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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des prédicateurs aux allures de féticheurs à Rumonge.

Inquiétude sur le comportement des prédicateurs   dans les chambres de prière de la colline Gihwanya en zone  Rumonge de la commune et province Rumonge. Pour les habitants de ce quartier,  ces prédicateurs adoptent un comportement de féticheurs et  risqueraient de semer la zizanie au sein de la population.

L’exemple le plus récent cité  par les habitants de la colline Gihwanya  est celui de mercredi dernier. Un prénommé Egide qui venait de perdre un enfant, après s’être rendu dans l’une de chambres de prières il est revenu très nerveux. Alors qu’un bon nombre de voisins s’étaient joint à sa famille pour le deuil, il est entré dans sa maison et a pris une machette pour se rendre chez l’une des  voisines. Dans la chambre de prière ont lui aurait dit que  c’est   une voisine appelée Maman Goro  qui a ensorcelé  son enfant. Cette dernière a été sauvée de justesse. « Les prédicateurs dans les chambres de prières sont intervenus. Prétendant prier pour lui, ils lui ont indiqué  celui qu’ils pensaient être l’assassin de  son enfant. Ils citaient Maman Goro. Il est passé à côté de tout le monde qui était sur place et s’est précipitait sur elle. Il voulait la tuer  à l’aide d’une machette mais on  l’a secourue», indique un des voisins.

Les  chambres de prières dans la localité se multiplient de plus en plus. Une situation que la population juge dangereuse. « Les chambres de prières se multiplient de jour au lendemain. C’est l’anarchie totale. Les prédicateurs viennent  semer la zizanie au sein de la population. Nous ne savons pas comment qualifier cette situation. Aucun bienfait n’émane de ces chambres», déplore un habitant. 

La population se plaigne que l’administration ne fait rien pour combattre ce  phénomène. La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre  Consolateur Nitunga, gouverneur de la  province Rumonge pour qu’il puisse réagir à ce propos. Le ministre de l’intérieur a dernièrement  interdit  les prières pendant les jours de travail.

Maisons, écoles et champs emportés par des pluies à Gihogazi

Les pluies torrentielles qui se sont abattues deux jours successifs en commune de Gihogazi province Karuzi ont causé plusieurs dégâts matériels. Les champs, les maisons et les écoles ont été détruits.

27 maisons de  la commune Gihogazi en province Karuzi ont été détruites par les fortes pluies de ce  mardi et mercredi. Parmi ces maisons,  14 sont du chef-lieu de la commune Gihogati, 7 de la colline Bikinga et 6 de la colline de Murago. 

7 salles de classes ont été également détruites par ces pluies torrentielles. 4 sont de l’école fondamentale  Ramba et 3 de l’école fondamentale  Gihogazi 1.

Les champs de bananeraies, de maïs et de manioc de la colline Nyabikinga, Murago et du chef-lieu de la commune Gihogazi ont été sérieusement endommagés. Les cultivateurs sont dans la désolation.

Les administratifs en commune Gihogazi demandent au gouvernement et aux bienfaiteurs de leur venir en aide.

De fortes pluies ont aussi fait  beaucoup de dégâts en commune et province Kayanza ce mercredi. Plusieurs champs de différentes cultures d’une superficie de 45 hectares ont été endommagés. 17 maisons ont été détruites sur différentes collines de la commune Kayanza et des toitures de cinq salles de classes emportées.

Les administratifs en commune Kayanza demandent aux agriculteurs touchés par ces pluies de remplacer les cultures endommagées. Et ils appellent la population à faire preuve de solidarité durant cette période difficile.

La ville de Bujumbura vit au rythme des coupures du courant électrique.

Coupures répétitives du courant électrique ces derniers jours en Mairie de Bujumbura. Les habitants de la capitale économique  qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que des fois ils passent toute une journée sans électricité. Ce qui  perturbe leurs activités.

