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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rutovu : Des parents exigent la vérité sur la mort d’un élève de l’ECOFO Kajondi

Rutovu : Des parents exigent la vérité sur la mort d’un élève de l’ECOFO Kajondi

Sit-in  mardi  dernier  au bureau de l’école fondamentale de Kajondi  située en commune Rutovu de la  province Bururi. Les parents des élèves de cette école refusent de procéder à l’enterrement d’un élève mort  la fin de la semaine dernière. Ils exigent d’abord la vérité sur  le décès de cet élève qui serait  mort des suites des coups de bâtons lui infligés par un des enseignants.

L’école fondamentale de Kajondi  avait eue des visiteurs inattendus  ce mardi 14 novembre. Il s’agissait d’un groupe de parents  des élèves de  cette école. Ces parents avaient observé un sit-in à la direction de l’école. Ils avaient accompagné  une famille   d’un des  élèves de l’école,  feu Iranzi Lee Kevin. Ce dernier est mort à l’école  samedi le  11 novembre.

Selon des sources sur place, sa mort  serait  survenue après des coups de bâtons  lui infligés  par son enseignant de mathématique. Iranzi Lee Kevin n’était  pas en ordre avec le matériel didactique  nécessaire pour le cours de mathématique, ajoutent les mêmes sources. 

Lors de ce sit-in, le directeur communal de l’enseignement était au bureau du directeur de l’école. Les informations que détient la RPA indiquent qu’au début l’on avait voulu caché les raisons de la mort  de l’enfant Iranzi Lee Kevin. C’est  finalement les camarades du défunt qui ont tout raconté aux parents. Et après un week-end paisible comme si rien ne s’était passé, le présumé auteur de la mort de  Iranzi Lee Kevin a été arrêté, le lundi 13 novembre. Et il a été déjà transféré à Bururi. Les parents alors ont peur que l’affaire soit étouffée  et que les vraies raisons de la mort de cet enfant ne soient connues, chose qui par conséquent pourrait conduire à  la libération du présumé auteur d’où ils refusent d’enterrer l’enfant avant que la vérité ne soit connue. Le directeur communal de l’enseignement à Rutovu a promis que des enquêtes seront menées.

Bujumbura: La cheffe du quartier Jabe accusée de perturber la sécurité des habitants de sa circonscription

Bujumbura: La cheffe du quartier Jabe accusée de perturber la sécurité des habitants de sa circonscription

Dans la nuit de mardi à mercredi, un groupe d’imbonerakure dirigé par la cheffe du quartier Jabe 1 de la zone Bwiza en commune Mukaza de la mairie de Bujumbura  a pénétré dans un ménage pour séquestrer un citoyen de la place, un acte qui a généré un climat  de tension.

Ce citoyen qui a été attaqué dans la nuit du 14 au 15 du mois en cours  à son domicile au quartier Jabe 1, s’appelle Ezéchiel Niyonkuru.

Notre source révèle qu’Aline Niyonzima, cheffe du quartier Jabe 1 accompagnée de 3 imbonerakure munis de baïonnettes et de gourdins, ont essayé d’empêcher le nommé Ezéchiel Niyonkuru  d’accéder  à sa maison au moment où  il voulait entrer. Les informations  fournies par les habitants de la place font savoir qu’Ezéchiel Niyonkuru  est parvenu à leur échapper et ils ont menacé de défoncer la porte de sa maison, pour pénétrer à l’intérieur selon l'un des voisins d’Ezéchiel  Niyonkuru. ‘’Ezéchiel a vu la  cheffe  de quartier Aline Niyonzima chez lui à une heure du matin. Elle était avec des imbonerakure qui assurent sa garde. Ils l’ont attaqué suite à une bagarre entre enfants alors qu’il n’était même pas là.’’

Les habitants du quartier offensés

Les voisins se disent choqués par cet agissement de la  cheffe de quartier Jabe 1  qui a attaqué tard la nuit  un des habitants du quartier.

Après l’intervention des citoyens de l’entourage, cette cheffe de quartier est partie. Toutefois, le climat est resté tendu. Les habitants du quartier de Jabe 1 indiquent que Mr Niyonkuru n’est pas la première victime de  cette cheffe du quartier. ‘’Cela n’est pas étonnant car il n’y a pas deux mois, Aline Niyonzima a trouvé dans un bar, la prénommée Annick, présidente du conseil communal de Mukaza et elle l'a frappée. Que ceux qui le peuvent interviennent car, elle s’est déjà rendue  coupable de plusieurs infractions. Nous, les voisins, avons passé la nuit dans un climat de frayeur’’, ajoute notre source.

Aline Niyonzima  cheffe  de quartier de Jabe 1 s’est réservée de tout commentaire.   Cette responsable  a été convoquée au bureau de la police judiciaire sis au quartier Asiatique en commune Mukaza pour des raisons d’enquête et devait s’y présenter ce jeudi 16 novembre, d’après les informations que détient la RPA.

Bujumbura: Des enfants de la rue devenus très dangereux à Musaga

Bujumbura: Des enfants de la rue devenus très dangereux à Musaga

Il y’a un groupe de jeunes adolescents qui sème la terreur par des actes de vol et de violence contre les habitants de la zone de Musaga, commune Muha, en Mairie de Bujumbura. Au moment où ils commettent ces actes de violence au crépuscule, les habitants de cette zone demandent aux autorités locales et policières de neutraliser ce groupe en ramenant au droit chemin ces jeunes.

