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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Paralysie des activités suite à une panne électrique presque généralisée à Muramvya

Paralysie des activités suite à une panne électrique presque généralisée à Muramvya

Différentes communes de la province de Muramvya n’ont pas d’électricité
depuis dimanche. Les poteaux électriques sont tombés suite à des pluies
mêlées de vents. Les habitants de Muramvya demandent à la REGIDESO de
procéder vite aux réparations car toutes les activités nécessitant du courant
électrique sont paralysées.
Le chef-lieu de la province Muramvya est dans l’obscurité depuis cinq jours.
Selon nos sources sur place, cette coupure d’électricité a été causée par les
pluies mêlées de vents qui se sont abattues dans cette localité et qui ont fait
tomber les poteaux électriques se trouvant près de l’usine MINOLAC.
Ainsi, depuis dimanche, « les activités nécessitant le courant électrique sont
paralysées. Les salons de coiffure sont fermés et les moulins à l’arrêt. » Précise
notre source. Cette panne électrique du chef-lieu de la province affecte aussi
différentes localités comme Nyarucamo, Mbuye, Shombo, Teza, Mubimbi,
Bugarama et Bukeye. Toutes sont alimentées par la même ligne.
Les habitants de la province Muramvya demandent à la REGIDESO de réparer
dans l’urgence ces poteaux pour que les différentes activités reprennent.
La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le responsable de la REGIDESO de
l’antenne Muramvya pour plus d’éclaircissements à ce sujet.

Musaga : Une pénurie d’eau potable qui n’en finit pas

Musaga : Une pénurie d’eau potable qui n’en finit pas

Depuis une semaine, différents quartiers de la zone Musaga, en commune
Muha de la mairie de Bujumbura, ne sont pas régulièrement alimentés en
eau potable. Les habitants de cette zone demandent à la Croix-Rouge de les
aider en leur fournissant de l’eau potable.
De la 1ère à la 4ème avenue de la zone Musaga, les habitants ne sont pas
actuellement alimentés en eau potable de même qu’au quartier Kamesa 2.
Nos sources de la zone Musaga précisent qu’ils viennent de passer plus de 5
jours sans qu’aucune goutte ne coule de leurs robinets. Pour avoir de l’eau à
utiliser, certains se dirigent vers la province Bujumbura dite rurale, d’autres en
achètent. Un seul bidon de 20 litres leur coûte, transport y compris, un
montant de 1000 francs burundais.
« C’est très grave, on essaie par tous les moyens possibles pour trouver l’eau à
utiliser. Certains vont chercher l’eau dans les zones éloignées de Bujumbura
rural. Les autres achètent l’eau et un bidon de 20 litres coûte en tout 1000
francs burundais. C’est beaucoup d’argent. Nous nous rabattons à l’eau sale
même pour cuisiner », précise notre source.
Les habitants de la zone Musaga demandent l’intervention de la Croix-Rouge,
pour qu’elle leur apporte de l’eau potable à bord de ses véhicules comme elle
l’a récemment fait pour le quartier Kamesa. Ce dernier connaissant aussi ce
problème de manque d’eau potable. Si rien n’est fait, cette population craint
d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène. « Le gouvernement devrait
intervenir, la Croix-Rouge aussi. Qu’elle nous apporte l’eau avec ses camions
citernes, ici à Musaga. Nous risquons d’attraper les maladies des mains sales.
Le manque d’eau nous perturbe. Nous abandonnons toutes nos activités pour
aller chercher l’eau. »
Les habitants de Musaga demandent avec insistance au gouvernement de
trouver une solution durable aux problèmes à l’origine des récurrentes
ruptures d’approvisionnement en eau potable dans leur zone.

Lusenda : les réfugiés burundais dénoncent la maltraitance et le harcèlement devant les bureaux du comité directeur du camp

Lusenda : les réfugiés burundais dénoncent la maltraitance et le harcèlement devant les bureaux du comité directeur du camp

Certains réfugiés burundais du camp de Lusenda, qui gagnent leur vie à
travers les activités agricoles, s’insurgent contre les actes de maltraitance et
de harcèlement. Ils précisent qu’ils sont obligés de donner une certaine
quantité de leur récolte et une somme d’argent non justifiée au roi de la
localité sous la pression des combattants Maï-Maï.
Ce lundi, certains réfugiés burundais de Lusenda ont fait un sit-in pour la
deuxième fois devant les bureaux du comité directeur de ce camp situé à l’Est
de la République Démocratique du Congo. Ces réfugiés, qui manifestent leur
mécontentement, sont des agriculteurs auxquels les combattants Maï-Maï
ordonnent de céder une certaine quantité de leur récolte au roi, le Mwami de

cette localité. Et quand ils demandent au roi pourquoi ils sont malmenés et
sont contraints de céder une partie de leur récolte alors qu’ils font des
dépenses pour louer les terres à exploiter, ce dernier s’esquive et laisse les
pleins droits à son secrétaire de les rançonner, témoigne l’un de ces réfugiés
en sit-in. « Je suis venu ici devant les bureaux du comité directeur du camp de
Lusenda pour manifester ma colère suite aux actes de maltraitance que nous
subissons dans les propriétés agricoles communément appelées ECO. Nous
sommes menacés par des hommes armés qui agissent sous les ordres du
mwami de cette localité. Lorsque nous lui demandons pourquoi nous sommes
traités ainsi, il évite de nous répondre et ordonne à son secrétaire d’enregistrer
nos adresses à savoir les blocs, les parcelles et les villages. »
En plus de ces exigences de céder une partie de leur récolte, ces réfugiés
cultivateurs indiquent qu’ils sont intimidés par des hommes armés lorsqu’ils

vaquent à leurs activités champêtres. « Des hommes armés de fusils
s’introduisent souvent dans nos champs pour nous demander si nous avons des
documents attestant que nous avons la permission d’exploiter ces terres. Nous
leur expliquons que nous avons conclu des contrats d’exploitations avec les
propriétaires de ces domaines. »
Ces réfugiés du camp de Lusenda déplorent également le phénomène de
rançon dont ils sont victimes. « Ces citoyens congolais nous exigent de payer
une somme de vingt-cinq mille francs à chaque lopin de terre. En tant que
réfugiés, nous ne pouvons pas trouver cet argent facilement. Ils nous obligent
aussi à donner au Mwami une partie de notre récolte notamment un bassin de
riz ou de patates douces chacun. Nous constatons qu’ils sont en train de nous
exploiter. »

Les habitants de la ville de Rumonge dénoncent la pénurie de l’eau potable depuis plus de trois semaines

Les habitants de la ville de Rumonge dénoncent la pénurie de l’eau potable depuis plus de trois semaines

Les robinets de la ville de Rumonge sont taries ou presque depuis plus de 3
semaines. Si jamais l’eau potable est disponible, c’est pour une période très
réduite. Les habitants de la ville Rumonge sont obligés d’utiliser l’eau du lac
Tanganyika.
Les quartiers Mugomere, Gihwanya, Birimba et Mugweja sont ceux qui
viennent de passer plusieurs semaines sans être servis en eau potable. Cet
habitant déplore que même la REGIDESO ne leur aide en rien. « Dans le
quartier Mugomere, nous n’avons pas d'eau depuis 3 semaines.
Malheureusement, nous constatons que même la REGIDESO et l’administration
ne réagissent pas sachant que la vie est impossible sans eau potable.»
La situation est similaire dans d’autres quartiers. Les habitants du centre-ville
font recours à l’eau du lac Tanganyika. « On ne nous sert de l’eau que pour un
laps de temps. Une fois disponible, l’eau arrive vers 22 heures pour partir vers
23 heures. Si nous envoyons quelqu’un pour aller nous chercher de l’eau au lac
Tanganyika, nous payons au moins 500 francs par bidon.»
Ces habitants de Rumonge  indiquent qu’ils craignent d’attraper les maladies
des mains sales car l’eau du lac n’est pas potable.
Ils demandent à la REGIDESO de leur servir au quotidien l’eau potable.
La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de  la
REGIDESO pour qu’ils s’expriment sur cette pénurie de l’eau potable dans la
ville de Rumonge.

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