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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un recrutement à la FENACOBU teinté d’irrégularité.

Le personnel de la Fédération Nationale des Coopecs du Burundi, FENACOBU en sigle, dénonce les irrégularités dans le recrutement du nouveau Directeur Général de cette Fédération. Ce personnel accuse le conseil d’administration de la FENACOBU d’avoir investi un des employés de cette Fédération à ce poste en violation des dispositions relatives au recrutement.

 Après que la Fédération Nationale des Coopecs du Burundi FENACOBU en sigle ait lancé un avis d’appel d’offre au poste de la Direction Générale de cette Fédération au remplacement du directeur général qui a terminé son mandat depuis un certain temps, le personnel de la FENACOBU accuse le conseil d’administration de cette Fédération d’avoir investi à ce poste un certain Theogène Ndayisenga, actuellement responsable du service informatique au sein de la FENACOBU, en violation des dispositions relatives au recrutement du personnel comme l’indique un des employés de cette Fédération.   « Ce recrutement a été fait en violation de loi car on ne sait pas les candidats qui ont été sélectionnés pour passer le test. Tout a été fait dans la discrétion. Normalement, on devrait afficher les noms des candidats qui ont été présélectionnés et ces derniers devraient faire le test écrit et puis l’interview. Tout cela n’a pas été fait. Ce qui nous a surpris est d’apprendre qu’un des employés de la FENACOBU, responsable du service informatique, a été retenu par le conseil d’administration comme étant le meilleur des candidats à occuper ce poste. C’est vraiment de la honte ce qui se passe au sein de la FENACOBU ». 

Le personnel de la FENACOBU fait savoir qu’il ne comprend pas comment  l’informaticien, Theogène Ndayisenga, a été retenu au poste du directeur général de cette Fédération au moment où la détention d’un diplôme universitaire en économie était l’un des critères de sélection. « Il n’est pas compétant dans la gestion des banques car son diplôme n’est pas compatible aux responsabilités qui l’attendent. Nous pensons que même si dans l’appel d’offre il n’y a pas eu des candidats qui ont fait l’économie, rien ne pourrait empêcher à la FENACOBU de relancer l’appel d’offre. On a besoin des éclaircissements », précise un des employés de la FENACOBU.

Apres avoir retenu le nom de Theogène Ndayisenga comme étant le nouveau directeur général de la FENACOBU, le conseil d’administration de cette Fédération a contacté le Banque de la République du Burundi, BRB, en charge des questions en rapport avec la gestion des banques et des microfinances pour validation. Mais, cette dernière s’est réservée de valider le nom de cet informaticien. En complicité avec le député élu en province Muyinga du nom de Rédempteur Gahitira, le conseil d’administration de la FENACOBU serait en train de convaincre les responsables de la BRB afin que Theogène Ndayisenga soit investi à tout prix au poste de directeur général de la FENACOBU.  Le personnel de cette Fédération demande à la BRB de ne pas valider un candidat retenu en violation de dispositions relatives au recrutement du personnel.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le président du conseil d’administration de la FENACOBU pour de plus amples éclaircissements à ce sujet.

Grève des commerçants de Bujumbura City Market

Les commerçants du marché Bujumbura City Market ont suspendu les activités depuis ce mardi. Ils dénoncent la mesure de hausse des frais de location des stands. Ils disent que ces frais de location ont été revus presque au double. Ces commerçants s'indignent aussi de voir que le propriétaire de ce marché leur a interdit d'élire leurs représentants.

Les frais de location  de toutes les échoppes et stands du marché dit chez Sion situé en zone urbaine de Ngagara ont été revus à la hausse depuis ce mois de janvier. Pour les stands  de moins d'un mètre sur un mètre où sont vendus les habits, les frais de location sont passés de 1000  à  1500 francs  par jours. Et pour certains magasins,  les frais de location sont passés de 400 à 700 milles tandis que pour une autre catégorie ces frais sont passés de 130 à 180 milles francs.

Ces commerçants déplorent que le propriétaire de ce marché du nom de Sion ait catégoriquement refusé de leur accorder les audiences pour s'entretenir afin de trouver une solution à ce problème. Au paravent, les commerçants qui se sont entretenus avec la Rpa disent qu'il y avait un comité de représentants des commerçants qui leur aider à faire leurs réclamations. Mais, soulignent-ils aujourd'hui le propriétaire du marché leur a interdit de se choisir des représentants. Ils disent avoir opté de suspendre les activités pour protester contre cette hausse des frais de location. Pour eux,  même leurs activités vont tant bien que mal à cause de la pandémie à Covid-19. « On a  tous suspend nos activités   parce qu’il a revu  à la hausse le prix pour  tous les stands .Ces prix  ont  monté d’une façon exponentielle. Avec ces prix, on se retrouverait en train de travailler à perte. On a alors tous suspendu les activités sauf ceux qui n’étaient pas au courant. On a  à plusieurs reprises demandé  des négociations mais comme  il nous a interdit de former  un comité qui  puisse nous représenter, on a essayé de lui envoyer des  correspondances lui demandant de revenir sur sa décision de revoir à  la hausse les prix de loyer mais il a ignoré  nos  doléances », ont- ils précisé.

Ces commerçants disent qu'ils vont suspendre les activités dès ce mardi jusqu'à mercredi pour essayer de le contraindre afin d'écouter leurs doléances.

9 ans après, la réhabilitation du marché central de Bujumbura est toujours attendue.

Chaque 27 janvier, les Burundais se souviennent de l’incendie qui a ravagé le marché central de Bujumbura et réduit en cendres les marchandises qui s’y trouvaient. Malgré les promesses de différentes autorités, les Burundais ainsi que les anciens commerçants de ce marché ont attendu  la réhabilitation de ce marché mais en vain.

Le 27 janvier 2013 est la date maudite qui restera gravée dans les cœurs des milliers de burundais qui ont perdu leurs marchandises dans l’incendie qui a ravagé le marché central de Bujumbura.

Cet incendie s’est déclenché un dimanche matin. Ce jour, des cris et beaucoup de larmes coulaient dans la population en général et surtout chez les commerçants qui avaient des marchandises à l’intérieur de ce marché. Ils étaient venus en courant quand ils avaient entendu que ce marché était en feu.

Dans la désolation totale, ils regardaient les flammes de ce vaste incendie se propageaient dans tout le marché jusqu’à la toiture sans pouvoir intervenir pour sauver leurs biens. Un gros nuage de fumée noire s’apercevait au-dessus de ce marché Les citoyens des quartiers environnants ce marché regardaient ce spectacle malheureux avec une grande affliction car ce marché était le grenier du pays et faisait vivre des milliers de familles burundaises. La plupart des commerçants était plongé dans un grand désespoir du fait qu’ils n’avaient pas encore terminé de s’acquitter des crédits contractés dans les banques et se demandaient comment ils allaient survivre avec leurs familles.

Les larmes de ces milliers de citoyens n’ont pas été séchées jusqu’à présent car, même si les différentes autorités burundaises dont le président de la République, feu Pierre Nkurunziza, avaient promis la reconstruction d’un marché moderne, 9 après, cet ancien marché est toujours en état déplorable d’ordures. La plupart des citoyens conclut que les dirigeants du Burundi ne se préoccupent pas de l’intérêt général du peuple et que ce marché n’a pas pris feu par accident comme l’a confirmé le gouvernement burundais mais a plutôt été incendié par méchanceté. Ces citoyens le disent en s’appuyant sur le discours tenu au mois de mars 2013 par Edouard Nduwimana à l’époque ministre de l’intérieur qui a déclaré que c’est la volonté divine qui a fait que ce marché prenne feu afin qu’un nouveau marché moderne soit construit. De plus, les informations dont détenait la RPA en rapport avec les deux experts gendarmes de nationalité française qu’a fait venir le gouvernement burundais afin de mener des enquêtes pour faire connaitre ce qui est à l’origine de l’incendie de ce marché, ces derniers ont indiqué dans leur rapport final qu’ils n’ont pas eu de temps suffisant et d’informations suffisantes pour affirmer que l’incendie du marché de Bujumbura est d’origine criminel ou accidentel.

Ce qui frustre les Burundais en général est qu’après toutes ces années la vérité sur cet incendie du marché n’a pas été élucidée alors qu’il a causé aux Burundais et au Burundi des pertes économiques énormes.

Destruction des champs des réfugiés burundais se trauvant à l’extérieur du camp de Nyarugusu.

Les champs des maïs   à l’extérieur  du camp de Nyarugusu   en Tanzanie appartenant aux réfugiés burundais   ont été détruits ce lundi. Une destruction méchante intervenue  après celle des cultures se trouvant à l’intérieur    au début de ce mois.

La matinée de ce lundi, les Basungusungu chargés de la sécurité et les responsables du camp de Nyarugusu ont détruit les champs de maïs situés à l’extérieur du camp. Ces champs appartenaient aux réfugiés burundais. Ces derniers font savoir qu’ils sont dépassés par ces persécutions  alors que les autres réfugiés d’autres nationalités sont tranquilles. « Nous sommes vraiment tristes et avons  du chagrin. Au moment où je vous parle,  les champs dans lesquels il y avait du maïs sont  presque un désert. On n’y peut rien trouvé. Alors, comme nous sommes sous la responsabilité du HCR, qu’il trouve une solution. Si la situation reste comme telle,  ça sera vraiment désolant. Ce qui est étonnant,  on persécute les Burundais seulement. Les congolais sont en paix. Leurs champs de bananes et maïs n’ont pas été touchés. Les  burundais basungusungu quand nous leur demandons pourquoi ils  s’associent à ceux qui nous persécutent disent qu’ils n’ont pas le choix et  que c’est un ordre. Nous sommes désespérés », raconte un réfugié.      

Les cultures de bananes et colocases appartenant aux réfugiés burundais ont été également  détruites au début de ce mois de  janvier.

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