Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les employés de l’ENAB réclament leurs arriérés de salaire

L’équipe de l’Enquête Nationale du Burundi chargée de faire l’analyse de la situation de la récolte dans le pays réclame des arriérés de plus de 5 mois de salaires. Sur les 3 saisons que compte une année culturale,  ces enquêteurs  demandent  la rémunération des 2 saisons  de cette année culturale 2021. Pourtant, ils devraient être payés à la fin de chaque saison selon leur contrat.

La somme d’un million et plus est le montant que le directeur de l’Enquête Nationale du Burundi, ENAB, doit à ces employés chargés de faire une évaluation sur la situation de la récolte dans le pays. Alors que l’année culturale compte trois saisons dont les saisons A, B, et C, ces employés indiquent qu’ils ont déjà  travaillé pour deux saisons sans avoir même un centime de leur salaire. Pourtant, leur contrat précise bien qu’ils doivent être payés à la fin de chaque saison. Même ceux qui ont eu la chance d’avoir le peu d’argent possible n’ont eu que la moitié de la saison A. Mais,  aucune information concernant la saison B comme témoigne l’un d’eux. « En général,  il nous doit la somme d’un million chacun pour ce qui avait reçu la moitié de la saison A. Mais pour ceux qui n’ont pas même eu la moitié de la saison A, il leur doit un million et deux cent cinquante mille francs burundais. L’année culturale compte trois saisons, la Saison A, B et C.  Donc,  nous devons avoir notre salaire à la fin de chaque saison et chacun devrait avoir cinq cent mille francs burundais pour chaque saison selon le contrat. Mais, le directeur ne l’a pas respecté et c’est pourquoi c’est compliqué pour lui ». 

Ces employés de l’ENAB demandent au directeur de cette équipe de revenir à la raison pour qu’il leur donne leur salaire surtout qu’ils ont des informations selon lesquelles leur salaire est déjà disponible même s’ils ne savent pas pourquoi il ne leur parvient pas. « Nous lui demandons de bien réfléchir et de se mettre à notre place et que  quelqu’un lui fait tout ce qu’il est en train de nous  faire subir. Que  peut- il  sentir ?  S’il trouve que ce qu’il est en train de faire est convenable,  qu’il continue de le  faire. Mais s’il trouve que cela est inhumain, qu’il nous rétablisse dans notre droit car nous avons des informations que l’argent est disponible. Mais,  le problème  est que nous ne savons pas son usage », ajoute notre source.

Nos sources au sein de l’ENAB révèlent que très récemment le directeur de la dite équipe a sensibilisé ces employés pour entamer la troisième saison culturale sans même contrat comme ils le font chaque fois qu’ils débutent une nouvelle saison.

Contacté à ce propos par la RPA, Ir Jean Claude NGWEBU,  le directeur de l’ENAB, est resté injoignable.

Les démobilisés handicapés de guerre réclament les titres de propriétés de leurs maisons

Les démobilisés handicapés de guerre réclament les titres de propriétés des maisons qui leur ont été construites par le gouvernement du Burundi et financé par  la banque mondiale. Ils reprochent au directeur général du département des anciens combattants de ne rien faire pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits.

Ces démobilisés handicapés de guerre sont au nombre de 150. Ils ont bénéficié de 150 maisons construites dans 11 provinces sous forme de village. Chaque maison est composée d’un salon et trois chambres, d’une cuisine et d’une toilette. Elles ont été également alimentées en courant électrique. Les cérémonies de remise de ces maisons aux bénéficiaires ont été rehaussées par la présence de l’ancien président de la république, feu Pierre Nkurunziza. C’était en province Makamba, le 19 juin 2014.  Depuis ce jour jusqu’aujourd’hui, les occupants de ces maisons n’ont pas encore eu les titres de propriétés, déplore un de ces handicapés de guerre. « Ces maisons nous ont été offertes, il y a 8ans.  Mais, nous n’avons pas encore eu les titres de propriétés. On se pose ici la question de savoir à qui ils vont donner ces titres de propriétés s’ils refusent de les délivrer aux ayants droit. C’est très inquiétant ».   

Ces handicapés de guerre reprochent au directeur général du département des anciens combattants, le colonel Oscar Nzikoruriho, de ne rien faire pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits. « Depuis sa nomination à  la direction générale des anciens combattants en 2015, notre dossier a cessé d’avancer. Le colonel Nzikoruriho Oscar ne nous aide en rien. Il n’accepte pas de nous recevoir pour écouter nos doléances. Cela est vraie monsieur le journaliste. Une lettre qui lui a été adressée qui parle de nos revendications est tombée dans les oubliettes », poursuit cet ancien combattant.

