Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des conflits fonciers font une victime à Rumonge

Une fille a été blessée à coups de machettes ce lundi suite à un conflit foncier sur la sous-colline Gafumbe de la colline Karagara en commune et province Rumonge. Les habitants de cette localité accusent les responsables de la colline de Karagara d’être derrière ces conflits fonciers et alertent que si rien n’est fait les gens peuvent s’entretuer.

Notre source sur la colline Karagara en commune Rumonge fait savoir que la prénommée Aline a été blessée ce  lundi à coups de machette  au niveau de la tête et du bras par un certain Bakunda suite aux conflits fonciers qui existent entre certains rapatriés de 2005 et les résidents propriétaires des parcelles dans le village de la sous-colline Gafumbe. L’un des habitants raconte. « L’auteur de cette barbarie s’appelle Bakunda, fils d’Amon. Il a blessé à coups de machette Aline surnommée Linette, fille de Sabushimike. Les deux familles avaient un conflit foncier d’une parcelle qui se trouve au village de la sous-colline Gafumbe. La famille d’Amon dit qu’elle veut chasser la famille de Sabushimike de cette parcelle alors que cette dernière se trouve dans le village qui a été octroyé aux citoyens par le gouvernement depuis plusieurs années ».

Les habitants de cette localité accusent les responsables de la colline Karagara de semer la haine entre les rapatriés et les résidents propriétaires des parcelles des villages créés par le gouvernement  en incitant les familles des rapatriés à chasser ceux qui possèdent des parcelles dans ces villages. « Cette situation de conflit foncier est due aux deux responsables de la colline Karagara dont Jedison Hatangimana et Onésime Nizigama qui disent aux rapatriés  que sur les sous-collines Gafumbe et Mambe il n’y a jamais été créé de villages et que personne ne devait dire qu’il est dans sa propre parcelle. C’est cela qui fait que les gens se haïssent et veulent s’entretuer en voulant chasser les autres des parcelles de ces villages alors que ces villages ont été octroyés par l’état. Le nommé Bakunda qui avait blessé à coup de machette Aline, est le frère de Jedison Hatangimana, l’un des responsables de la colline Karagara », révèle un habitant de la localité.

 Ces habitants demandent aux autorités administratives en province Rumonge de suivre de près ces conflits fonciers avant que la situation ne dégénère. « Nous demandons avec insistance aux autorités habilitées de venir résoudre ce problème car nous voyons qu’à tout moment la situation peut dégénérer et qu’elles ordonnent à ces deux responsables de cesser de diviser la population avant qu’elle ne s’entretue », conseille un notable de la place.

La prénommée Aline blessée à coup de machette est en train de recevoir des soins au centre de santé de la zone Buruhukiro en commune Rumonge tandis que son agresseur Bakunda est détenu aux cachots de la brigade Rumonge. A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Onésime Nizigama et Jedison Hatangimana, responsables sur cette colline pour qu’ils répondent aux accusations qui leur sont reprochées.

Début ce mercredi de la démolition des maisons anarchiquement construites en Mairie de Bujumbura.

Les activités ont démarré en commune Ntahangwa et étaient supervisées par les agents de la Mairie de Bujumbura. Néanmoins, des irrégularités se font déjà remarquées. Certains propriétaires avaient eux- même démolis leurs maisons en respectant les normes de l’urbanisme et la mairie les a obligé de reculer encore une fois de quelques mètres sans pour autant indemniser les personnes lésées.

Depuis ce mercredi, la mairie de Bujumbura a commencé la démolition des maisons érigées en violation du règlement de l’urbanisme. Deux mois avant, la mairie avait mis en garde tout propriétaire qui s’était refusé d’exécuter les injonctions émanant du ministère de l’intérieur. Malheureusement, certains habitants regrettent que les agents de la mairie aient exagéré en dépassant largement la distance exigée par l’urbanisme.

Selon nos sources, certains propriétaires qui avaient démolis leurs maisons avant de les réhabiliter au-delà des 6 mètres réglementaires se sont vus sommés de reculer encore de 8 mètres et d’observer ainsi une distance de 14 mètres. D’où leurs grognes vu que les indemnisations sont octroyées sure base des 6 mètres réglementaires. Un des propriétaires  lésés témoigne. « Au début de ce projet, ils disaient aux habitants de laisser six mètres depuis la route principale. Ces derniers ont obtempéré et ont mis ces instructions en exécution.  Par la suite, les habitants ont essayé de réhabiliter ce qui restait de leurs habitations. Mais très récemment, les agents de la mairie sont revenus et ont commencé à mettre des croix sur les maisons nouvellement construites en nous indiquant qu’il fallait finalement laisser 14 mètres. Imaginez-vous par exemple celui qui a démoli sa maison en étage et qui l’avait reconstruite à nouveau pour être par après obligé d’abattre encore les murs. Vous trouvez ça normal ? Si ta parcelle mesure 20 mètres sur 20 ou dix mètres sur 20 et qu’on t’oblige de laisser 14mѐtres, qu’est ce qui va rester de ta parcelle? Même s’ils disent nous avoir indemnisés, c’est faux car cela ne couvre pas les quatorze mètres », déplore un habitant.    

Pire encore, selon ces habitants, même cette indemnisation des 6 mètres n’a pas été donnée à tous les propriétaires concernés. Cet habitant de Kinama indique que c’était des pleurs et des lamentations qui ont caractérisées ce premier jour à tel enseigne que certains ont même eu des malaises tandis que d’autres ont piqué des crises cardiaques.  « A Kinama, il y a une partie de propriétaires qui n’ont pas été indemnisés. Mais,  cela n’a pas empêché que  toutes les maisons soient démolies ! Le seul prétexte de la mairie est que les habitants ont été payés pour la partie concernée  par le règlement de l’urbanisme. Mais, ce n’est pas du tout vrai car, il y a ceux qui n’ont pas encore été payés. Il y a une dame surnommée Maman Désiré qui a fait une crise cardiaque. Elle a vite été transportée à l’hôpital à cause de ce qui lui est arrivé. C’est dommage et très étonnant. Depuis Mutakura jusqu’à Gikoma, ils ont tout démoli sans exception », a- t- il ajouté.

De plus, personne n’était autorisé à prendre une photo ou une vidéo de ce qui était en train d’être fait par la mairie. En effet,  des jeunes garçons soupçonnés d’être des Imbonerakure confisquaient les téléphones de celui qui s’y hasardait et les restituaient à leurs propriétaires moyennant paiement d’une somme de 20 mille francs burundais.

A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Jimmy Hatungima, le maire de la ville de Bujumbura.

Des démolitions teintées d’indignation à Bujumbura

Certains habitants de la Mairie de Bujumbura s’indignent des démolitions des constructions dites anarchiques qui se poursuivent. Les citadins de la commune Mukaza  où l'opération s'est poursuivie à la fin de la semaine  disent ne pas comprendre les critères d'identification des maisons à démolir.

Les démolitions des constructions en commune de Mukaza ont eu lieu vendredi dernier sous la supervision de l’administrateur de Mukaza et des policiers. Les sources de la RPA dans cette localité révèlent que ces démolitions ont été faites même sur des maisons sur lesquelles il n’y avait pas de signe indiquant qu’elles devraient être détruites. Cette source affirme que ce n’était pas les 6 mètres à respecter qui étaient tenus en considération pour tous afin qu’une construction soit démolie. « Pour démolir, ils se basent sur 14.5 m sur le côté gauche en provenance du centre-ville, c’est-à-dire sur le côté de l’Eglise Ntahangwa et sur 10 m sur le côté droit c’est-à-dire de l’Eglise Vivante et l’hôtel Albatros. Malgré cela, il s’est manifesté un deux poids deux mesures dans les démolitions. Par exemple sur le côté de l’Eglise pentecôte, la machine n’a pas démoli la clôture de cette église et celle de l’hôtel Bon air, il y a été détruit une petite partie de la clôture. Les machines sont plutôt venues démolir les constructions se trouvant sur la route pavée de la 1ère avenue de la zone Buyenzi », raconte un citadin.

