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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La RD Congo désormais membre de la communauté est- africaine.

La République Démocratique du Congo a, aujourd'hui, officiellement adhéré à la Communauté Est-Africaine. La RDC attend beaucoup de cette communauté qui compte désormais sept pays.

 La RDC devient le 7ème  pays à adhérer à la communauté de l'Afrique de l'Est après le Kenya, le Rwanda, l'Ouganda, la Tanzanie, le Burundi et le Sud-Soudan. Lors du 19ème  sommet extraordinaire des Chefs d'Etat de ce mardi qui a pris la décision, tous les participants ont salué cette adhésion de la RDC dans la communauté. En plus de la réduction des coûts de télécommunication avec les pays voisins et les facilités de mobilités commerciales, le président de la République Démocratique du Congo a énuméré d'autres avantages qu'il espère tirer de cette intégration. « La réduction des tarifs douaniers pour les marchandises réceptionnées au port de Mombasa au Kenya et de Dar Es Salam en Tanzanie. L'application du pacte de sécurité collective de la communauté et la mutualisation renforcée des forces contre l'activisme des groupes armés locaux et étrangers ainsi que le terrorisme à l'Est », s’est- il réjouit.

Selon le Président congolais, son pays va aussi apporter une énorme contribution à la sous-région. « L'élargissement du marché par l'addition de la population congolaise estimée à 90 millions d'habitants. L'augmentation de potentialités économiques, d'opportunités d'investissement en Afrique de l'Est par l'apport des richesses naturelles de la République Démocratique du Congo », a- t- il précisé.

 

Selon le président Félix Tschisekedi, l'adhésion de la RDC réduira les tensions entre les pays et permettra la concertation régulière sur des questions d'intérêts communs.

Félix Tschisekedi a également proposé à ses homologues et leurs représentants la création d'un nouvel organe qui se pencherait spécifiquement sur l'environnement, les ressources naturelles, les mines et l'énergie.

Adhésion à l’EAC : la RDC doit patienter encore un peu

Les Etats membres de l’EAC dont le Burundi soutiennent l’adhésion de la République Démocratique du Congo à cette communauté. Après l’évaluation de l’état d’avancement des procédures d’adhésion ce mercredi au cours du 18ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etat, la RDC devrait devenir membre de cette communauté dès l’année prochaine.

« Le point clé de notre délibération d’aujourd’hui était d’évaluer l’état d’avancement de l’aspiration de nos frères et sœurs de la République Démocratique du Congo à nous rejoindre dans la Communauté Est-Africaine », a précisé le président kenyan Uhuru Kenyatta au cours du 18ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etat, tenu virtuellement ce mercredi. Selon ce président en exercice du sommet des chefs d’Etat l’EAC, l’étape franchie sur cette question est non seulement un succès mais aussi une opportunité pour cette communauté.

Le sommet avait l’objectif d’entendre les positions des Etats membres après la présentation du rapport du conseil des ministres sur la mission de vérification de l’intégration de la RDC à l’East African Community.

Lorsqu’il a pris la parole, le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni a indiqué qu’il était très content de voir qu’ils venaient d’approuver le processus d’adhésion de la République démocratique du Congo dans leur communauté. ‘’Comme je l’ai dit dans la réunion à huis clos, le Congo fait partie de l’Afrique de l’Est historiquement, surtout la partie Est de la RDC. Ils parlent Swahili, il y a les mêmes tribus qu’ici. C’est le colonialisme qui a placé le Congo dans une autre région’’, a lancé le président ougandais.

De son côté, le président rwandais se dit impatient :’’Le Rwanda salue l’étape franchie en ce qui concerne l’adhésion de la République Démocratique du Congo à la Communauté Est-Africaine. Nous attendons avec impatience la conclusion rapide des procédures d’adhésion restantes’’.

La présidente de la Tanzanie Samia Suluhu Hassan a également dit que son pays est favorable à l’adhésion de la RDC à l’East African Community. ‘’Nous avons examiné le rapport de la mission de vérification sur l'état de préparation de la RDC à rejoindre la communauté et nous avons donné des directives qui accéléreront la finalisation du processus restant’’.

Le Sud-Soudan, représenté par son ministre des affaires de l’EAC Deng Alor Kuol, veut une rapide adhésion de la RDC tout comme le Burundi, représenté par le vice-président de la République Prosper Bazombanza. ‘’Le Burundi a pris bonne note de la conclusion et de l'observation de l'équipe de vérification de la demande d'intégration de la RDC à l'EAC et plaide pour son adhésion dans la communauté’’.

Au cours de ce 18ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etats, le secrétaire général de la Communauté Est-Africaine Peter Mathuki a précisé qu’ils ont accompli 70% des activités prévues pour l’adhésion de la RDC à l’EAC. ‘’Concernant la vérification de l'adhésion de la RDC, suite à vos directives et au soutien du conseil des ministres, j'ai le plaisir d'annoncer que vous avez entrepris 7 des 10 étapes convenues et que maintenant nous avons progressé’’, a déclaré Peter Mathuki.

Les étapes restantes pour l’adhésion de la RDC ont été confiées par le sommet des Chefs d’Etat au conseil des ministres. Ce conseil est chargé de démarrer et de conclure rapidement les négociations avec la République Démocratique du Congo et de présenter le rapport au prochain sommet prévu l’année prochaine. C’est au cours de l’année 2022 donc que l’adhésion de la RDC à la Communauté Est-Africaine devrait avoir lieu. Les Etats membres de l’EAC estiment que l’adhésion attendue en 2022 de ce pays de plus de 100 millions d’habitants permettra à la Communauté de se développer davantage surtout sur le plan économique.

Déclaration conjointe de la société civile burundaise : nous déplorons la levée des sanctions de l’Union européenne contre le Burundi

À une semaine de la participation attendue des autorités burundaises au sommet Union Africaine-Union européenne à Bruxelles les 17 et 18 février 2022, la société civile burundaise en exil exprime sa déception et son inquiétude quant à la décision annoncée le 8 février dernier par l’Union européenne de lever ses sanctions contre le Burundi. Ces mesures avaient été adoptées en 2016 dans le cadre de l’accord de Cotonou en raison de la grave détérioration de la situation des droits humains dans le pays.  

 

« Je m’indigne que l’Union européenne décide de coopérer avec un pays qui continue de violer les droits humains », dénonce un DDH qui a souhaité rester anonyme. L’annonce de la levée des sanctions intervient en effet alors qu’aucun progrès significatif n’a été constaté dans le domaine des droits humains dans le pays. Au contraire, aucun des éléments sur lesquels l’Union européenne attendait des avancées (listés dans la « matrice des engagements » de 2016) n’a fait l’objet de véritables réformes ces six dernières années. « On ne peut pas s’empêcher de penser que la levée des sanctions est contraire aux valeurs sur lesquelles est fondée l’Union européenne », ajoute Dieudonné Bashirahishize, membre et ancien Président du Collectif des Avocats pour la Défense des Victimes (CAVIB).  

 

« La situation que nous avons fuie reste la même aujourd’hui », continue-t-il. En 2015, de nombreux·ses membres de la société civile avaient été contraint·es à l’exil en raison des atteintes généralisées contre la liberté d’expression et la liberté d’association dans le pays. En réponse au mouvement d’opposition à la candidature du Président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, les autorités burundaises avaient notamment procédé à de nombreuses exécutions extrajudiciaires et disparitions forcées dans un contexte d’impunité généralisée. Des milliers d’arrestations et détentions arbitraires avaient également été dénoncées, avec des allégations de torture et de traitements inhumains ou dégradants à l’encontre des personnes détenues. Six ans plus tard, Dieudonné Bashirahishize constate que « le régime burundais a changé de rhétorique, mais on n’observe pas de changement sur le terrain ».  

 

L'arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye en 2020 avait pourtant ouvert l’espoir d’une transition au Burundi. « Il y a de bonnes paroles, mais pas toujours suivies de bonnes actions », déplore Anschaire Nikoyagize, Président de la Ligue ITEKA. Malgré la libération en 2020 des quatre journalistes d’Iwacu, ou celle du DDH Germain Rukuki en 2021, la situation de la société civile demeure extrêmement préoccupante. Le cas de l’avocat Tony Germain Nkina, condamné en octobre 2021 à une peine de cinq ans de prison suite à un procès inéquitable en raison de son ancienne affiliation à une organisation de droits humains, illustre la continuité des attaques contre les DDH au Burundi. « L’espace politique est verrouillé. Beaucoup de militants sont arrêtés pour avoir tenu des réunions », dénonce encore Gervais Nibigira, Vice-Président du Réseau des Citoyens Probes (RCP).  

 

Les autorités burundaises s’en prennent également aux défenseur·es des droits humains (DDHs) qui ont décidé de fuir le pays. « Ce qui nous a poussé à quitter le pays est toujours là », explique Anschaire Nikoyagize. Le 2 février 2021, la Cour Suprême du Burundi a notamment rendu publique la condamnation à perpétuité de 12 DDHs en exil sur bases d’accusations infondées d’« attentat à l’autorité de l’État », d’ « assassinats » et de « destructions ». Si ces personnes décidaient de rentrer au Burundi, elles risqueraient de se voir arrêtés et détenus en application de cette peine, prononcée en l’absence des accusés, et sans qu’il ne leur ait été permis d’accéder à leur dossier.  

