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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La coopérative Sangwe de Butihinda ne rémunère pas ses membres.

Grogne des certains membres la coopérative SANGWE en  commune Butihinda province Muyinga.  Ils n’ont bénéficié ni le  bétail  promis  ni la récolte   des champs cultivés. Ils demandent aux responsables de cette coopérative de régler  ce problème.

L’année dernière, l’inscription à la coopérative Sangwe était conditionnée par le paiement d’une somme de 12 milles francs burundais. Les responsables de cette coopérative avaient promis aux membres de la coopérative du bétail dans le cadre du financement du  gouvernement aux coopératives d’auto- développement. Mais, ces membres de la coopérative  indiquent que  ce bétail n’a pas été donné à tout le monde comme le  témoigne l’un d’entre eux.   « Nous avons un problème ici dans la coopérative Sangwe de Butihinda  alors que nous avons donné nos capitaux. Moi par exemple,  j’avais déjà donné la totalité des  contributions.  Mais,  je n’ai pas eu aucun bétail. Ni un  coq  ni une chèvre et encore moins un porc.  A Butihanda,  j’ai vu qu’on donnait des porcs et des chèvres.  Avec  les dix millions  donné par le gouvernement, on achetait des porcs et des chèvres. Ils ne nous ont pas remis notre argent. Cela  signifie qu’ils l’ont bouffé. Nous avons appris que le gouvernement va donner une autre somme d’argent.  Mais,  nous  n’avons pas d’espoir d’être servi ».     

 De plus,  ces membres font savoir qu’ils n’ont pas également bénéficié de la récolte alors qu’ils ont, eux aussi, contribué dans le labour des champs. « Nous avons loué des champs. En premier  lieu,  nous avons cultivé des pommes de terre. Et puis, du maïs et du  haricot. Certains ont bénéficié de cette récolte. Mais nous, on nous a rien donné », continue- t- il.         

Ces membres de la coopérative Sangwe  demandent aux administratifs et  aux responsable de cette coopérative de régler ce problème. La rédaction a essayé de contacté Révocat Ruberandinzi, administrateur de la commune Butuhinda,  mais sans succès.

Un parlementaire burundais de l’EALA accusé de détournements de biens d’une association des Batwa.

Les autochtones membres de l’association UCEDD de la zone Cibitoke en commune Rugombo accusent  le représentant légal adjoint  de cette association d’avoir détourné certains biens de ce collectif.  Ils demandent que ces biens leur soient rendus pour le bon fonctionnement de l’association.

La personne accusée de ces actes de détournement est le nommé Alfred Ahingejeje, le représentant légal adjoint de l’UCEDD et en même temps député à l’Assemblée législative de la Communauté Est- Africaine. Les membres de l’UCEDD indiquent qu’Alfred Ahingejeje a vendu certains matériels qui leur avaient été octroyé par l’Ong Christian Aid dans le cadre du projet de relèvement socio-économique de la communauté Batwa.  « Nous avions reçu des dons tels des machines décortiqueuses de riz, de manioc et de maïs. Il les a toutes vendues et a mis tout l’argent dans sa poche. Aucun sou n’est rentré dans les caisses de l’association», se plaint un membre de cette association.

De plus, les membres de l’UCEDD de la province Cibitoke font savoir que la même autorité a aussi vendu des vaches qu’ils avaient bénéficiés dans le même cadre du projet de l’Ong Christian Aid. « Il a également vendu deux vaches qui avaient été octroyé à la communauté Batwa de la colline Kagazi à la 4ème  avenue. Nous demandons à ce qu’il remette à notre association tous ces biens qu’il a pris par force», a ajouté un membre de l’association.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Alfred Ahingejeje cité dans ces actes de détournements afin qu’il puisse donner sa version des faits.

Suspension de sept enseignants au camp de Nduta.

Sept enseignants burundais réfugiés au camp de Nduta ont été suspendus de leurs fonctions par l’organisation IRC chargée du secteur éducatif dans ce camp. Cette organisation accuse ces enseignants de battre leurs élèves tandis que leurs collègues rejettent en bloc ces accusations et parlent plutôt de persécution.

Ces sept enseignants burundais qui ont été suspendus de leurs fonctions prestent à l’école primaire du camp de Nduta. Leurs collègues disent avoir été surpris d’apprendre cette mesure de suspension quelques jours seulement après la rentrée scolaire 2021-2022. Selon ces enseignants, les accusations portées par l’IRC à l’endroit de leurs collègues sont sans fondement. « C’était mercredi à 8 heures. Ils  ont vu un tanzanien, responsable- adjoint des ressources humaines à IRC déparquer à l’école primaire. Il emmenait sept lettres de suspension pour sept enseignants. Sur ces lettres était écrit que ces enseignants sont suspendus et qu’ils ne seront pas payés. Ils sont accusés de passer à tabac leurs élèves. C’est une chose qui a absolument étonné », a indiqué un enseignant.

Ce qui a fort étonné ces enseignants est que mêmes les responsables hiérarchiques de l’école ne sont pas au courant de ces faits relatés par cette organisation. « Nous avons été surpris de ces accusations de tabasser les élèves au moment où ni le directeur de l’école et ces adjoints ni la coordination de l’école et moins encore l’inspection de l’école ne sont au courant de ce qu’on accuse ces enseignants. C’est dommage », déplore un collègue de ces enseignants.

L’autre fait qui prouve que cette décision est injuste, poursuivent les mêmes enseignants, est que parmi les enseignants suspendus il y en a un qui n’a dispensé aucun cours l’année dernière. « Tenez, il y a un nouvel enseignant qui a été embauché l’année dernière et qui a commencé le travail pendant la période des examens. Il ne s’est jamais présenté devant les élèves pour les enseigner. Mais ce qui nous étonne, il a, lui aussi, été suspendu arguant qu’il a tabassé ses élèves. Nous trouvons ça que c’est une autre forme de persécution  envers les réfugiés burundais », s’insurge un des collègues.

Les enseignants du camp de Nduta demandent aux personnes habilitées de rétablir dans leurs droits leurs collègues car suspendus abusivement.

Des militaires de l’Amisom accusés d’assassinat des civils.

La  Mission de l'Union Africaine en Somalie perd de plus en plus   la  crédibilité auprès de la population  et des autorités somaliennes. Les militaires  dépêchés dans cette mission   sont accusés d'assassiner des civils somaliens et de commettre d'autres actes de violations des droits humains.

Le 10 août cette année, les forces ougandaises de l’AMISOM  ont tué sept personnes à Golweyn dans la région de Lower Shabelle en Somalie. La Mission avait initialement déclaré qu'il s'agissait de terroristes. Mais selon le journal  The East African,  ces déclarations ont  été suivies par des protestations des familles des personnes tuées. Ces familles demandaient  même des dédommagements.

Après les plaintes des familles et du gouvernement somalien, l'Amisom a promis d'enquêter affirmant selon The East  African qu’elle ne tolère pas les activités criminelles par ses soldats  contre les civils. Cependant, le pouvoir somalien  pense que les promesses  de l'Amisom d'enquêter sur les violations n'ont pas été suivies  par des actions.

Le  22 août cette année, le premier ministre somalien, Hussein Roble,  a ordonné  une enquête qui devrait être menée par  un groupe ministériel. Le rapport est attendu cette semaine. Mais d’ores et déjà, le  porte-parole du gouvernement somalien relayé par The East African  a déclaré que des mesures punitives devraient suivre pour ceux qui seront reconnus coupables. Légalement, le mandat de la Mission de l'Union Africaine en Somalie devrait prendre fin le 31 décembre de cette année. Mais,  l'Amisom et le gouvernement somalien discutent de l'avenir de la mission. L'incident reflète cependant le type de relation de travail entre les deux parties.

Tous les fournisseurs de contingents que sont le Kenya, l'Ouganda, l'Éthiopie, le Burundi et Djibouti ont été accusés, d'une manière ou d'une autre, d'assassinats aveugles ou d'autres formes de violations. La Somalie a clairement déclaré qu’au-delà de 2021 elle voulait moins d'hommes et de femmes portant des armes à feu et plus d'experts pour aider à reconstruire les propres institutions du pays.

 Toutefois, des observateurs   craignent  un scenario à l’Afghanistan s’il advenait qu’il reste un vide à la fin du mandat de l'Amisom.

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