Des habitants de la Mairie de Bujumbura  ont révélé à la RPA  que ces derniers jours ils ne peuvent pas passer toute une journée sans qu’ils soient confrontés à des  coupures du courant électrique fourni par la REGIDESO. Ces deux citoyens qui exercent leurs activités au centre-ville de Bujumbura disent qu’ils commencent à penser que la REGIDESO aurait  relancé  le système de distribution par délestage sans avertir ses clients. « A)  Ecoutez les bruits des groupes électrogènes. Par exempl, ici sur l’avenue de la victoire, il n’y a pas de courant électrique depuis  samedi dernier.  Ce qui est étonnant est qu’à l’avenue de la mission il y a du courant électrique. Donc, personne ne comprend ce qui se passe. On dirait que nous sommes retournés à l’époque des délestages. B) Nous obtenons de l’électricité par chance. On ne sait pas réellement la cause. Une partie est servie et l’autre non. Et les  gens se débrouillent avec des groupes », ont- ils témoigné.

C’est la même situation  dans  d’autres localités de la Mairie de Bujumbura. Des habitants des différents quartiers  sont aussi confrontés à ces coupures répétitives de courant électrique. « Des coupures sont également fréquentes dans les quartiers. On peut passer 3 heures voire même une demi-journée sans électricité », révèle un habitant d’un des quartiers de la ville.

Par conséquent, il est donc devenu difficile sinon impossible d’exercer les activités génératrices de revenus en Mairie de Bujumbura, indiquent nos sources. La situation s’est  compliquée davantage avec la pénurie du carburant qui s’observe actuellement au pays, renchérissent ces mêmes sources. Et ces dernières d’expliquer qu’ils étaient capables de continuer leurs activités avec l’usage de leurs groupes électrogènes.  Ce qui n’est plus le cas à cause de la pénurie du  carburant. Ils demandent ainsi à la REGIDESO de chercher  une solution à ce problème.

La RPA a téléphoné le directeur général de la Regideso, Major Jean-Albert Manigomba mais il n’a pas répondu à l’appel.

Le HCR promet d’aider Gitega pour la réintégration des rapatriés.

Le haut-commissariat pour les réfugiés- Burundi confirme   que  la plupart des rapatriés sont quotidiennement confrontés  à plusieurs problèmes. L’un des problèmes majeurs étant  le manque d’abris. Pour  permettre  à ces burundais à mieux se réintégrer, le HCR et le PNUD se  proposent  d'aider le gouvernement du Burundi  à construire des  villages ruraux. Les rapatriés  pourraient  y cohabiter avec des résidents  vulnérables.

Beaucoup  de  burundais ont vendu leurs propriétés avant de fuir tandis que d'autres reviennent pour les trouver occupées ou inhabitables. C’est du moins ce que l’on peut lire dans un communiqué  de presse  du HCR publié    ce 27 octobre. Selon ce communiqué, le HCR   estimait en août dernier que 37 % des rapatriés n'avaient pas pu accéder à leurs anciennes maisons à leur retour.

Conformément au plan national de réintégration des réfugiés du Burundi, précise  le communiqué, le HCR et le PNUD ont proposé d'aider le gouvernement du Burundi à construire trois villages ruraux .Ces villages devraient être  construits  dans les provinces qui accueillent le plus de rapatriés. Le HCR et le PNUD envisagent que ces villages aident  les rapatriés, les personnes déplacées à l'intérieur du pays et d'autres personnes vulnérables à mieux se réintégrer. 

Pour Abdul Karim Ghoul, représentant du HCR au Burundi, les gens peuvent accéder aux services de base, y compris la santé et l'éducation, et  se créer   d'opportunités pour devenir autonomes. Abdul Karim Ghoul, représentant du HCR au Burundi  juge que  cela  devrait également favoriser la cohabitation  pacifique des différentes communautés. "Nous faisons de notre mieux pour aider les rapatriés à mieux s'intégrer dans leur communauté. Mais, cela nécessite des contributions et un soutien énorme",  a ajouté Ghoul.

Il a souligné qu'un soutien accru était nécessaire de la part des donateurs et des agences de développement.  « Le Plan conjoint de retour et de réintégration des réfugiés Burundi 2021 ‘’  lancé en février dernier est actuellement financé à seulement 10 % », fait –il remarquer.

Depuis le début de l'exercice de rapatriement en 2017, le HCR indique que plus de 180 000 Burundais sont rentrés du Kenya, de l'Ouganda, de la Tanzanie, du Rwanda et de la République démocratique du Congo.

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