menace la santé publique

Muyinga assoiffée : La crise de l'eau potable menace la santé publique

La ville de Muyinga, chef-lieu de la province Muyinga (au nord-est du Burundi), fait face à une crise de l'eau potable qui s'aggrave depuis plus d'un mois. Cette pénurie, coïncidant avec le début de la saison sèche, suscite de vives inquiétudes parmi les habitants quant aux risques sanitaires imminents.

Les quartiers de Mu kizungu, Kibogoye et Swahili sont particulièrement touchés par cette pénurie. Les robinets restent désespérément secs la majeure partie du temps, ne laissant couler qu'un mince filet d'eau tard dans la nuit. « Le manque d'eau est devenu un casse-tête ici chez nous à Muyinga », témoigne un résident exaspéré.

Les habitants sont contraints de recourir à des solutions risquées. Le puisage dans les marais, exposant la population aux maladies hydriques et l’achat d'eau à prix d'or (1000 francs burundais le bidon) pour ceux qui en ont les moyens.

La crainte d'une épidémie liée au manque d'hygiène grandit chaque jour. Les habitants appellent à une action urgente des autorités pour résoudre cette crise qui menace la santé publique. 

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