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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Paralysie des activités à Maramvya à cause de  la croisade de la famille présidentielle

Paralysie des activités à Maramvya à cause de la croisade de la famille présidentielle

Ce mercredi des imbonerakure ont empêché la population de la zone Maramvya, commune Mutimbuzi en  province Bujumbura  de vaquer à ses activités l’exigeant de  participer à la croisade de prière organisée par la famille du Président de la République  à l’occasion de ses trois ans au pouvoir. Les élèves n’ont pas aussi été épargnés.

La population de la zone Maramvya dit ne pas être  contre l’organisation de la croisade de la famille présidentielle dans cette localité. Elle s’insurge toutefois contre le comportement des membres de la milice imbonerakure du parti au pouvoir qui a intimé l’ordre à tous les habitants de la zone d’arrêter toute activité et  participer à la croisade. 

Un des habitants de la localité déplore qu’ils n’aient pas pu nourrir  leurs enfants.  ‘’Nous avons été surpris mais aussi attristés par le  comportement des imbonerakure qui nous ont forcés de fermer nos maisons et  les boutiques pour aller participer à la croisade. Tous ceux qui étaient au marché, dans les ménages et dans les activités champêtres ont été obligés à aller accueillir le Président de la République. Personne n’a pu trouver de quoi manger aujourd’hui, même les restaurants étaient fermés. Les imbonerakure étaient aux aguets pour traquer toute personne qui oserait passer outre cet ordre. Les militaires et policiers étaient aussi  fâchés parce qu’ils n’ont pas pu trouver où acheter  de l’eau à boire..’’    

Dans cette localité, les élèves n’ont pas suivi les cours, contraints également à participer  à la croisade. ‘’Toutes les écoles ont été fermées. Les élèves ont été envoyés accueillir le Président de la République. On se demande s’ils vont participer à cette croisade qu’au dernier jour. Qu’est-ce qu’ils vont gagner ?‘’ S’interroge un des parents de la zone Maramvya.

Cette population de la zone Maramvya se demande si elle va être obligée à participer à cette croisade  les quatre  jours qu’elle va durer et privés  tout ce temps des activités qui les font vivre. 

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre l’administrateur de la commune Mutimbuzi pour plus d’éclaircissements à propos de ces grognes de ses administrés.  

les partisans du CNL dénoncent le vandalisme répété de leur permanence de Bukeye

les partisans du CNL dénoncent le vandalisme répété de leur permanence de Bukeye

La permanence du parti CNL en zone Bukeye de la commune Kigabo a été
vandalisée trois fois en l’espace de deux mois. Les imbonerakure sont pointés du
doigt.
Le matin de ce vendredi, les membres du parti CNL, qui s’étaient rendu en
premiers à leur permanence zonale, étaient étonnés de voir que leur permanence
avait été détruite. Selon ces militants du Congrès National pour la Liberté, c’était
une troisième destruction depuis le mois de mars. La première fois c’était le 12
mars et la deuxième fois le 7 mai. « Le 13 mars cette année, on a inauguré la
permanence du parti CNL en zone Bukeye. Mais, la nuit du 12 mars, avant les
cérémonies, la permanence a été vandalisée. Les fenêtres de la permanence ont
été volées. Le 7 du mois de mai en cours, la permanence a encore une fois été
vandalisée. Et pour la troisième fois, elle a été saccagée la nuit dernière. » Raconte
un des membres du parti CNL en zone Bukeye.
Le procureur et le commissaire de police ferment les yeux
Les auteurs de ces destructions sont bien connus selon nos sources qui affirment
que ce sont des imbonerakure de Kibago. Mais, les membres du parti CNL
regrettent que, même en cas d’arrestation, les auteurs sont vite libérés. Ils
jouissent selon nos sources de la protection des administratifs, de la police et
même du procureur de la République à Makamba. « On a mené des enquêtes qui
ont finalement abouti à l’arrestation des auteurs de ces actes de vandalisme. Il
s’agissait d’un certain Jérôme Ntakirutimana et un surnommé Nzungu. Ils ont été
arrêtés le 12 avril mais le commissaire communal a ordonné à l’OPJ de les
relâcher. Le commissaire lui-même avait subi des pressions de la part du procureur
de la République à Makamba. Il lui demandait d’abandonner les enquêtes qu’il
était en train de mener. Donc le même jour du 12 avril, ils ont été relâchés. »
La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de la police en
commune Kibago de même que le procureur de la République en province 

Makamba pour s’exprimer sur ces cas de vandalisme à l’égard de la permanence
du parti CNL.

