Le chef d’Etat-major Général de l’Armée Burundaise donne de la lumière par rapport aux militaires proposables pour une mission de maintien de la paix pour les 62ème, 63ème et 64ème bataillons AMISOM. Le lieutenant Général Prime Niyongabo réagit après le clientélisme et la corruption qui s’observent dans la confection des listes des militaires à déployer dans cette mission dénoncés par certains militaires.
Dans une lettre de ce 27 juillet 2021 adressée aux commandants des Forces Terrestres, Aériennes, Maritimes et aux chefs de différents services, le chef d’Etat-major Général de l’Armée, Prime Niyongabo, leur a indiqué qu’ils ont constaté qu’il y a des militaires proposés par des commandants d’unités pour une mission de maintien de la paix alors qu’ils y ont participé très récemment.
Et le Lieutenant Général Prime Niyongabo de préciser dans cette lettre que les militaires favoris pour 62, 63 et 64ème bataillon AMISOM sont principalement ceux qui ont participé à une mission de maintien de la paix avant le 32ème et le 40ème bataillon AMISOM. Quant aux spécialistes des armes dans différents services de l’armée, l’ordre de participation dans de telles missions doit être rigoureusement respecté. Pour d’autres spécialités, des formations en interne doivent être envisagées pour éviter toute forme de spéculation, a-t-il souligné.
Aux militaires qui approchent l’âge de la retraite, Prime Niyongabo précise que les favoris seront ceux qui ont participé au plus deux fois à une mission de maintien de la paix avant l’année 2018 et qui n’ont pas encouru de punition marquante depuis 2018 à nos jours. Dans le but de renforcer la discipline, le chef d’Etat-major Général de l’armée indique que tous les militaires ayant subi une punition marquante l’année en cours doivent être retardés de participer dans une mission de maintien de la paix.
Le Lieutenant Général Prime Niyongabo a réagi après que certains militaires aient dénoncé le clientélisme et la corruption qui s’observent dans la confection des listes des militaires à déployer dans cette mission de maintien de la paix. Malgré son intervention, ces militaires sont toujours pessimistes quant à la mise en application de ces recommandations.