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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le plan de contingence n’a jamais résolu le phénomène d’enfants de la rue.

Le phénomène d’enfants de la rue persiste au Burundi quatre ans après l’élaboration d’un plan de contingence opérationnelle de réponse à  cette situation. La crise socio-économique qui perdure au pays, accentuée par le contexte de la COVID-19 seraient à l’origine de l’échec de cette initiative.

Malgré les efforts déployés par les acteurs de la Protection de l’enfance, le nombre des enfants en situation de la rue a continué à s’accroître. En 2017, un plan de réponse avait été mis au point dans le but d’apporter solution à ce phénomène qui s’était aggravé avec la crise politico- sécuritaire de 2015. Le plan de réintégration devrait couvrir autour de 2000 enfants en situation de rue, principalement établit dans les provinces de Bujumbura Mairie, Ngozi, Kayanza, et Rumonge qui, selon ledit plan, fournissaient environs 70% des effectifs estimatifs.

En Avril 2018, les acteurs de protection des enfants en collaboration avec les institutions coercitives tel la police avaient essayé d’exécuté le plan de  réintégration de ces enfants en situation de rue dans des familles. D’après le ministère de la solidarité, 3.300 enfants en situation de rue auraient été réintégrés dans les familles jusqu’en 2020.

Ce plan de contingence financé à environ 500 millions de francs burundais comprenait des mesures de retrait des enfants en situation de rue, de leur prise en charge transitoire et de réunification familiale. Cependant, il ne couvrait pas l’étape d’appui à la réinsertion scolaire, sociale et économique, censée être une suite logique du processus d’autant plus que même  les rapports systématiquement produits par l’UNICEF révèlent que les prix des aliments de base sont en forte hausse au Burundi. De ce fait, de plus en plus de familles ont du mal à nourrir correctement leurs enfants et certains prennent le chemin de la rue.

Le Fonds monétaire international (FMI)  de son côté estime que l'économie du Burundi continuera à se contracter jusqu’à 7,2% en 2021 surtout avec le contexte de la Covid-19. Cette situation constitue  un lourd fardeau sur le budget de l'Etat et les services sociaux du pays, et pousse le gouvernement à orienter  les fonds vers d’autres priorités,  peut-on lire dans les rapports de l’UNICEF.

En définitive, le processus de réintégration des enfants amorcé depuis 2017 semble avoir été un échec. Ces enfants chassés de la rue y reviennent toujours au galop et leur nombre ne cesse de s’accroître du jour au lendemain dans différentes villes du pays.

Le plan de réponse régional pour les réfugiés burundais reste des moins financés au monde.

Uniquement 16 pourcent de la somme demandée par le HCR était disponible au 30 juin selon le rapport du  CHR rendu public le 2 août. Entretemps, ’il reste encore plus de  deux cent septante  mille réfugiés burundais dans la sous-région.

Phénomène d’enfants de la rue, toujours un problème entier à Bujumbura

Résurgence du phénomène d’enfants en situation de la rue en Mairie de Bujumbura. Malgré les efforts entrepris par les autorités municipales qui se sont succédées depuis 2016, la population locale indique que l’éradication de la mendicité reste un problème entier.

Le phénomène des enfants de la rue semble devenu un casse-tête en mairie de Bujumbura. Les informations en provenance de cette ville indiquent que le nombre des enfants en cette situation de rue s’est actuellement accru et ces derniers pratiquent la mendicité au grand jour. Cet habitant de la mairie de Bujumbura témoigne. « Maintenant, ils sont devenus comme des fourmis. Les routes du centre-ville sont remplis de ces enfants de la rue appelés « Mayibobo ». Actuellement, ils se positionnement même au niveau des feux de signalisation. Ils sont très nombreux », révèle notre source.

La population de Bujumbura fait savoir que ces enfants  s’adonnent même à la drogue sans que personne n’ose les en empêcher. « Ils fument du chanvre, consomment de la drogue appelée « BOOSTER » et prennent des boissons appelés « KARIBU ». Ils jouent également des jeux de hasard sous les yeux des policiers. Ils se mettent devant des magasins et y passent la nuit », déplore notre source. 

Pourtant, les différentes personnalités qui ont occupé le poste de maire de cette ville n’ont pas cessé d’annoncer qu’ils allaient faire de cette question leur priorité. A titre d’exemple, l’ancien maire Freddy Mbonimpa avait déclaré en décembre 2016 que les rafles policières devraient continuer aussi longtemps que cette problématique persistera.

De même, son successeur, Jimmy Hatungimana, avait également indiqué à son entrée en fonction que  ce phénomène faisait partie de ces quatre défis prioritaires. Cette autorité avait fait savoir que quand la police mettra la main sur ces enfants, elle les enverra dans des centres d’accueil.

En réalité, la réinsertion de ces enfants de la rue semble toujours être vouée à l’échec car ils y retournent du jour au lendemain et leur emprisonnement devient plutôt contreproductif.

L’exploitation minière avec complicité des dinosaures continue malgré son interdiction.

Deux personnes sont dans les mains de la police depuis l’après-midi de ce mardi. Elles ont été appréhendées avec dans leurs vêtements des minerais de type cassitérite. Le gouvernement de Gitega a récemment suspendu toutes les activités d’exploitation des minerais. Mais, l’exploitation clandestine des minerais continue avec la complicité de certaines hautes autorités. 

Ces 2 hommes ont été arrêtés par la police dans un bus de transport en commun au chef-lieu de la province de Kayanza. Ce véhicule se dirigeait vers Bujumbura, la capitale économique du Burundi.

La police qui a arrêté  le véhicule semblait être informée  du coup. Les 2 hommes ont été surpris avec des minerais de type cassitérite qu’ils avaient essayé de cacher à l’intérieur de leurs vêtements. Ils ont été conduits au commissariat de la police de Kayanza, selon notre source sur place. Ces 2 hommes arrêtés ont avoué qu’ils transportaient ces minerais de Kirundo vers Bujumbura. 

Depuis le 14 juillet courant, le gouvernement de Gitega via son ministère ayant en charge la gestion des minerais a suspendu toutes les activités d’exploitation des minerais sur tout le territoire national. Le gouvernement dit ne pas tirer entièrement profit de cette exploitation des minerais.

Toutefois, la RPA détient des informations selon lesquelles la poursuite de l’exploitation clandestine de ces minerais existe avec la complicité de hautes autorités du pays.

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