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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Burundi dans l’incapacité de confectionner des passeports ?

Avoir un passeport actuellement est un sérieux problème au Burundi. Ceux qui sollicitent ce document indiquent qu’ils l’attendent en vain depuis deux mois. Jusqu’à présent, la Police de l’Air et des Frontières, PAFE en sigle, ne s’est pas exprimé sur ce problème.

Depuis le mois d’octobre 2021, les grognes se multiplient  au sein de ceux qui veulent obtenir un passeport. Selon nos sources, seules les personnes qui ont urgemment besoin de ce document de voyage sont servis. ‘’ Ne pas avoir accès au passeport nous perturbe vraiment. Malheureusement, personne ne veut nous expliquer où réside le problème car la situation est ainsi depuis le mois d’Octobre. Seuls ceux qui ont des urgences sont servis. C’est le cas des malades, et des prélats.’’ Témoigne une des personnes qui attendent en vain d’être servi.

Certaines sources disent que ce retard serait dû au fait que le marché de confection des passeports est passé d’un groupe à un autre, ce qui aurait perturbé cette activité. ‘’ Il se pourrait que tout ceci soit le résultat de la passation du marché de confection des passeports d’un groupe à un autre. Le problème des passeports n’est plus un secret pour personne. Actuellement tu peux déposer ton dossier et passer entre un et deux mois sans avoir ton passeport.’’ Révèle un de nos sources.

Les sources de la RPA au sein de la Police de l’Air, des Frontière et des Etrangers PAFE en sigle indiquent que ceux qui ont déposé leurs dossiers devront attendre jusqu’au mois de février 2022 pour pouvoir récupérer leurs passeports.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de la PAFE pour de plus amples explications.

L’administrateur de Gihanga prive les riziculteurs de leur canal d’irrigation

Les riziculteurs de la commune Gihanga de la province Bubanza accusent l’administrateur communal d’user de son pouvoir pour les empêcher d’irriguer leurs champs. Selon ces habitants de Gihanga, cette autorité communale a fait dévier un canal d'eau pour irriguer uniquement ses propres plantations.

Les propriétaires des champs de riz situés dans la  localité de Kinywanuma  en zone et commune Gihanga  de la province Bubanza ne décolèrent pas. Estimés à plus de 500, ces habitants indiquent que depuis plus d’une semaine, Léopold Ndayisaba,  administrateur de la commune Gihanga, aidé par des imbonarakure, a fait dévier les eaux qu’ils  utilisaient pour l’irrigation de leurs champs vers ses propres plantations se trouvant dans la forêt  de la Rukoko. ‘’ Nous avons un problème suite à un comportement indigne et égoïste de l’administrateur de notre commune. L’eau  qui   commençait à s’accumuler pour irriguer nos champs a été déviée vers ses champs qui sont à Rukoko. Pour le moment, il nous dit que personne n’a le droit d’utiliser cette eau de Kinywanuma. Comme conséquence,  les plants de riz commencent à s’assécher. Nous sommes déboussolés.’’ Fulmine ce cultivateur.

Pour le moment, ce canal d’irrigation est jalousement surveillé par des imbonerakure. Ces riziculteurs demandent au président de la République de s’impliquer. ‘’ Il a pris  les imbonerakure et les a placé sur ce canal. Si quelqu’un passe par là, ces imbonerakure lui sautent dessus croyant qu’il veut changer la direction de ces eaux. Nous sommes attristés par ce comportement  car beaucoup de familles enregistrent des pertes. Alors, nous demandons au président  de la République de lancer un appel à l’administrateur de Gihanga pour qu'il arrête de se comporter de manière égoïste. ‘’ Implore cet autre riziculteur.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas  pu joindre Léopold Ndayisaba,  administrateur  de la commune Gihanga, pour de plus amples explications.

La délocalisation de la population de Gasenyi-Nyakabondo s'écarte des objectifs préalables.

Les propriétaires des parcelles se trouvant à Gasenyi- Nyakabondo où a été érigée la présidence de la république et dans ses environs ne décolèrent pas. Et pour cause, ils trouvent  que les raisons de réquisition de leurs propriétés par l’Etat ne sont plus fondées. Cette population fait savoir que non seulement leurs parcelles vont bientôt être attribuées à des hauts fonctionnaires de l’Etat, mais aussi la majorité n’ont jusqu’à présent pas reçu les frais d’indemnisation.

L’élément déclencheur des frustrations de la population de  Gasenyi-Nyakabondo, propriétaires des parcelles environnantes de la présidence,  c’est la correspondance de ce 08 décembre du Chef de cabinet civil du Président de la République, Gabriel Nizigama. Cette lettre transmise aux ministres ayant l’environnement et les infrastructures dans leurs attributions indique que dans ces parcelles seront érigées la résidence du Numéro Un burundais ainsi que les maisons des hauts fonctionnaires de l’Etat.

Dans une conférence de presse animée ce dimanche 26 décembre, Emmanuel Niyongabo, représentant des propriétaires de ces parcelles, fait savoir que l’utilité publique avancé comme motif de réquisition de leurs propriétés n’est plus fondée. "Les objectifs de cette délocalisation ne servent pas tous l’intérêt public. Ici nous donnons l’exemple de l’octroi de ces parcelles aux hauts fonctionnaires de l’Etat alors qu’il n’est pas évident qu’ils resteront tous dans la fonction publique. Nous avons donc constaté que cette décision est injuste car elle a pour finalité de nous déloger de nos parcelles pour les donner aux tierces personnes", explique Emmanuel Niyongabo.

Dans ladite correspondance, Gabriel Nizigama soutient que les indemnisations ont été octroyées aux propriétaires des parcelles d’une superficie de 160 hectares. Des allégations réfutées par cette population qui fait savoir que  seuls ceux qui possédaient les parcelles dans lesquelles a été érigée la présidence en ont été bénéficiaires. Cette population dénonce également la violation du décret présidentiel concernant ces parcelles ainsi que l’absence de clauses sur le délai d’exécution dudit décret. "La loi foncière stipule que si l’Etat 12 mois sans avoir débuté les travaux, les anciens propriétaires ont le droit d’occuper encore une fois les terres, et de rembourser les indemnisations de leur gré. Maintenant, ça fait 7 ans. De plus, ce décret ne précise pas le délais de son exécution", s'indigne le représentant du comité.

Pour le moment, cette population de Gasenyi-Nyakabondo, une localité située en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, regrette que la commission chargée d’analyser les questions relatives aux alentours de la présidence n’ait pas pris en considération leurs doléances. Elle demande aux autorités habilitées de trouver solution à ce problème.

Un administratif s’érige en hors-la-loi à Nyanza-Lac

Le chef de la colline Bukeye en  commune Nyanza-lac de la province Makamba est accusé par ses gouvernés d’être à la tête du commerce des boissons prohibées. La police de son côté est accusée d’être complice de cet administratif.

Il s’appelle Ramsès Ndayisaba. Chef de la colline Bukeye, il est plus connu sous le sobriquet de PARE. Chez lui, les gens sont toujours ivres. C’est suite à la consommation des boissons prohibées. ‘’Tu trouves un bon nombre de gens en train de boire. La plupart d’entre eux sont souvent inconscients, tellement ils abusent de ces boissons.   C’est à se demander s’il y a des gens qui sont au-dessus de la loi. Partout ailleurs on est en train d’interdire  la consommation de boissons Jaribu et autres, pourquoi alors cet administratif n’est pas inquiété alors qu’il vend des boissons locales très prohibées ?’’ Témoigne un de ses voisins

Les boissons les plus consommées dans ce bistrot appartenant à cet administratif  sont entre autres le Kanyanga et l’Umudiringi. Ce qui étonne  ses administrés, c’est que ça se fait au vu et au su de la police sans que cette dernière ne bronche. ‘’ On dirait que notre colline  est une colline indépendante. Imaginez  un chef de quartier qui s’adonne à la vente de boissons prohibées comme umudringi et Kanyanga  et la  consommation se fait en plein jour  sans que la police intervienne. Finalement nous avons quel genre de gouvernement puisque même les administratifs sont devenus des hors la loi ?’’Regrette cet habitant de la place.

La population demande alors l’intervention des administratifs au plus haut  niveau communal. La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Ramsès Ndayisaba pointé du doigt par la population. Quant à Marie-Goreth Iradukunda, administrateur communal de Nyanza-Lac, son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

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