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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des nids de poules jonchent la RN3.

La route nationale numéro 3 dite route Bujumbura-Rumonge est sérieusement endommagée depuis près de 2 ans. De  larges  nids de poules  s’observent  le long de cette route sur le tronçon Mutuelle de la fonction publique - Ruziba de la zone Kanyosha. Les usagers de cette route estiment  que les responsables du secteur routier  semblent l’avoir délaissé et demandent plutôt  sa réhabilitation.

La partie la plus altérée de cette route  est située entre le bâtiment de la mutuelle de la fonction publique en zone Rohero et  Ruziba de la zone de Kanyosha en commune de Muha. Notre source indique que les nids des poules entravant la circulation sur cette route   se sont multipliés  petit à petit et  n’ont jamais été réparés.  «Ça fait longtemps que ces nids de poules ne sont pas réparés. Des nids de poules apparaissent et au lieu de les réparer, on les  laisse. Puis, les autres continuent à  s’étaler et passent un long moment sans être  réparés. Il y a longtemps qu’on n’a pas mis de goudron dans des endroits délabrés dans cette route. Il y a plusieurs trous au niveau du petit séminaire non loin de l’hôpital CMCKA. La situation est pareille à l’école internationale. Ces nids de poules sont très  nombreux parce que les routes n’ont pas  de canalisations.  De l’eau  en provenance des montagnes  se déverse dans cette route et l’abime », a décrit un usager.

Parmi les conséquences de l’altération de cette route, il y a la multiplication des accidents surtout pendant les heures  de pointe. Les usagers de cette route se lamentent parce  qu’ils passent de longs moments pour se rendre au travail. «Les accidents sont très nombreux parce que les conducteurs font des manœuvres pour éviter  ces nids de poule et des fois cognent un autre véhicule. Un autre problème est celui des embouteillages. Pendant des heures de pinte, il y a de longues files.  En conduisant,  ils essaient d’éviter ces nids de poule et les véhicules avancent lentement. En temps normal, on utilisait 15 minutes pour ce trajet. Mais pour le moment,  tu passes une heure à cause de ces nids de poule », ajoute- t- il tout en demandant aux  responsables  du secteur routier de  réhabiliter cette route nationale.

Divergence dans les discours des autorités burundaises sur la gestion de la persistance de la pénurie de certains produits

Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni prône l’installation de nouvelles entreprises privées au Burundi pour faire face à la pénurie des engrais, du sucre, du ciment et d'autres produits. Mais, certaines de ses propositions divergent avec celles d'autres autorités du pays.

Les engrais, les boissons de la BRARUDI, le sucre de la société sucrière du Moso SOSUMO et le ciment de la Burundi Cement Company BUCECO sont trop insuffisantes pour satisfaire la demande dans le pays, selon le premier ministre. Devant le parlement ce vendredi 12 août 2022, Alain Guillaume Bunyoni a préconisé l’importation de ces produits, et partant la possibilité d’ouvrir la porte aux nouveaux investisseurs « Il faut faire en sorte que ces entreprises produisent plus. Il faut également que les investisseurs importent ces produits à l’extérieur du pays en attendant que les productions locales soient à la hauteur de la demande », a-t-il précisé.

Le discours du premier ministre marque un revirement  du gouvernement  car  c’est  ce même gouvernement qui avait dans le passé bloqué l’importation de ces produits qui deviennent de plus en plus rares dans le pays

 Alors que le pays importe une certaine quantité de sucre à l’étranger, l’administrateur directeur général de la SOSUMO, Aloys Ndayikengurukiye, estime que cette importation risque de nuire à son entreprise.  Cité par le journal Burundi Eco, le patron de la Société Sucrière du Moso indique qu’il faut éviter que cette entreprise soit inondée par les importations.

Il estime que le gouvernement devrait plutôt protéger ses propres entreprises.

Le patron du parti Cndd- Fdd à Bubanza impliqué dans le détournement du ciment et de l’engrais pas du tout inquiété.

La population de la commune Bubanza accuse le secrétaire provincial du CNDD-FDD, Alexandre NGORAGOZE, de  détourner de l’engrais qui lui est destiné pour le revendre ailleurs. De plus, il lui est reproché de monopoliser la vente du ciment qui, une fois disponible, est embarqué dans des camions vers une destination inconnue.

