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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le directeur de l’AACB accusé de détournements de fonds via des formations truquées.

Le personnel de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi dénonce les irrégularités observées dans l’organisation d’une formation de sapeurs-pompiers. La formation organisée au Burundi et à l’extérieur afin de détourner les fonds de l’entreprise.

Les premières magouilles dénoncées par les employés de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) sont relatives à une formation de 12 jours qui a été organisée du 14 au 26 octobre 2019 à Bujumbura par des formateurs en provenance de la Zambie, sans l’autorisation de l’Organisation de l'aviation civile internationale.

A l’époque, la commission de l’état chargée d’audit a déclaré que cette formation était illégale et truquée, indique notre source. « Concernant ces formations, nous avons été formés pendant 12 jours par les formateurs qui sont venus de la Zambie illégalement parce qu’ils n’avaient pas l’autorisation de l’Organisation de l'aviation civile internationale, OACI. Ces formateurs ont été pris en charge par l’AACB pour leur séjour à Bujumbura. Les auditeurs dans ce domaine sont venus. Après analyse, ils ont confirmé que la formation en soit était frauduleuse. Les auditeurs n’ont pas compris comment  tous les travailleurs peuvent se présenter en formation sans qu’aucune équipe ne vaque au poste de travail. Les responsables n’ont pas donné des éclaircissements. Les auditeurs ont alors annulé la valeur de cette formation parce qu’il n’y avait même pas de  matériel approprié ».

Pour éviter que l’aéroport international de Bujumbura soit sous sanctions de l’OACI, il a été ordonné à l’entreprise d’envoyer 12 de ces travailleurs au Cameroun pour suivre une formation en matière de sapeurs-pompiers aéronautiques. Ce qui a poussé l’Autorité de l'Aviation Civile de dépenser plus d’un milliard de franc burundais, poursuit notre source. « Dans le but de ne pas subir de sanctions, ils ont ordonné à notre administration  d’envoyer 12 travailleurs au Cameroun où il y a une école de sapeurs-pompiers des aéroports et de faire venir  12 autres sapeurs-pompiers expérimentés des autres aéroports pour remplacer cette équipe partie en formation. Cette équipe de 12 sapeurs-pompiers venus de l’étranger a été totalement prise en charge par l’AACB, y compris les assurances et l’hôtel de 50$ par jour. Pour les 12 employés qui sont partis au Cameroun, il a été dépensé pour chacun à peu près 2 millions de franc burundais. L’entreprise a ainsi dépensé à peu près 1 milliard de franc burundais pour les deux formations ».

Emmanuel Habimana , directeur général de l’AACB n’a toujours pas répondu à notre appel.

Le commissaire provincial à Ruyigi exige des pots de vin à ses policiers.

Certains policiers qui œuvrent en province de Ruyigi dénoncent le favoritisme et les pots-de- vin qui conditionnent le déploiement des éléments de la police au camp de réfugiés congolais situé à Bwagiriza en Commune Butezi de la province Ruyigi.  Une pratique motivée par la prime d’encouragement que le HCR donne aux policiers qui assurent la sécurité dans ledit camp. 

Les policiers de la province de Ruyigi dénoncent le deux poids deux mesures du commissaire provincial dans la prise de décision concernant l’envoi des policiers qui sécurisent le camp des réfugiés congolais situés dans la zone Bwagiriza en commune Butezi de la province de Ruyigi.  Pour envoyer un policier dans ce dit camp, il doit verser au commissaire au moins de 100 milles francs  comme pot de vin comme l’indique ce policier. « Il  y a un camp des refugiés  Banyamulenge et des Congolais situé à  Bwagiriza. Il y une position des policiers. Notre problème, nous les policiers, est que le commissaire ne peut t’envoyer à cette position sans que tu lui donnes une somme de cent mille francs. Il envoie souvent leurs agents de transmission ».

En plus de ces sommes lui versées par des policiers en premier lieu, le commissaire provincial leur exige également de lui donner chaque mois une somme de 30 milles francs. « S’il arrive que tu vas travailler à cette position, tu dois lui donnait une somme de trente milles franc chaque mois en plus des cent mille francs.  Nous avons cherché le moyen de dénoncer cela. Mais si tu oses le faire, tu es directement révoquer », ajoute notre source.

Les policiers de Ruyigi indiquent que le HCR fixe une prime de 150 milles francs burundais à tout policier affecté au camp des réfugiés congolais de Bwagiriza.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre le commissaire provincial de Ruyigi, le prénommé Gentil, pour qu’il réagisse aux accusations des policiers qu’il dirige mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Le directeur de l’Aviation civile cité dans des détournements de fonds.