 

« Comment pourrions-nous retourner dans un pays où l’on risque enlèvements, arrestations arbitraires, assassinats ? », répond Germain Rukuki aux appels lancés par le gouvernement pour le retour des exilé·es. Face aux injonctions à « observer une période de silence » après le retour au pays, Eulalie Nibizi, ancienne présidente du Syndicat des travailleurs de l’enseignement au Burundi, s’interroge : « Pourquoi rentrer si c’est pour se taire ? » 

 

Au-delà des DDHs, beaucoup de citoyen·nes burundais·es ayant quitté le pays après avoir subi des violations graves de leurs droits ne souhaitent pas rentrer, malgré les pressions subies. Chantal Mutamuriza, Directrice exécutive de Light for All témoigne : « Je travaille avec des personnes victimes de violences sexuelles réfugiées en Ouganda. La plupart ne peuvent pas rentrer car elles n’ont jamais été soignées de leurs blessures physiques et psychologiques. Certains préfèrent mourir que rentrer. » 

 

Les organisations de la société civile burundaises qui travaillent depuis l’exil constatent que la situation sécuritaire demeure en effet extrêmement préoccupante. Pacifique Nininahazwe, Président du Forum pour la Conscience et de Développement (FOCODE), explique que le travail de documentation de son organisation permet d’affirmer que « le nombre de disparus a augmenté depuis l’arrivée du nouveau président ». De son côté, la Ligue ITEKA a également continué ces dernières années à documenter de nombreuses violations sur l’ensemble du territoire, y compris des meurtres, des arrestations arbitraires, et des cas de violences sexuelles. Ces faits ont lieu en totale impunité : les autorités sont souvent au courant ou à l’origine des violations et les responsables ne sont que très rarement traduits en justice.  

 

« Je ne vois pas sur quelle base l’Union européenne peut dire qu’il y a eu une amélioration de la situation des droits humains au Burundi », ajoute Pacifique Nininahazwe. Ce sentiment est partagé par les DDHs burundais·es en exil, comme Marie-Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, qui déclare : « Les sanctions ont été adoptées sur la base de la situation des droits humains et la gouvernance. Ce sont les deux domaines les plus en souffrance aujourd’hui au Burundi ». Eulalie Nibizi, quant à elle, déplore que « les victimes [n’aient] malheureusement pas la force de peser sur les décisions de l’Union européenne ». 

 

« La levée des sanctions risque d’avoir des conséquences très négatives », s’inquiète encore Dieudonné Bashirahishize, craignant qu’elle soit perçue par le gouvernement burundais comme un signal d’approbation de la part de l’Union européenne de sa politique répressive. Suite à cette décision, il est désormais indispensable que l’Union européenne exprime publiquement et sans équivoque que la levée des sanctions ne signifie pas la fin de son engagement pour les droits humains au Burundi. Les organisations soussignées demandons notamment à l’Union européenne de :  

 

  • Maintenir et renouveler les mesures restrictives adoptées à l’encontre d’individus responsables de violations graves de droits humains au Burundi tant qu’ils occuperont des positions clé au sein de l’appareil politique burundais et qu’ils continueront à jouer un rôle dans la commission de violations des droits humains ;  
  • Demander la réouverture du bureau de l’office des Nations Unies aux droits de l’homme 
  • Maintenir le soutien financier et politique à la société civile burundaise, y compris celle en exil ; 
  • Exhorter les autorités burundaises à prendre des mesures immédiates afin de :  
  • mettre fin aux violations commises par les services de sécurité, ainsi que par la milice Imbonerakure ; 
  • mener urgemment des enquêtes indépendantes sur les violations graves des droits humains commises dans le pays depuis 2015, y compris les allégations de meurtre et de torture, dans le but d’en tenir les auteurs responsables ; 
  • libérer immédiatement les personnes arbitrairement détenues, en particulier les prisonniers d’opinion, y compris l’avocat Tony Germain Nkina ; 
  • garantir la possibilité pour la société civile locale comme internationale, y compris les DDHs et les journalistes, de travailler librement au Burundi, sans crainte pour leur sécurité,   
  • annuler la condamnation des 12 DDHs en exil prononcée le 2 février 2021 ; 
  • mettre fin aux restrictions abusives imposées aux organisations non-gouvernementales étrangères, comme la nécessité de respecter des quotas ethniques sur leur personnel, notamment à travers une révision de la loi de 2017 sur les organisations non-gouvernementales; 
  • lever les mesures de radiation  des organisations de la société civile dont la Ligue Iteka,  le Forum pour le Renforcement de la Societe Civile, le Forum pour la Conscience et le Développement, l’Association Burundaise pour la Protection des Droits Humains et des Personnes Détenues, l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture et le Réseau des Citoyens Probes ;  
  • lever la mesure de suspension des organisations de la société civile dont  la Coalition de la Société Civile pour le Monitoring Electoral, la Coalition Burundaise pour la CPI, l’Union Burundaise des Journalistes et SOS Torture Burundi ; 
  • permettre la réouverture des médias indépendants, comme la RPA, la Radio Télévision Renaissance (RTR), BBC et Voice of America ayant été contraints de cesser leurs activités au Burundi depuis 2015 ;  
  • autoriser l’accès au territoire burundais du Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Burundi; 
  • s'engager à collaborer avec le rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Burundi 

 

 

Signataires : 

  • ACAT-Burundi 
  • Association des Amis de la Nature 
  • Association des Journalistes Burundais en Exil (AJBE) 
  • Association pour la Coopération et l'Auto-Développement (ACAD) 
  • Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits Humains (CBDDH) 
  • Coalition Burundaise pour la Cour Pénale Internationale (CB CPI) 
  • Collectif des Avocats pour la défense des Victimes de crimes de droit international commis au Burundi (CAVIB) 
  • Ensemble pour le Soutien des Défenseurs des Droits Humains en Danger (ESDDH) 
  • Forum pour la Conscience et de Développement (FOCODE) 
  • Forum pour le Renforcement de la société civile au Burundi (FORSC) 
  • Ligue ITEKA 
  • Mouvement INAMAHORO 
  • Mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi (MFFPS)  
  • Réseau des Citoyens Probes (RCP) 
  • SOS TORTURE BURUNDI 
  • Union Burundaise des Journalistes (UBJ) 
  • Tournons La Page Burundi 

Les partis politiques MSD et PPD- Girijambo plaident pour le maintien des sanctions de l’UE contre Gitega.

Les formations politiques MSD et PPD –GIRIJAMBO lancent un appel à l’Union Européenne de maintenir les sanctions contre Gitega. Dans une correspondance adressée à cette communauté, les deux partis politiques avancent la persistance de la violation grave des droits humains au Burundi, comme cela apparait dans le rapport de l’ONG  « Initiative pour les droits humains au Burundi ».

Dans une correspondance adressée au  Haut Représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité à Bruxelles, les partis politiques  PPD-Girijambo et MSD demandent à l’Union Européenne de maintenir les sanctions   économiques contre le Burundi.

Lesdits partis indiquent que la situation du Burundi est suffisamment bien documentée sur le désastre humain qui y perdure. En témoigne le dernier rapport de « l’Initiative pour les droits humains au Burundi » sorti ce mois de novembre 2021.

Le régime du CNDD-FDD a foulé aux pieds l’Accord d’Arusha qui avait été soutenue par la Communauté internationale et notamment par l’Union européenne alors que ce pacte de paix entre Burundais avait mis fin à la guerre qui a duré une décennie, argumentent les deux formations politiques.

Pour ainsi éviter la reprise de la guerre civile consécutive à la tragédie en cours depuis 2015, les Nations unies et l’Union africaine ont pris des initiatives pour susciter le dialogue entre les acteurs politiques.  Mais, elles ont toutes été sabotées par le régime, déplorent les signataires de la correspondance.

Selon les partis MSD ET PPD-GIRIJAMBO, les gouvernements allemand et belge ont gelé leur aide bilatérale tout en préconisant l’arrêt par l’Union européenne de toute aide économique au Burundi. Ils ont exigé des négociations entre le gouvernement burundais et son opposition politique ainsi que son opposition armée, ligne qu’ils ont défendue jusqu’à la tenue des élections en 2005.  Ainsi donc, les négociations d’Arusha ont pu avoir lieu et aboutir, non pas nécessairement parce que la région s’était engagée en premier ni parce que les rebelles du CNDD-FDD et du Palipehutu-FNL étaient très actifs sur le terrain, mais bien surtout parce que les sanctions économiques prises par l’Union européenne en collaboration avec les Etats-Unis ont forcé le gouvernement de Pierre Buyoya à négocier.

L’exemple cité dans la correspondance  est celui de la RDC où c’est  la pression des sanctions de l’Union européenne et des Etats-Unis qui ont contraint le Président Joseph Kabila à céder le pouvoir. Toutefois, la mauvaise volonté et l’incapacité du Président Ndayishimiye à résoudre la crise burundaise se répercutent sur la sécurité du Sud-Kivu en RDC qui est liée à celle du Burundi, dénoncent  ces politiques  Léonidas HATUNGIMANA, président du parti PPD-Girijambo et Alexis SINDUHIJE, président du parti MSD, tous signataires de ladite correspondance.

C’est dans ce sens alors que les partis PPD-Girijambo et MSD exhortent l’Union Européenne à maintenir les sanctions sur le gouvernement burundais comme une solution efficace de le contraindre à dialoguer.

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