À quelques semaines de la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, prévue du 8 septembre au 8 octobre 2025 à Genève, plus de 40 organisations burundaises, africaines et internationales ont lancé, le 20 août, un appel pour que le mandat du Rapporteur spécial sur le Burundi soit prolongé. Elles estiment qu’il est nécessaire de maintenir une surveillance étroite de la situation des droits humains dans le pays.
Dans la nuit du 17 juin, deux individus armés ont pris d’assaut le domicile de la famille d’Elie Nkurunziza dans la zone 10 du camp de réfugiés de Nyarugusu, en Tanzanie, blessant deux enfants. Selon nos informations, les agresseurs, arrêtés par la police tanzanienne, ont rapidement été libérés, ce qui suscite de vives accusations de complicité à l’encontre des forces de l’ordre.
Daniel Ndimuminwe, un habitant de la zone Nyabikere, commune Shombo, province de Gitega, est porté disparu depuis lundi 11 août, après avoir été violemment interpellé par la police. Sa famille et les riverains craignent une disparition forcée et réclament l’ouverture d’une enquête.
La Ligue Iteka révèle dans un rapport publié en juillet que la situation des droits de l’homme au Burundi s’est aggravée au cours des cinq dernières années, depuis l’arrivée au pouvoir du président Évariste Ndayishimiye. Son rapport fait état de nombreux cas de personnes mortes, torturées, victimes de disparitions forcées et d’abus sexuels.
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