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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une secrétaire de la zone qui s’enrichit sur le dos de la population.

La secrétaire  de la zone  Rugazi  en commune Kabarore de la province Kayanza  est accusée par la population d’exiger  des pots de vins aux gens qui sollicitent des attestations de naissance ou qui veulent se faire enregistrer à l’état  civil pour le mariage. Pour enregistrement à l’état civil, elle leur exige de payer une somme de 5 mille francs  tandis que pour l’enregistrement des naissances elle exige au moins 6 mille francs.

Rose NYIRANEZA preste comme secrétaire  de la zone Rugazi depuis près de 7ans. Sur les 7 ans de service, les habitants l’accusent de leur exiger une somme de 2 mille francs  pour chaque service sollicité et cela depuis près de 5ans. N’ayant pas d’autre choix, certains sont contraints de payer cette somme dans la mesure où les bureaux  de la commune sont très éloignés.

Pire encore, cette secrétaire zonale exige des pots de vins allant de 3 mille francs  pour des gens qui  veulent faire enregistrer des nouveau-nés. Normalement, l’extrait d’acte  de naissance est délivré moyennant payement de mille francs seulement. « En principe, l’enfant  est enregistré dans une période ne dépassant  pas deux semaines et  l’enregistrement  est  gratuit. Seulement, on doit payer mille francs  pour l’obtention d’un extrait  d’acte de naissance. Donc, elle  nous  dit qu’on doit lui acheter  un fanta qui va de 3 mille et plus. Ensuite, on doit encore lui donner la même somme de 3 mille ou 2 mille avant de délivrer cet extrait. C’est dommage », révèle un habitant de la localité.

Même  son de cloche pour ceux  qui veulent faire de l’enregistrement pour le mariage civil. Ces derniers sont obligés de payer une somme de 5 mille francs de pot de vin en plus des frais  qui rentre dans les caisses de l’Etat. « Autre chose, c’est l’argent qu’elle rançonne aux gens qui souhaitent se marier. Elle leur demande un montant de 5000 francs burundais qu’elle empoche en plus des 6000 francs que la commune exige de payer. En somme, ces gens se retrouvent  dans  des dépenses  de plus de 10000 francs », ajoute notre source.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre  Rose NYIRANEZA, secrétaire de la zone Rugazi, son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Les habitants de la zone Rugazi  demandent au chef de cette zone  en la personne de Gervais UWIZEYIMANA nommé dans ses fonctions depuis une semaine de suivre de près ce dossier.

Les élèves de trois écoles fondamentales de Mpanda n’ont pas encore la note de fin d’année scolaire.

Grognes des parents des élèves de trois écoles fondamentales de la commune Mpanda en province Bubanza. Ils se plaignent que leurs enfants n’ont pas encore eu les résultats de fin d’année scolaire depuis une semaine. Les enseignants vacataires n’ont pas perçu leurs rémunérations et ont gardé la note des élèves.

La proclamation des résultats des élèves n’a pas encore eu lieu aux écoles fondamentales de Mahwa, Murengeza et Rubira. Les parents de élèves se plaignent qu’ils ne savent pas, jusqu’à présent, si leurs enfants ont réussi ou pas alors que l’année scolaire 2020-2021 a été clôturée depuis 7 jours. Ils affirment que cela est dû aux professeurs vacataires qui ont refusé de donner des notes car ils n’ont pas encore perçu leurs salaires. Un des parents souligne que c’est une grande perte pour eux. « Nous subissons une grande perte car, c'est incompréhensible de constater que les parents ont payé tous les frais scolaires de leurs enfants durant toute l’année et que le directeur n’a pas pu payer les professeurs vacataires. Par conséquent, les élèves sont rentrés chez eux sans avoir eu leurs résultats. Les élèves fréquentant d’autres établissements ont eu leurs résultats de fin d’année. C’est vraiment honteux. Ces professeurs vacataires ont refusé de proclamer ces résultats parce qu’ils n’ont pas été payés alors qu’ils ont travaillé ».

Ces parents de la commune Mpanda se plaignent de voir que les directeurs de ces trois établissements n’ont pas encore payé ces vacataires alors que les parents d’élèves ne cessent de donner leurs contributions. « Ce sont des parents qui donnent l’argent pour payer les vacataires. Ils organisent des réunions dans lesquelles chaque parent d’élève doit donner une somme d’argent bien déterminée et destinée à la rémunération des vacataires. La somme totale est remise au directeur de l’école. Donc, si ce dernier ne remet pas cet argent aux vacataires et qu’il en profite à sa guise, alors cela crée des problèmes par la suite »., se lamente un parent.

