Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les fonctionnaires du privé sacrifiés par la réforme des pensions.

La nouvelle loi portant réforme des pensions des retraités exclut les fonctionnaires du secteur privé. Déjà dépendants en partie des contributions des privés, les fonctionnaires de l'Etat bénéficieront d'une augmentation de la pension. Une augmentation qui nécessite des fonds qui ne sont pas jusque- là  disponibles.

Les fonctionnaires de l'Etat affiliés à l'INSS qui recevront une pension égale à leur dernier salaire dépassent 55 000 personnes. C'est-à-dire celles retraitées en 2020, en 2021 et celles qui partiront cette année.

Selon les statistiques de l'Institut National pour la sécurité sociale, les fonctionnaires de l'Etat affiliés à l'INSS s'évaluent à presque 200 000. Donc plus 150 000 affiliés, retraités avant l'an 2020, bénéficieront aussi d'une augmentation de la pension.

A part les cotisations de ses affiliés, lesquelles cotisations permettaient jusque- là à l'INSS de verser les pensions à tous ses membres, le gouvernement a déjà promis une enveloppe de 20 milliards par an qui permettra d'augmenter les pensions qui étaient en dessous de 30 000 francs burundais par mois.

La provenance des fonds qui permettront de majorer les pensions des retraités à partir de 2020 et de ceux partis avant l'année 2020 mais qui percevaient une pension mensuelle supérieure à 30000 francs reste inconnu.

L'article 12 de la nouvelle loi précise qu'un décret mettra en place les modalités d'alimentation et de gestion d'un fonds de roulement et d'un fonds de réserve de sécurité en vue d'assurer l'équilibre financier de l'organisme débiteur des prestations mais aussi la pérennité de la réforme.

Cet organisme est l'INSS. Ses caisses sont alimentées grâce aux cotisations de ses affiliés  à savoir les fonctionnaires du secteur public, du secteur privé et du secteur para- étatique.

Les fonctionnaires des deux derniers secteurs ne sont pas concernées par la nouvelle loi alors qu' ils regroupent le plus grand nombre d'affiliés qui contribuent pour une grande partie aux fonds de l'INSS.

39% des affiliés de l'INSS sont les fonctionnaires de l'Etat. 61% qui restent sont du secteur privé. Ces derniers contribuent à hauteur de 66% alors que les fonctionnaires de l'Etat ne donnent que 34% des fonds.

Selon toujours les statistiques de l'INSS, les fonctionnaires publics consomment plus qu'ils ne cotisent. Ils cotisent 34% des fonds et en consomment 41%.

Déjà jusque- là, l'INSS pioche dans les cotisations des fonctionnaires du secteur privé pour totaliser les pensions des fonctionnaires de l'Etat.

Cette réforme inquiète donc les fonctionnaires du privé. Non seulement, ils ont été exclus de cette réforme appréciée par plusieurs, mais aussi, ils craignent que leurs cotisations ne soient utilisées pour cette fin.

Alors que les fonctionnaires de l'Etat attendent la sortie des ordonnances d'application pour pouvoir jouir de ces augmentations, les fonctionnaires du secteur privé, eux, ont la promesse que leurs pensions seront augmentées au début de l'an 2023 à un niveau qui n'est pas encore précisé.

Les prix officiels des produits Brarudi pas respectés en commune Kayokwe.

Les habitants de la commune Kayokwe en province Mwaro dénoncent le non-respect des prix officiels des produits Brarudi qui s’observe chez eux. Ils indiquent que ce non-respect se fait au vu et au su des administratifs qui ne réagissent pas.

Une somme de 200 francs burundais est ajoutée au prix officiel dans certains bistrots de la commune Kayokwe  sur les boissons Amstel et Primus de 50cl et la Primus de 72cl tandis que le prix de l’Amstel 72 cl est majoré de 600 francs burundais. Certains habitants de ladite commune affirment que le respect des prix officiels semble impossible comparativement aux autres localités. Cet habitant indexe les administratifs à la base d’être derrière ce non-respect des prix. « L’administrateur de Kayokwe possède un bistrot et il respecte les prix officiels chez lui. Mais, d’autres bistrots aux alentours ne le font pas. On se demande si les propriétaires de ces derniers ne verseraient pas des pots-de-vin aux administratifs. Ce qui nous sidère dans tout cela est l’inaction des administratifs qui ne sanctionnent pas les fautifs », révèle – t- il.

Ces habitants de Kayokwe demandent à l’administration provinciale de réagir pour imposer le respect des prix. « Si nous demandons aux administratifs à la base de réagir, ils nous répondent qu’il faut cesser de consommer ces boissons vendues à un prix élevé ou soit que nous demandions des factures de ces boissons afin qu’elles servent de preuve justifiant le non-respect des prix. Mais, ces vendeurs qui ne respectent pas les prix ne sont pas bêtes. Ils demandent l’argent à l’avance et te disent qu’ils ne donnent pas de factures. Nous demandons tout simplement au gouverneur d’intervenir pour faire respecter les prix comme il l’a fait au chef-lieu de la province où actuellement les prix sont respectés », insiste- t- il.

