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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les manquements du Directeur provincial de l’éducation à Muyinga dénoncés par ses subalternes.

Certains directeurs et enseignants de la province de Muyinga accusent leur directeur provincial de l’enseignement de trainer les pieds pour donner des rapports au ministère de tutelle. Cette attitude   a un impact sur l’éducation et les   primes qu’ils devraient bénéficier.

Les directeurs et les enseignants de Muyinga font savoir qu’il y a des directeurs de certaines écoles qui assurent l’intérim depuis cinq ans. Notre source indique que  la cause est que le directeur provincial de l’enseignement ne transmet pas des rapports à temps. « Ils se plaignent contre leur directeur provincial parce qu'il ne donne pas des rapports à temps au ministre de l’éducation pour que leurs droits soient honorés. Ces plaintes émanent surtout des directeurs des écoles puisqu’ ils  sont les premières victimes. Par exemple, il y a des directeurs qui assurent l’intérim depuis plus de cinq ans. Dans ce cas, ils ne peuvent pas bénéficier de la prime de fonction. Ces directeurs sont nombreux », révèlent un habitant de Muyinga.

A côté ce problème, ces enseignants font  savoir que leur directeur provincial ne se soucie pas du remplacement  de ceux qui sont en retraite ou  qui n’exercent plus ce métier. « En cas de remplacement, cette procédure n’est pas respectée dans notre province de Muyinga . Ceux qui n’exercent plus de même que ceux qui sont en retraite ne sont pas remplacés. L’exemple est celui de l’Ecofo Kayenzi  de la direction communale de Muyinga. Un enseignant de la 7ème  année a déserté mais son poste est toujours vacant. Ceux qui vont à la retraite sont nombreux mais ils ne sont pas remplacés. Pourtant, c’est lui qui devrait donner le rapport au ministre pour qu’ils soient remplacés », ajoute cet habitant.

Ces directeurs et enseignants de Muyinga demandent que tous ces problèmes soient résolus.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le directeur provincial de l’éducation de la province de Muyinga.

Le comportement du ministre Ibrahim Uwizeye décrié par la population.

Les habitants de la mairie de Bujumbura dénoncent l’attitude de certaines hautes autorités du pays qui usent de leur pouvoir pour s’accaparer du peu de carburant disponible sur les stations-services au détriment du citoyen Lambda. Ces habitants trouvent cette attitude injuste et demandent à ces autorités de penser à ceux qui passent toute la journée sur les files d’attente.

Ce mercredi 14 heures 30 minutes, le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Ir Ibrahim Uwizeye, a dépêché son chauffeur à la station-service dénommée Interpétrol située au quartier asiatique tout près de Ciné Caméo pour prendre du carburant. 1500 litres ont été pompés et remplis dans 75 bidons que ce chauffeur a ensuite embarqués dans ce véhicule du ministre à la grande désolation des citoyens qui avaient passé des heures en attente de ce produit. Ces habitants trouvent cette attitude injuste et demandent à cette autorité de penser aux citoyens lambda qui passent toute une journée en attente d’être servis. « Ça,  c’est une forme de violation des droits de l’homme dont le ministre est responsable. On laisse tout autre chose pour passer toute la journée sur les files d’attentes et voilà il vient pour tout prendre dans un laps de temps. Nous demandons aux responsables des stations-services d’arrêter cette attitude injuste et aux dignitaires qui se comportent de cette manière de couper court à ce genre de comportement qui dénigre le simple citoyen », s’est plaint un citoyen.

Les habitants de la mairie de Bujumbura victimes de cette injustice indiquent que cette quantité de  carburant octroyée de cette manière serait sans doute celle vendue au marché noir à un prix exorbitant. « Nous sommes sûr et certain que ce carburant va être vendu à Buyenzi. Ces autorités l’achètent à 2700 francs le litre pour le revendre à 6000 francs. C’est vraiment de la honte dans un pays qui se déclare un état de droit », ont ajouté d’autres citoyens sur place.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Ir Ibrahim Uwizeye.

Les employés du privé risquent de perdre l’emploi faute de moyens de déplacement.

Certains employés des entreprises privées du Burundi craignent d’être renvoyés de leur travail à cause des retards liés au manque de bus. Leurs employeurs leur donnent souvent des  mises en garde.

 « Quand nous les expliquons que nos retards sont ds à la pénurie du carburant qui se remarque dans le pays, ils ne nous comprennent pas », ce sont dans ces termes que se lamente l’un des employés des entreprises privées du Burundi qui déplore la façon dont le manque des bus ne dit rien à leurs employeurs.

Selon ces employés, ils sont actuellement dans des disputes permanentes avec leurs patrons du fait qu’ils sont souvent en retard. Malgré leurs explications, leurs employeurs les menacent par des correspondances de mise en garde selon cet employé. « Nous les habitants de la mairie de Bujumbura, surtout nous qui exerçons dans les entreprises privées, nous sommes toujours en conflit avec nos employeurs à cause du manque de carburant. Certains parmi nous ont déjà reçu des correspondances de mise en garde qu’ils vont nous renvoyer ou suspendre nos contrats si nous continuons à nous présenter en retard au travail. Nos employeurs disent qu’ils ne peuvent pas tolérer un retard du lundi au vendredi ».