Ainsi, les parents d’élèves de ces trois écoles fondamentales demandent au directeur de l'enseignement de la commune Mpanda de convoquer les directeurs de ces établissements scolaires pour qu’ils expliquent les raisons de ce retard de proclamation des résultats des élèves.

Le bétail de Buganda devenu la poule aux œufs d’or de l’administrateur.

L’administrateur communal de Buganda en province Cibitoke  est accusé par ses administrés d’avoir  développé un comportement d’expropriation des biens  d’autrui. Il vise  particulièrement le bétail sous prétexte qu’on allait le vendre au Congo. Mais, le plus curieux est que c’est lui-même en complicité avec les  imbonerakure qui cherche des clients en RDC pour ce bétail.

L’année dernière, le cabinet provincial de Cibitoke a pris une décision de protéger la récolte et le bétail de la population. C’est dans ce cadre qu’il a été interdit à toute personne de vendre sa récolte ou son bétail en République Démocratique du Congo.

Cette décision est devenue une poule aux œufs d’or pour Pamphile Hakizimana depuis qu’il trône à la tête de la commune Buganda. Pour le moment, personne ne peut faire paître son bétail à l’extérieur. Les imbonerakure, agissant au nom de cet administratif, saisisse le bétail pour le rendre à leur chef, Pamphile Hakizimana. « Quand quelqu’un fait paître son bétail et qu’il le sous-estime, il saisit  son cheptel », révèle un citoyen.

De plus, la population de Buganda accuse l’administrateur Pamphile Hakizimana et ses imbonerakure de se pointer au marché de Gasenyi pour exiger de l’argent à toute personne désirant conduire son bétail au Congo. A défaut de payer, son bétail est confisqué pour être ensuite vendu au Congo par ces mêmes imbonerakure. « Du côté du Congo, il y a un marché parallèle avec les 8ème et 7ème transversale es de Gasenyi. Si tu ne donnes pas l’argent dont il a besoin, il saisit ton bétail. Ce sont les imbonerakure de la place qui conduisent le bétail pour le vendre au Congo. D’abord, il garde le bétail chez l’admimistrateur. Puis, ce dernier  collabore avec le chef de secteur qui a un véhicule pour les emmener au Congo », poursuit le citoyen.

Cet administratif est encore cité dans d’autres actes ignobles pour spolier la population ou détourner les deniers publics.

La rédaction de la RPA a encore une fois tenté de joindre, Pamphile Hakizimana mais en vain. Contacté ce mercredi, il a mis en garde qu’il ne veut rien entendre des journalistes de la RPA.

Le Directeur du Lycée Bethel de Carama sous les projecteurs des parents d’élèves finalistes.

Les parents des élèves du  Lycée Bethel de Carama s’insurgent contre la décision du directeur de ce lycée de les faire de l’argent pour la préparation de l’examen d’Etat. Les parent déplorent que la somme leur exigée est énorme d’une part  et qu’elle n’a  même pas été utilisée comme  prévu d’autre part.

La somme de soixante- quinze mille francs burundais  est le montant qui a été exigé à chaque élève finaliste par le nommé Samuel, directeur du Lycée Bethel du quartier Carama pour bien se préparer pour l’examen d’Etat.

Toutefois, les parents de ces élèves n’ont pas du tout apprécié la mesure de ce directeur qu’ils qualifient de vol organisé. 

Tenez. Ce dimanche, ce directeur a loué un bus  pour conduire ces élèves à Mutumba  pour se préparer pour l’examen d’état qui a commencé ce lundi. Arrivés à Mutamba, ces élèves ont été, par la suite, conduits à Kivoga. Une fois à Kivoga, certains de ces élèves n’ont pas eu où dormir et ont décidé de rentrer chez eux. Une situation qui contraste avec la promesse du  directeur selon laquelle le montant payé allait couvrir tous les besoins.

Les parents des élèves s’insurgent contre le traitement qui a été réservé à leurs enfants alors qu’ils avaient payé pour qu’ils se préparent bien pour l’examen d’Etat.

Pour le moment, ces parents demandent aux autorités habiletés surtout celles de l’éducation de se saisir de ce cas qu’ils qualifient de vol. Par ailleurs, ils affirment que ce n’est pas la première fois que ce directeur fasse pareille chose.

La RPA n’a pas pu joindre  ni le directeur du Lycée Bethel pour s’exprimer à toutes ces accusations ni le ministre de l’éducation pour  s’exprimer sur les doléances des parents.    

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