Suite à ces indignations, la RPA a essayé de joindre sur téléphone le gouverneur de la province Mwaro, le Colonel Gaspard Gasanzwe, et Honorée Hatungimana, administrateur de Kayokwe, pour qu’ils réagissent mais en vain.

Détournement des vivres par les représentants des prisonniers de la prison de Gitega.

Les détenus de la prison centrale de Gitega accusent leurs représentants de détourner des vivres leur destinés. Ces représentants se taillent la part du lion sur la quantité de farine de maïs et du bois de chauffage au cours de la distribution et  vendent par la suite ces vivres à d’autres prisonniers qui  fabriquent de la bière dans ce pénitencier.

Les locataires de la prison centrale de Gitega se plaignent du détournement du peu de vivres qui leur parvient opéré par leurs représentants qui sont chargé de la distribution. Les sources de la RPA au sein de cette maison carcérale indiquent qu’avant de distribuer surtout la farine de maïs, ces représentants des prisonniers communément appelés Capitas Généraux s’arrogent le droit de prendre une quantité considérable de farine de maïs dans l’objectif de le vendre par après.

Ces informations précisent également que la part de ces représentants des prisonniers avoisinerait le cinquième de la farine de maïs qui sort des stocks de la prison. Comme l’indiquent toujours nos sources, les chefs des chambres dits capitas des chambres grignotent en plus sur la quantité restante de cette farine avant de la distribuer aux autres prisonniers. Ce qui entraine une diminution de leur lot.  Ces derniers révèlent que les chargés de la distribution ne remplissent pas souvent les gobelets qui servent de mesure afin de dissimuler le vide occasionné par leurs pratiques de détournement.

Par ailleurs, nos sources au sein de la prison de Gitega font savoir que la quantité de farine de maïs prise par ces représentants des prisonniers est par la suite vendue par ces derniers aux prisonniers pour la plupart condamnés qui utilisent cette farine dans la fabrication de la bière appelée Umugorigori.

Les mêmes sources affirment également que les cuisiniers manquent parfois de bois de chauffage parce que ces représentants des prisonniers  les fournissent à ces fabricants de bière moyennant de l’argent.

Les détenus de la prison centrale de Gitega demandent aux autorités pénitentiaires de renforcer la surveillance dans la distribution des vivres afin de décourager ces pratiques.

Le président du Tribunal de Résidence de Rumonge accusé de pratiques de corruption

Grognes au sein des demandeurs de services au Tribunal de Résidence de Rumonge. Ils accusent le Président de ladite juridiction d’être l'obstacle à la réception de leurs plaintes et dénoncent des actes de corruption. 

Les justiciables qui demandent de services au tribunal de résidence de Rumonge se lamentent que leurs doléances ne sont pas convenablement reçues. Souvent, ils rentrent toujours bredouille après de longues journées d’attente. Ces justiciables révèlent que le Juge- Président de cette instance du nom de Déo Niyongabo ne laisse presque jamais les autres juges auditionner les demandeurs de services. Ce qui entraine, selon eux, une très longue file d’attente devant son cabinet. Un d’entre eux témoigne. « Nous l’attendons depuis 7 heures 30 minutes jusqu’à 17 heures et nous rentrons sans être reçus. Nous sommes vraiment épuisés. Quand le ministre l’a récemment mis publiquement en garde suite à ces manquements, nous croyions qu’il allait se ressaisir ».

Ces justiciables indiquent également qu’une fois que le nommé Déo Niyongabo fasse preuve de décentralisation, il délègue souvent un certain Emmanuel Ndayizigiye. Ils accusent ce juge de s’adonner souvent à des actes de corruption sous la couverture du Président du tribunal. « Le prénommé Emmanuel intervient dans presque tous nos dossiers. Nous ne savons pas si c’est lui le plus compétent des juges. De la part de nombreux justiciables dont moi, nous savons que les dossiers dans lesquels il apparait sont caractérisés par des magouilles. Nous n’avons pas eu le temps de le révéler au ministre mais nous l’aurions dénoncé de même que la vice-présidente du tribunal », a- t- il dénoncé.

Même si le dernier mot sur la recevabilité des plaintes est de la compétence du Juge-Président du tribunal, ces justiciables estiment que l’audition par d’autres juges  pourrait rendre fluide leur réception. Ils demandent alors aux autorités habilitées, en l’occurrence au ministre de la justice de se saisir du cas d’autant plus que le gouvernement prône actuellement le rapprochement des juridictions à la population.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 259 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech