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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

A Bujumbura et à Makamba, seuls les membres du Cndd- Fdd sont servis en ciment de Buceco

Certains habitants de la province Makamba accusent les administratifs de favoritisme dans la confection des listes des acheteurs du ciment Buceco. Ces pratiques nouent gravement à leurs activités de construction car ils sont obligés d’acheter du ciment en provenance de l’étranger à un prix est très élevé. A Bujumbura, les habitants du quartier Taba de la zone Gihosha quant à eux dénoncent l’injustice et le favoritisme pratiqués par le chef dudit quartier dans la distribution du ciment BUCECO.

Suite à la pénurie du ciment de la société Buceco, une stratégie d’inscrire les acheteurs sur des listes a été mise en place dans certaines localités de la province Makamba. Les commandes sont faites par les administratifs suivant les listes établies. Quand le ciment est disponible, les acheteurs sur les listes viennent pour le paiement. Mais en commune de Kayogoro, certains habitants accusent l’administrateur communal de favoritisme. Cet habitant dénonce le fait qu’être membre du parti CNDD-FDD est la condition sine qua non pour figurer sur les listes. « Actuellement, tu ne peux plus acheter du ciment comme tu le souhaites et à n’importe quel endroit. Des listes de ceux qui désirent acheter le ciment Buceco sont dressées. Une fois disponible, ils sont appelés pour aller payer à la Bancobu. Après paiement, l’acheteur reçoit un bordereau qu’il amène chez les commerçants grossistes qui sont chargés de la distribution du ciment pour récupérer les sacs achetés. J’ai entendu que tout acheteur a droit à 15 sacs de ciment. Seulement, le problème réside dans le fait que si l’administrateur te trouve sur la liste et que tu n’es pas membre de son parti, le CNDD-FDD, il te raye directement de la liste ». 

N’ayant plus d’autres choix, ceux qui possèdent des chantiers en construction achètent le ciment qui provient de la Tanzanie. Selon nos sources, ce ciment est cher et les proriétaires de chantiers sont obligés d’acheter de petites quantités. « Il y a un autre ciment produit en Tanzanie vendu à 45 milles francs burundais. C’est celui- là que nous achetons pour achever nos activités de construction. Le ciment Buceco est un produit rare pour ceux qui ne sont pas des complices de l’administrateur dans ses fautes. Ce ciment qui provient de la Tanzanie est très cher et par conséquent nous achetons très peu de quantité. Si tu avais besoin de 10 sacs, tu te contentes d’acheter 4 ou 5 sacs », révèle un habitant. 

Ces habitants de Kayogoro demandent aux administratifs de cesser de telles pratiques et de prendre au même pied d’égalité tous leurs sujets.

La RPA a téléphoné Antoine Ndayiragije, administrateur de la commune de Kayogoro, mais il n’a pas décroché son téléphone.

Pareille situation à Bujumbura.

Le nommé Shabani BARAKAMFITIYE surnomé Mango en même temps chef du quartier Taba de la zone Gihosha en mairie de Bujumbura est pointé du doigt par les habitants dudit quartier pour son favoritisme dans la distribution du ciment BUCECO. Comme le révèlent les habitants de ce quartier, celui qui n’est pas membre du parti CNDD- FDD ne peut pas avoir le ciment Buceco même s’il passe toute la journée à l’attendre au dépôt de vente. Cet habitant témoigne : « L’obtention  du ciment est conditionnée  par l’appartenance au parti politique. Le chef du quartier Taba, Shabani BARAKAMFITIYE surnommé Mango,  ne distribue le ciment qu’aux seuls membres du parti CNDD- FDD. Il le fait au vu et au su de tout le monde sans crainte. Les habitants se plaignent beaucoup car personne  d’autre ne peut avoir du ciment et cela  nous met en colère. Le problème est que nous ne pouvons pas construire  nos chantier actuellement. Le ciment est transporté chaque fois vers un endroit que nous ignorons. Les habitants passent du temps à attendre mais en vain. C’est vraiment choquant ».

Selon toujours ces habitants du quartier Taba dans la zone Gihosha, lors que le ciment de Buceco arrive sur les lieux de vente, le Chef du quartier Taba, Shabani dit aussi Mango, élabore des listes de ceux qui doivent être servis tenant compte de leur appartenance politique. « Il y a des dépôt sur lesquels le ciment de BUCECO est déposé. Comme la loi du gouvernement l’indique, seuls les chefs de quartiers ont le droit de coordonner la distribution du ciment. Notre chef de quartier profite de cette occasion pour entrer dans ces dépôts pour faire les listes de ceux qui vont avoir le ciment. Peu importe la chaîne des habitants avec leurs identités,  cela ne l’empêche de les retourner chez eux avec leur argent sans le ciment. Mais par la suite,  les camions viennent pour qu’ils soient chargés de sacs de ciment. Donc, c’est clair qu’en faisant la liste de ceux qui vont avoir le ciment le chef de quartier collabore avec le parti CNDD- FDD en lui précisant ceux à qui il doit donner du  ciment », révèle un habitant de Gihosha.  

En faisant tout cela, BARAKAMFITIYE Shabani dit Mango, chef du quartier Taba, bénéficie de la complicité de ces adjoints, tous membres du parti CNDD- FDD. Par conséquent,  les non- membres de ce parti ne bénéficient pas de ses services dans la plupart des cas.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre BARAKAMFITIYE Shabani dit Mango ainsi que le Chef de zone Gihosha pour s’exprimer à ce propos.

L’obtention des documents de voyage reste un casse- tête au Burundi

Rien n’a changé jusqu’à présent pour  l’obtention des documents de voyage au sein du Commissariat Général des Migrations. De longues files d’attentes des personnes à la recherche de ces documents s’observent toujours sur place. En plus d’une longue période d’attente de ces documents, les demandeurs dénoncent le clientélisme et la corruption qui caractérisent certains agents de ce service. Entretemps, le commissaire général des migrations tranquillise que d’ici fin février  ce problème sera complétement résolu.

Les demandeurs des documents de voyage au sein du Commissariat General des Migrations se lamentent arguant qu’en plus de longues files d’attente qui s’observent au sein de ce commissariat, ils peuvent passer plus de quatre mois sans obtenir ce document de voyage après avoir payé les frais exigés. Ils dénoncent également le clientélisme et la corruption qui caractérisent certains agents de ce commissariat. « Ca fait déjà quatre jours successifs que je me présente ici mais sans être reçu. J’arrive souvent à 4 heures du matin. Mais, j’y trouve une longue file de demandeurs qui sont arrivés sur place à 2 heures du matin. Certains parmi eux fréquentent ce commissariat depuis novembre de l’année passée. Lorsqu’on pose la question de savoir pourquoi ces documents ne sont pas délivrés, la réponse est le manque de livrets de passeport. Pourtant, lorsqu’on donne 100 francs de corruption pour un laisser-passer en plus des 30 milles qu’on l’achète, on peut être servi », révèle un des demandeurs de ces documents.

La population qui fréquente ce commissariat demande l’ouverture des agences de ce service dans certaines provinces pour faciliter les demandeurs  de l’intérieur du pays comme a été le cas pour l’OTRACO. Elle demande également de couper court au phénomène de la corruption qui gangrène ce service. « Nous demandons au président de la république de décider l’ouverture des agences de ce commissariat à l’intérieur du pays comme il l’a fait pour l’OTRACO. Certaines personnes viennent de Ngozi, de Makamba ainsi que d’autres provinces et passent plus d’une semaine à Bujumbura. L’argent qu’ils dépensent en ville dépasse de loin les frais pour l’achat de ces documents de voyage. Il faut qu’il y ait des actions concrètes pour réorganiser le service des migrations. Lorsqu’on ne donne pas 100 mille francs de corruption pour un laisser-passer qui s’achète à  30 milles francs, on n’est pas servi. Ca fait honte pour le pays » insiste un autre demandeur de laisser- passer.

Maurice Mbonimpa, commissaire général des migrations, tranquillise et fait savoir que d’ici fin février ce problème lié à l’obtention des documents de voyage sera complétement résolu. Il précise que ce service est désormais outillé pour répondre à toute demande car en plus du parc informatique déjà existant, ils viennent d’acquérir deux imprimantes de laisser-passer et deux imprimantes performantes de passeports pouvant produire 200 documents par heure  soit la quasi-production journalière actuelle. Le commissaire général des migrations a tenu ces  propos devant la presse le 29 janvier dernier.

Les demandeurs de ces documents de voyage demandent que ces propos soient traduits en actes.

La paralysie des services Ecocash et Lumicash impacte négativement sur la vie des citoyens.

Les clients des services Lumicash et Ecocash se plaignent de l’arrêt des activités de certains agents qui ne leur facilite pas la vie. Ils demandent au gouvernement de trouver une solution aux mésententes entre ces agents et les compagnies Lumitel et Econet.

Après la cessation des activités de certains agents qui effectuaient les services Lumicash et Ecocash, certains citoyens qui se sont confiés à la RPA ont révélé qu’il est difficile de faire des transferts d’argent entre eux. Ce citoyen dit être malheureux de ne plus trouver ces services à proximité. « Ce service de transfert d’argent nous était très bénéfique. Il ne fallait plus se déplacer et laisser ton travail pour se rendre à un rendez-vous avec une personne qui te doit où à qui tu dois de l’argent. Etant n’importe où, il était facile de recevoir ou envoyer de l’argent. Il était même facile d’envoyer de l’argent à l’intérieur du pays. C’est vraiment le développement que le pays avait atteint ».

Pour la population, le gouvernement devrait tout faire pour trouver la réponse à ce problème. « Moi, en tant que simple citoyen, je trouve que seul le gouvernement peut trouver une solution. Il  y a très peu d’agents qui font ces transactions et les problèmes sont légions. Leurs téléphones se déchargent.  Il y a de longues files d’attente. Vraiment, c’est du désordre tout court », se plaint un client.

La BRB avait exigé au mois de janvier aux compagnies Lumitel et Ecocash de revenir sur les anciens. Ces dernières n’ont pas obtempéré. Ce qui est à l’origine des mésententes entre elles et les agents. La RPA n’a pas encore pu joindre les dirigeants de cette banque pour qu’ils s’expriment.

Un recrutement à la FENACOBU teinté d’irrégularité.

Le personnel de la Fédération Nationale des Coopecs du Burundi, FENACOBU en sigle, dénonce les irrégularités dans le recrutement du nouveau Directeur Général de cette Fédération. Ce personnel accuse le conseil d’administration de la FENACOBU d’avoir investi un des employés de cette Fédération à ce poste en violation des dispositions relatives au recrutement.

 Après que la Fédération Nationale des Coopecs du Burundi FENACOBU en sigle ait lancé un avis d’appel d’offre au poste de la Direction Générale de cette Fédération au remplacement du directeur général qui a terminé son mandat depuis un certain temps, le personnel de la FENACOBU accuse le conseil d’administration de cette Fédération d’avoir investi à ce poste un certain Theogène Ndayisenga, actuellement responsable du service informatique au sein de la FENACOBU, en violation des dispositions relatives au recrutement du personnel comme l’indique un des employés de cette Fédération.   « Ce recrutement a été fait en violation de loi car on ne sait pas les candidats qui ont été sélectionnés pour passer le test. Tout a été fait dans la discrétion. Normalement, on devrait afficher les noms des candidats qui ont été présélectionnés et ces derniers devraient faire le test écrit et puis l’interview. Tout cela n’a pas été fait. Ce qui nous a surpris est d’apprendre qu’un des employés de la FENACOBU, responsable du service informatique, a été retenu par le conseil d’administration comme étant le meilleur des candidats à occuper ce poste. C’est vraiment de la honte ce qui se passe au sein de la FENACOBU ». 

Le personnel de la FENACOBU fait savoir qu’il ne comprend pas comment  l’informaticien, Theogène Ndayisenga, a été retenu au poste du directeur général de cette Fédération au moment où la détention d’un diplôme universitaire en économie était l’un des critères de sélection. « Il n’est pas compétant dans la gestion des banques car son diplôme n’est pas compatible aux responsabilités qui l’attendent. Nous pensons que même si dans l’appel d’offre il n’y a pas eu des candidats qui ont fait l’économie, rien ne pourrait empêcher à la FENACOBU de relancer l’appel d’offre. On a besoin des éclaircissements », précise un des employés de la FENACOBU.

Apres avoir retenu le nom de Theogène Ndayisenga comme étant le nouveau directeur général de la FENACOBU, le conseil d’administration de cette Fédération a contacté le Banque de la République du Burundi, BRB, en charge des questions en rapport avec la gestion des banques et des microfinances pour validation. Mais, cette dernière s’est réservée de valider le nom de cet informaticien. En complicité avec le député élu en province Muyinga du nom de Rédempteur Gahitira, le conseil d’administration de la FENACOBU serait en train de convaincre les responsables de la BRB afin que Theogène Ndayisenga soit investi à tout prix au poste de directeur général de la FENACOBU.  Le personnel de cette Fédération demande à la BRB de ne pas valider un candidat retenu en violation de dispositions relatives au recrutement du personnel.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le président du conseil d’administration de la FENACOBU pour de plus amples éclaircissements à ce sujet.

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