 
La crise burundaise classée 6 ème parmi les plus négligées dans le monde

La crise burundaise classée 6 ème parmi les plus négligées dans le monde

Le Burundi occupe la 6ème place des 10 crises de déplacement les plus négligées dans le monde
selon le Conseil Norvégien pour les Réfugiés. Dans son rapport, cette organisation évoque surtout
l'insuffisance de financement.
Seulement 52% du financement humanitaire demandé ont été reçus en 2022 pour la crise
burundaise selon le Conseil Norvégien pour les Réfugiés. Cette organisation indique également que
cette crise bénéficie d’une couverture médiatique très faible. La volonté de la communauté
internationale pour contribuer à des solutions politiques est également faible selon le Conseil
Norvégien pour les Réfugiés. Cette organisation classe le Burundi à la 6 ème position parmi les crises de
déplacement les plus négligées dans le monde derrière le Burkina Faso, la République Démocratique
du Congo, la Colombie, le Soudan et le Venezuela. Pourtant, signale le Conseil Norvégien pour les
Réfugiés, près de dix ans après leur déplacement, plus de 300 000 réfugiés burundais se trouvent
toujours en Tanzanie, au Rwanda, en République démocratique du Congo et en Ouganda. Mais
l’absence de moyens de subsistance et un soutien humanitaire extrêmement limité ont fait que de
nombreuses personnes n’ont pas vraiment eu d’autre choix que de retourner au Burundi. Le Burundi
qui reste pourtant le théâtre des violations des droits humains selon l’organisation qui rappelle le
gouvernement du Burundi a interdit au rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de
l’homme d’y fouler les pieds. Le CNR indique aussi que le Burundi est resté l’un des pays les plus
pauvres du monde avec 1,8 million de personnes qui auraient besoin d’aide.

Makamba : Des contributions interminables qui laissent penser à de l’arnaque

Makamba : Des contributions interminables qui laissent penser à de l’arnaque

Certains habitants de la province Makamba s’indignent d’une contribution
forcée de ces derniers jours destinée aux travaux de construction du bureau
provincial.
Selon ces habitants de Makamba, il s’agit d’une énième contribution pour
laquelle il n’y a jamais eu de rapports publics détaillant l’argent collecté ou son
utilisation.
Mille francs burundais c’est la somme exigée actuellement dans certaines
localités de la province Makamba comme contribution aux travaux de
construction d’un bâtiment de cinq niveaux qui abritera le bureau provincial.
C’est dans les communes de Mabanda et Nyanza-Lac que la RPA a pu s’enquérir
de la situation. « Ils viennent demander mille francs burundais aux habitants
dans leurs ménages et leur disent que cette somme est destinée aux travaux de
construction du bureau provincial. Après le paiement, ils donnent des
quittances et partent. » Explique un des habitants de la commune Mabanda.
Ce dernier ajoute que « les collectes de ces contributions sont faites par des
administratifs au niveau de toutes les collines ».
Du côté de Nyanza-Lac, ladite somme est exigée au niveau du bureau
communal. Sont concernés jusqu’à l’heure actuelle les demandeurs de
documents administratifs, fait savoir un des habitants: « Les personnes qui
demandent par exemple une attestation, une carte d’identité ou tout autre
document administratif, elles sont obligées de payer deux fois c’est-à-dire une
somme de mille francs burundais destinées aux travaux de construction du
bureau provincial en plus du prix du document sollicité. »
Ces habitants de différentes localités précisent qu’ils ont été informés que les
contributions actuelles ont été exigées par le gouverneur de la province.
Un vol organisé ?
Les habitants de Makamba se lamentent qu’ils ne sont jamais informés sur les
sommes d’argent collectées et leur usage. « Les administratifs ne
communiquent jamais le montant nécessaire pour les travaux restants. Ils ne
font que circuler et demander aux habitants de l’argent sans donner

d’explications sur au moins un probable devis de l’argent nécessaire pour ces
travaux. On n’est non plus informé sur l’utilisation de cet argent. »
Et ces habitants de renchérir que les autorités semblent avoir mis en place
« une façon de voler aisément de l’argent aux citoyens car même les travaux de
construction avancent lentement ».
Contactée par téléphone, Françoise Ngozirazana, gouverneur de la province
Makamba, n’a pas voulu répondre à nos questions et nous a raccrochés au nez.
Même si cette autorité provinciale s’est abstenue de tout commentaire, la
population, qui avait participé aux travaux communautaires organisés lors du
passage du flambeau de la paix en province Makamba en 2020, avait été
informée que la fin des travaux de construction du bureau provincial était
prévue pour l’année 2021.

 

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