Au moment où ces activités d’intenses démolitions ont déjà eu lieu dans plusieurs localités de la Mairie de Bujumbura, certains citadins de la Mairie de Bujumbura qui se sont entretenus avec la RPA disent qu’ils ne savent plus à quel Saint se vouer. « Ca fait honte et pitié ! On dirait que le gouvernement n’a plus de soucis pour le bien-être de la population. Le gouvernement n’a pas voulu tenir compte des doléances du peuple. A voir comment ces machines détruisent les constructions, ils n’ont pas vraiment pitié. Nous sommes malheureux, on l’accepte ainsi car nous n’avons pas le choix », s’indigne un autre citoyen.  

Ces démolitions en cours ont redémarré après que le ministre de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika ait exigé aux administratifs de différentes localités de la Mairie de Bujumbura de finaliser les démolitions des constructions anarchiques dans les plus brefs délais. Cette autorité gouvernementale l’a déclaré au cours d’une réunion avec ces administratifs qui a eu lieu en date du 10 novembre dernier.

La rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le ministre Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika pour qu’il réagisse aux indignations de certains citadins de la Mairie de Bujumbura.

Les agents du district sanitaire de Rutana accuse le gestionnaire de bloquer leurs cotisations de sécurité sociale.

Grognes chez certains infirmiers et travailleurs du district sanitaire de Rutana. A l’origine, leur employeur a cessé de débloquer l’argent alloué à leur cotisation à l’INSS depuis plus de deux ans. Ils pointent du doigt le gestionnaire de ce district sanitaire d’être responsable de ce blocage.

Ces infirmiers et travailleurs du district sanitaire de Rutana qui sont mécontents sont ceux ou celles rémunérés par les centres de santé qui les ont embauché. Ils font savoir que leurs employeurs ont cessé de cotiser pour eux à l’Institut National de Sécurité Sociale, INSS, depuis plus de deux ans. Ils reprochent Wilson Irambona, le gestionnaire du district sanitaire de Rutana d’être responsable de ce blocage, témoigne un de ces infirmiers.  « Nous avons adressé nos doléances aux titulaires des centres de santé qui sont nos responsables. Ces derniers nous ont signifié qu’ils ont été intimés par Wilson le gestionnaire du district sanitaire de Rutana l’ordre de suspendre temporairement ces cotisations car les centres de santé dépensent beaucoup de frais de déplacement pour aller aux bureaux de l’INSS se trouvant à Bururi, Gitega ou Bujumbura ».   

Ces infirmiers et travailleurs qui se plaignent indiquent que ces cotisations ont été suspendues depuis le départ du prénommé Adrien, l’ancien gestionnaire du district sanitaire de Rutana. Ils demandent au gestionnaire actuel, Wilson Irambona, de se ressaisir. Au cas contraire, ils interpellent les autorités habilités de prendre cette question en main. « Depuis le départ d’Adrien, l’ancien gestionnaire, il y a plus de deux ans, nos cotisations à l’INSS ont été suspendues. Nous vous supplions de demander à Wilson, son successeur, pourquoi il a interdit  aux titulaires des centres de santé de continuer de cotiser pour nous. Qu’est-ce que nous deviendrons à la retraite ? C’est vraiment triste », s’inquiète un de ces infirmiers.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Wilson Irambona, le gestionnaire du district sanitaire de Rutana, ainsi que Dr Gilbert Ciza, médecin chef de ce district sanitaire, mais sans y parvenir.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 323 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech