Les commerçants du marché Bujumbura City Market ont suspendu les activités depuis ce mardi. Ils dénoncent la mesure de hausse des frais de location des stands. Ils disent que ces frais de location ont été revus presque au double. Ces commerçants s'indignent aussi de voir que le propriétaire de ce marché leur a interdit d'élire leurs représentants.
Les frais de location de toutes les échoppes et stands du marché dit chez Sion situé en zone urbaine de Ngagara ont été revus à la hausse depuis ce mois de janvier. Pour les stands de moins d'un mètre sur un mètre où sont vendus les habits, les frais de location sont passés de 1000 à 1500 francs par jours. Et pour certains magasins, les frais de location sont passés de 400 à 700 milles tandis que pour une autre catégorie ces frais sont passés de 130 à 180 milles francs.
Ces commerçants déplorent que le propriétaire de ce marché du nom de Sion ait catégoriquement refusé de leur accorder les audiences pour s'entretenir afin de trouver une solution à ce problème. Au paravent, les commerçants qui se sont entretenus avec la Rpa disent qu'il y avait un comité de représentants des commerçants qui leur aider à faire leurs réclamations. Mais, soulignent-ils aujourd'hui le propriétaire du marché leur a interdit de se choisir des représentants. Ils disent avoir opté de suspendre les activités pour protester contre cette hausse des frais de location. Pour eux, même leurs activités vont tant bien que mal à cause de la pandémie à Covid-19. « On a tous suspend nos activités parce qu’il a revu à la hausse le prix pour tous les stands .Ces prix ont monté d’une façon exponentielle. Avec ces prix, on se retrouverait en train de travailler à perte. On a alors tous suspendu les activités sauf ceux qui n’étaient pas au courant. On a à plusieurs reprises demandé des négociations mais comme il nous a interdit de former un comité qui puisse nous représenter, on a essayé de lui envoyer des correspondances lui demandant de revenir sur sa décision de revoir à la hausse les prix de loyer mais il a ignoré nos doléances », ont- ils précisé.
Ces commerçants disent qu'ils vont suspendre les activités dès ce mardi jusqu'à mercredi pour essayer de le contraindre afin d'écouter leurs doléances.