Ce groupe de jeunes adolescents qui est devenu expert pour voler les habitants de la zone Musaga est composé en grande partie par des enfants âgés de 15 à 20 ans. ‘’Ces jeunes enfants de la rue se tiennent souvent aux arrêts bus des avenues de Musaga  les avant-midis. Mais, c’est vers 18h que ces enfants commencent à voler les passants et ils sautent directement à la rivière de Mpimba par une route qui y mène et là personne ne peut les poursuivre. Ils visent surtout l’argent et les téléphones portables’’, précise notre source.   

C’est durant les heures tardives de la nuit, continue notre source, que ces enfants font des actes plus violents à cause de la drogue appelée Booster qu’ils consomment.  ‘’Ils forment un groupe de 8 à 10 personnes et guettent les gens qui rentrent chez eux. Ils leur jettent des pierres et les tabassent pour pouvoir voler leurs biens. Ils volent à la 3ème avenue surtout les gens qui proviennent des bistrots. Ils vont aussi voler les gens qui empruntent la route menant au bar Kwavyisi, actuellement appelé avenue Buragane. C'est du vol qualifié’’, s’indigne notre source.

Etant donné que ces actes de violence sont commises par ce groupe de jeunes bien connus, les habitants interpellent les autorités administratives de la zone Musaga ainsi que les autorités policières de protéger la population en démantelant ce groupe devenu très dangereux dans cette localité. ‘’C'est depuis un certain temps que cette bande de voleurs existe. Ils circulent toute la nuit comme des policiers. Nous demandons que les forces de sécurité neutralisent ce groupe bien connu à Musaga.’’

A propos de ce problème des enfants de la rue qui n’est pas du tout résolu comme il faut, ce qui fait que ces enfants deviennent des malfaiteurs dans plusieurs localités du pays, comme cela a été signalé dans la zone Musaga, un défenseur des droits des enfants au Burundi interpelle le gouvernement ainsi que les organisations qui aident le Burundi dans le domaine de l’enfance d’agir dans l’immédiat pour mettre sur pied un programme afin de placer ces enfants soient dans les centres de suivi afin qu’ils soient bien éduqués. ‘’Sinon dans les années à venir, cette jeunesse pourra devenir des groupes de malfaiteurs très dangereux ayant des armes et capables de commettre toutes sortes de crimes’’, indique ce défenseur des droits humains en rappelant que le gouvernement ne pourra pas y arriver seul, qu’il doit être soutenu par ses partenaires car ce programme de réintégration dans la communauté de ces enfants en situation de rue est un programme qui demande beaucoup de moyens financiers.

 

 

Tanzanie : Le responsable du camp Nyarugusu déçu du manque de soutien dans ses plans d’imposer le rapatriement aux réfugiés burundais

Tanzanie : Le responsable du camp Nyarugusu déçu du manque de soutien dans ses plans d’imposer le rapatriement aux réfugiés burundais

Le responsable du camp de Nyarugusu situé en Tanzanie a récemment grondé les travailleurs des organisations non gouvernementales qui collaborent avec le HCR parce qu’ils ne l’aident pas à persécuter les réfugiés burundais. Ces réfugiés s’insurgent contre cette attitude visant à les contraindre à rentrer.

Dans une réunion organisée à l’intention des travailleurs des ONG et des chefs des zones le jeudi  9 novembre, Siasa Manjenje, le responsable du camp de Nyarugusu a grondé ces travailleurs des Organisations non gouvernementales. Selon notre source, ce responsable du camp a demandé aux travailleurs du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés pourquoi ils ne l’aidaient pas à mettre en application des mesures draconiennes prises à l’endroit des réfugiés burundais. 

Siasa Manjenje a  également demandé à ces travailleurs pourquoi ils laissaient les réfugiés burundais cultiver le maïs alors que c'est interdit,  pourquoi des petits marchés existent toujours alors qu’il avait fermé le marché de Muungano qui rassemblait les réfugiés et les citoyens tanzaniens, précise notre source. La décision de fermer ce marché a été prise par les hautes autorités du pays, aurait  mentionné Siasa Manjenje.

Lors de cette réunion tenue dans la zone 11 du camp Nyarugusu, le responsable de ce  camp a mis en garde les réfugiés burundais qui animent le marché de la zone 9. Ce responsable a dit que ‘’la police et des agents chargés de la sécurité allaient tout faire pour que ce marché soit fermé’’. Siasa Manjenje a menacé d'’’imposer le respect de la mesure aux réfugiés par la voie des armes à feu en cas de besoin’’, rapporte toujours notre source.

Pour clore la réunion, Siasa Manjenje,  sans citer le nom, a dit qu’il y a un responsable du HCR qui l'a félicité pour le travail qu’il accomplit dans le cadre de rapatrier les réfugiés burundais. De leur côté, les réfugiés burundais s’insurgent contre toutes ces persécutions et mesures prises pour les contraindre à rentrer de force au Burundi.

La coalition des défenseurs des droits humains dans les camps des réfugiés décrient la persécution des réfugiés burundais. Cette réunion du responsable du camp de Nyarugusu entre dans cette optique, déplore la CBDDH-VICAR qui félicite les travailleurs des ONG grondés par Siasa Manjenje pour n’avoir pas soutenu ses plans. Et coalition d’interpeller la communauté internationale à suivre de près cette situation.

Nous n’avons pas encore le commentaire de  Siasa Manjenje, le responsable du camp des réfugiés de Nyarugusu.

 

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