Le stock de l’engrais destiné aux agriculteurs de la commune de Bubanza se trouve au bureau de la commune. Selon nos sources au sein des agriculteurs à Bubanza, cet engrais disparait sans que ces agriculteurs soient servis. Les mêmes sources affirment que  les agriculteurs ont eu le courage d’empêcher à Alexandre Ngoragoze d’embarquer cet engrais mardi dernier. Mais après les soulèvements de ces derniers, aucune enquête n’a été diligentée. « Il n’y a aucune enquête en cours. Les habitants n’ont fait qu’arrêter le vol de l’engrais seulement. C’est la population qui  s’est opposeé en disant que l’engrais ne devrait pas quitter la commune. Et Alexandre NGORAGOZE a expliqué que cet engrais était destiné aux associations Sangwe du parti CNDD-FDD alors qu’il allait le vendre à Gihanga », révèle notre source.

Apres avoir constaté que les habitants  se sont soulevés contre lui, Alexandre NGORAGOZE a décidé d’aller cacher cet engrais dans les bureaux de la permanence provinciale du parti CNDD-FDD à Bubanza.

Alexandre NGORAGOZE,  secrétaire provincial du parti CNDD-FDD à Bubanza est également accusé par la population de Bubanza de monopoliser la vente du ciment et de le détourner une fois arrivé à Bubanza vers une destination inconnue. « C’est lui, le patron, avec son partenaire du nom de Batururimi. Ils ont créé une association chargée de vendre le ciment. Cette association est sise près du bureau provincial. Si tôt que le ciment arrive, d’autres véhicules arrivent aussi pour être chargés et l’emmener vers une destination inconnue », ajoute notre source.

Les habitants de la commune Bubanza, membres ou non du parti CNDD-FDD, et ceux sans appartenance politique attendent la visite du président du Burundi, Evariste NDAYISHIMIYE, dans cette province pour lui mettre au courant de tous les malheurs qu’Alexandre NGORAGOZE leur fait endurer.

Les employés de PONA Pharmaceuticals toujours dans l’ignorance de leur statut actuel

Un bras de fer existant entre les actionnaires de PONA Pharmaceuticals cause toujours le blocage dans le paiement des salaires des employés pour le mois de juillet 2022. Dans une correspondance que les employés ont adressée à la direction générale de ladite entreprise en date du 10 août courant, ils ont demandé d’être rétablis dans leurs droits.

 

Dans leur correspondance datée du 10 Août 2022, les représentants des employés de PONA Pharmaceuticals ont rappelé à leur direction générale les promesses non tenues à leur égard. Entre autres promesses figurent les salaires du mois de juillet qu’ils  n’ont pas encore perçus. Ce comité représentatif des employés a aussi rappelé qu’ils ont été envoyés en chômage technique depuis le 28 juin dernier juste le temps que les matières premières commandées  soient disponibles, du moins selon les dire de leur employeur. L’autre promesse non tenue est celle de pouvoir obtenir des crédits à l’approche de la rentrée scolaire pour ceux qui le voulaient. Une promesse qui n’avait pas été  bien accueillie par une partie des actionnaires dont le chef de file est Prosper Hakizimana alias Gisiga. Ce bloc contestataire dont faisait partie Martin Majambere, vice-président du conseil d’administration et bras droit de l’homme d’affaires Gisiga, est même allé jusqu’à destituer le directeur général Emmanuel Bamenyekanye qui avait pris cette décision. Néanmoins, cette destitution sera annulée par le président du conseil d’administration, Elie Ngowenubusa, qui la jugeait illégale vu qu’elle n’avait pas été prise par tous les décideurs.

Les employés craignent une éventuelle révocation

Depuis que les employés de PONA Pharmaceuticals sont en chômage technique, non seulement ils n’ont pas été payés, mais aussi, ceux qui ont sollicité un crédit à la BCAB, ont été signifiés que leur directeur administratif et financier s’y était opposé. Un point qui n’a fait qu’accentuer l’inquiétude de ces employés qui se demandent s’ils sont réellement en chômage technique ou s’ils ont tout simplement été remerciés. Plus grave encore, ces employés disent ne pas comprendre pourquoi aucun d’entre eux n’a encore été rappelé alors qu’une partie des matières premières sont déjà arrivées dans les stocks de la société PONA Pharmaceuticals.

En définitive, les employés déplorent les actions du bloc représenté par l’homme d’affaires Gisiga qu’ils qualifient d’illégales car, violant leurs droits. Pour le moment ces derniers demandent d’être rétablis dans leurs droits et d’être informés de la période de reprise des activités.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu  joindre Elie Ngowenubusa, président du conseil d’administration de PONA Pharmaceuticals pour recueillir sa réaction.

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