Les employés de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) accusent leur directeur de malversation et mauvaise gestion de fonds de cette entreprise. Le personnel de l’AACB évoque la construction de certains bâtiments de l’aéroport international de Bujumbura à des coûts très exagérés. Les employés affirment que le devis réel pour les différentes constructions qui ont été montées depuis qu’il dirige l’entreprise ne correspond pas à celui qu’on mentionne dans les rapports.

 Comme exemple illustratif, les employés de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) parlent de la construction d’une salle d’attente V.I.P en 2019 réservée aux hauts dignitaires pour attendre leurs vols.

Notre source indique que le montant de 330 millions de francs burundais cités dans le rapport annuel pour la construction de ce bâtiment n’est pas du tout proportionnel au coût de cette infrastructure. Un bâtiment qui manifeste déjà des fissures, regrette notre source. « Un bâtiment a été construit à l’aérogare pour servir de salle d’attente aux hauts dignitaires burundais. La salle a été construite à hauteur de plus de 330 millions de francs burundais. C’est une information que nous détenons de nos sources proches de l’administration. En moins d’une année,  cette salle a manifesté de fissures. Les gens qui voyagent beaucoup peuvent y passer et jeter un coup d’œil. Ils pourront constater ces fissures et les mastiques qui ont été utilisé pour le finissage. C’est encore visible à l’œil nu ».

Un autre exemple, il s’agit d’une maisonnette qui abrite les caméras de surveillance à l’entrée de l’aéroport et qui a couté 60 millions de francs burundais. Les employés de l’AACB qualifient ces dépenses plutôt de malversation. « Il y a une autre maisonnette construite en bricolage. Elle est située tout juste à l’entrée de l’aéroport et elle abrite les cameras qui surveillent les véhicules de passagers. Cette maisonnette a couté 60 millions de francs burundais. Elle est très petite et même les occupants qui y prestent, sont souvent obligés de sortir suite à la chaleur qui se trouve à l’intérieur. C’est vraiment honteux », ajoute un des employés.

A ce propos, nous avons essayé de contacter Emmanuel Habimana, directeur général de l’AACB mais il n’a pas décroché son téléphone.

Le personnel de l’autorité de l’aviation civil dénonce aussi les magouilles observées dans la désignation des participants à la formation de sapeurs-pompiers organisée à l’étranger. Dossier à suivre.

La promesse de réhabiliter la RN3 n’est toujours pas tenue.

Les usagers de la route nationale numéro 3 perdent de plus en plus espoir quant au  début des travaux de  réhabilitation de  cette infrastructure initialement prévue  au début du  mois d’Août. Ils craignent que le gouvernement ne tienne promesse comme dans  les années antérieures. Entretemps, cette route se détériore progressivement et dangereusement.

Lors de la conférence publique animée le 25 juin dernier par les porte- paroles des institutions, Jeanne MUKENGURUKA,  porte-parole du ministère des travaux publics,  avait indiqué que les travaux de réhabilitation du tronçon GITAZA- RUMONGE d’une distance de 45 km allaient débuter au mois d’août. « Pour la question en rapport avec la réhabilitation de  route nationale numéro 3 section Rumonge –Gitaza, si rien ne change les travaux débute avec le mois d’août cette année », avait précisé Jeanne Mukenguruka.

 Pourtant  les usagers de cette route indique que les travaux n’ont pas encore commence .Seulement, il s’observe depuis des mois des va et vient des agents de la  Sogea- Sotom , la société qui a  gagné  le marché de réhabilitation du  dit tronçon. Les usagers indiquent qu’ils accepteront  que les travaux aillent commencer lorsqu’ils verront les machines déjà à l’œuvre. « Rien n’indique le début des travaux de constructions .Nous voyons  seulement les  camions de Sogea-  Satom. Pas une seule ne machine sur terrain. Il n’y a même pas de niveleuse pour boucher les nids de poules. Nous attendons  voire ce qu’ils vont faire. Vraiment on a  hâte de le voir », a indiqué un usager de la route.

 Le gouvernement avait promis sa réhabilitation depuis 2015. En septembre 2018, Vincent Nibayubahe,  alors directeur général  de l’Office des routes promettait  dans une interview au journal IWACU que les travaux de réhabilitation de cette route allaient débuter en 2019 si rien ne change.  Il promettait toutefois également que les travaux de réhabilitation allaient se faire  en trois étapes.  C’est-à-dire le tronçon Nyanza-Lac-Rumonge, Rumonge- Gitaza et Gitaza-Bujumbura.

 En attendant le début de travaux tant promis, la route continue sa dégradation. Il faut aujourd’hui plus de quatre heures pour faire un trajet  de 70km entre Bujumbura et RUMONGE alors que  dans les  conditions normales ce trajet se faisait en 45 minutes.

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