Pire encore, ils ne trouvent plus du temps suffisant pour être avec leurs familles. Ils se réveillent très tôt le matin à la recherche des bus. Ce qui ne les empêche pas malheureusement de risquer de perdre leur travail comme l’indique cet employé de l’entreprise Econet-Leo. « Cela arrive au moment où nous avons même abandonné nos familles du fait que nous nous réveillons très tôt le matin pour aller attendre les bus afin de nous présenter à l'heure au travai . Mais,  ça ne marche pas. Parfois, nous arrivons à la maison à 21 heures ou encore à 22 heures à cause de la carence de bus. Mais voilà pour le moment, nous risquons même de perdre notre travail. La vie devient compliquée. Que le gouvernement fasse quelque chose. Moi,  je travaille chez ECONET-LEO mais je vois que la mesure du ministre de l’intérieur va nous faire perdre notre travail ».

Les sources de la RPA au sein des entreprises privées indiquent que la plupart des employés  utilisaient les motos et les vélos pour se rendre au travail. Des moyens de transport qui ne sont plus autorisés suite à la mesure du ministre de l’intérieur, Gervais NDIRAKOBUCA, interdisant les vélos, motos et tuk-tuks dans une grande partie de la ville de Bujumbura. La mesure a été aggravée par la carence du carburant qui est devenu un casse-tête au Burundi.

Les fonctionnaires du privé sacrifiés par la réforme des pensions.

La nouvelle loi portant réforme des pensions des retraités exclut les fonctionnaires du secteur privé. Déjà dépendants en partie des contributions des privés, les fonctionnaires de l'Etat bénéficieront d'une augmentation de la pension. Une augmentation qui nécessite des fonds qui ne sont pas jusque- là  disponibles.

Les fonctionnaires de l'Etat affiliés à l'INSS qui recevront une pension égale à leur dernier salaire dépassent 55 000 personnes. C'est-à-dire celles retraitées en 2020, en 2021 et celles qui partiront cette année.

Selon les statistiques de l'Institut National pour la sécurité sociale, les fonctionnaires de l'Etat affiliés à l'INSS s'évaluent à presque 200 000. Donc plus 150 000 affiliés, retraités avant l'an 2020, bénéficieront aussi d'une augmentation de la pension.

A part les cotisations de ses affiliés, lesquelles cotisations permettaient jusque- là à l'INSS de verser les pensions à tous ses membres, le gouvernement a déjà promis une enveloppe de 20 milliards par an qui permettra d'augmenter les pensions qui étaient en dessous de 30 000 francs burundais par mois.

La provenance des fonds qui permettront de majorer les pensions des retraités à partir de 2020 et de ceux partis avant l'année 2020 mais qui percevaient une pension mensuelle supérieure à 30000 francs reste inconnu.

L'article 12 de la nouvelle loi précise qu'un décret mettra en place les modalités d'alimentation et de gestion d'un fonds de roulement et d'un fonds de réserve de sécurité en vue d'assurer l'équilibre financier de l'organisme débiteur des prestations mais aussi la pérennité de la réforme.

Cet organisme est l'INSS. Ses caisses sont alimentées grâce aux cotisations de ses affiliés  à savoir les fonctionnaires du secteur public, du secteur privé et du secteur para- étatique.

Les fonctionnaires des deux derniers secteurs ne sont pas concernées par la nouvelle loi alors qu' ils regroupent le plus grand nombre d'affiliés qui contribuent pour une grande partie aux fonds de l'INSS.

39% des affiliés de l'INSS sont les fonctionnaires de l'Etat. 61% qui restent sont du secteur privé. Ces derniers contribuent à hauteur de 66% alors que les fonctionnaires de l'Etat ne donnent que 34% des fonds.

Selon toujours les statistiques de l'INSS, les fonctionnaires publics consomment plus qu'ils ne cotisent. Ils cotisent 34% des fonds et en consomment 41%.

Déjà jusque- là, l'INSS pioche dans les cotisations des fonctionnaires du secteur privé pour totaliser les pensions des fonctionnaires de l'Etat.

Cette réforme inquiète donc les fonctionnaires du privé. Non seulement, ils ont été exclus de cette réforme appréciée par plusieurs, mais aussi, ils craignent que leurs cotisations ne soient utilisées pour cette fin.

Alors que les fonctionnaires de l'Etat attendent la sortie des ordonnances d'application pour pouvoir jouir de ces augmentations, les fonctionnaires du secteur privé, eux, ont la promesse que leurs pensions seront augmentées au début de l'an 2023 à un niveau qui n'est pas encore précisé.

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