A part qu’il met peu d’importance aux doléances des sujets dont il est responsable, le colonel Oscar Nzikoruriho est également reproché de lancer des mots choquants aux personnes qui parviennent à le côtoyer. « Il a dit aux handicapés de guerre de site de Burengo à Ngozi qu’il est bien portant grâce aux handicapés de guerre. A ceux du site Rumonge, il leur a indiqué qu’ils veulent manger de l’huile tout en ignorant d’où proviennent  les palmiers à huile. Vous imaginez combien il se moque de nous ? Lui, il est bien portant. Mais nous, nous avons gâchés notre vie sur le champ de bataille. Pour qui il garde nos titres de propriétés ? A nos petits enfants ?  Nous avons conclu qu’il a voulu montrer que ces maisons appartiennent au ministère de la défense nationale.  Ce qui n’est pas du tout vrai », se lamente –t- il.

Ces handicapés de guerre qui réclament les titres de propriétés des maisons qui leur ont été construites par la banque mondiale en collaboration avec le gouvernement du Burundi sont des militaires de l’ancienne armée ex-FAB et des anciens combattants des partis et mouvements politiques armés, PMPA. La rédaction de la RPA a essayé de joindre le colonel Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée burundaise, pour de plus amples éclaircissements à ce sujet sans y parvenir.

Les habitants de Rugombo sont sous contrainte de payer des contributions.

Les habitants de la commune Rugombo en province Cibitoke s’insurgent contre les menaces qu’ils subissent pour les contraindre à payer  la contribution de développement communal. Ceux qui n’ont pas encore donné la somme ne peut faire aucune activité à tel point que les administratifs leur interdisent même de puiser de l’eau.

Depuis ce lundi, les habitants de la commune Rugombo sont contraints de contribuer à hauteur de 2000 francs burundais par maison. Une contribution dite de développement communal. Un communiqué de l’administrateur de cette commune appelant la population de Rugombo à contribuer est passé dans les églises ce dimanche.

Selon les informations que nous détenons des habitants de Buhinyuza, la vie devient difficile pour celui qui n’a pas encore contribué. « Vue comment cet argent est en train d’être collecté, les administratifs à la base qui effectue ce travail exige un reçu de paiement pour accéder au robinet public ou à tout autre chose dont tu as besoin. Donc, celui qui ne paie pas cet argent se voit refusé certains  services, précise une source.

Ces habitants ne comprennent pas pourquoi ils sont appelés à contribuer alors que l’Etat verse aux communes le budget de fonctionnement. « Nous sommes vraiment tourmentés. Nous menons une vie difficile et nous exiger de payer 2000 francs burundais par ménage alors que l’Etat donne un budget de fonctionnement aux communes n’est pas compréhensible. Nous voudrions demander pourquoi c’est la population qui est pauvre qui doit aider l’Etat au lieu du contraire », s’interroge notre source.

Dans le budget général de l’Etat, le gouvernement prévoit un budget annuel de fonctionnement des communes qui s’élève à 500millions par commune.

Contacté à ce propos, Gilbert MANIRAKIZA, administrateur de la commune Rugombo, n’a pas voulu s’exprimer 

A Buraza, le recrutement d’enseignants est émaillé d’irrégularités.

Les habitants de la commune Buraza en province Gitega signalent que l’activité de dépôts des candidatures aux postes d’enseignants a été émaillée d’irrégularités. Seuls les dossiers des anciens bénévoles ont été reçus. Pourtant,  nulle part dans le dossier d’appel d’offre le bénévolat était  présenté comme une condition exigée.

Dans différentes provinces du Burundi, ceux qui  veulent embrasser la carrière d’enseignement répondent à l’appel d’offre d’emploi en déposant leurs  dossiers de candidature.  En commune Buraza, cette activité de dépôt des dossiers des  candidats  a débuté mardi pour se terminer jeudi de la semaine dernière. Une activité que les habitants de cette commune  affirment avoir été  entachée d’irrégularités car, ajoutent-ils,  seuls les dossiers de ceux qui étaient des bénévoles ont été reçus. Cet habitant témoigne. « Nous, on nous a dit que seuls les dossiers des anciens bénévoles sont recevables. Ça nous a déplus.

Pourtant, nos sources affirment que la preuve d’avoir été bénévole ou pas n’était pas une condition mais  plutôt une information à  mentionner  dans  le dossier. « Chez nous en commune Buraza,  on demandait un dossier composé de diplôme, attestation de résidence et un certificat qui prouve que tu as été bénévole. Mais,  ce certificat de bénévolat n’était pas une pièce obligatoire  pour que le dossier soit reçu », ajoute cet habitant.

Dans  d’autres communes  de cette province Gitega, ce certificat de bénévolat n’est pas exigé. Ces habitants  de Buraza demandent  que la loi soit respectée  de la même façon dans tout le pays et que tous les candidats  éligibles aient  les mêmes chances de concourir à ces postes d’enseignants

La rédaction de la RPA a essayé de joindre Jean  Marie NDAYAHOZE , directeur de l’enseignement en commune Buraza et le directeur de l’enseignement en province Gitega ,  mais sans succès.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 303 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech