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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un directeur du lycée d’excellence de Musenyi défie la loi sur les délibérations

Les enseignants de l’école d’excellence de Musenyi commune Tangara en province Ngozi, s’insurgent contre le comportement de leur directeur qui fait avancer de classes les élèves qui ne le méritent pas. Ces enseignants indiquent que cette attitude est à l’origine du taux très bas de réussite lors de l’examen d’Etat.

Dans une lettre que ces enseignants ont adressée au ministre de l’éducation, le 7 juillet de cette année, ils lui font savoir les irrégularités qui ont émaillé les sessions de délibération à la fin de cette année scolaire.

Comme mentionné dans cette lettre et confirmé par les enseignants avec qui nous nous sommes entretenus, ces enseignants accusent le directeur de cette école, Victor NTIHABOSE, d’avoir donné le droit de repêchage aux élèves non-méritants en violation des instructions du ministère de l’éducation. Ce qui, selon ces enseignants, a permis à certains élèves de réussir sans repêchage et à d’autres d’être admis au repêchage frauduleusement.

En principe, révèlent ces enseignants,  le règlement indique que pour avoir droit au repêchage, l’élève doit avoir eu  55%.  Mais, le directeur, lui, a considéré  que la note de 50% était largement suffisante. Toujours, lit-on dans cette lettre, ces enseignants indiquent qu’ils n’ont découvert ces magouillent qu’à la deuxième délibération quand ils ont demandé à Victor NTIHABOSE de leur lire le règlement en rapport avec la délibération dans les écoles d’excellences, un règlement uniquement en possession du même directeur.

Ces enseignants indiquent que ce directeur  a essayé en deuxième délibération de faire les mêmes magouilles pour laisser les élèves réussir avec 50% alors que le règlement parle de 60% dans les cours principaux et 55% dans les cours secondaires. Les enseignants ont alors gardé les copies des élèves, ce que ce directeur n’a pas digéré et les ont mis à la porte. Victor NTIHABOSE, directeur de cette école,  a alors décidé de laisser  réussir tous les élèves qui ont fait le repêchage en leur attribuant une note de 60%. Ce qui a poussé ces enseignants à saisir le ministre de l’éducation  selon l’article 36 paragraphe 2 qui stipule qu’en cas de défaillance, le ministre de tutelle ou son délégué se réserve le droit d’intervenir pour faire prévaloir la loi.

Un de ces enseignants avec qui nous nous sommes entretenus révèle que je cite : «Nous les enseignants des écoles d’excellence, nous avons un contrat avec l’Etat qui nous a engagés selon lequel nous devons nous assurer que le taux de réussite dans l’examen d’état soit supérieur ou égal à 65%, faute de quoi nous verrons nos contrats résiliés. Si donc le directeur se met à avancer de classe les élèves qui ne le méritent pas, les conséquences nous tombent dessus car ils ne peuvent en aucun cas parvenir à avoir cette note dans l’examen d’Etat. D’où nous avons saisi le ministre  pour qu’il intervienne ». Fin de citation.

Ces enseignants demandent en effet au ministre de l’éducation d’ordonner la reprise de toutes les délibérations afin que réussissent ceux qui en ont le mérite pour que les objectifs de l’Etat en rapport avec les écoles d’excellences soient atteints.

Plaidoirie pour une délocalisation respectueuse des droits des élèves

La délocalisation des réfugiés du camp de Mtendeli vers le camp de Nduta  risque de  perturber les élèves en cours d’évaluation. Leurs parents et les représentants des réfugiés du camp de Mtendeli demandent que cette activité soit repoussée pour permettre à ces élèves de terminer les examens

Les examens de fin d’année des élèves ont débuté ce lundi dans le camp des réfugiés burundais de Mtendeli en Tanzanie. Le début des examens a commencé en même temps que  la vérification des réfugiés vivant dans ce camp. Une vérification qui précède  la délocalisation de ces réfugiés vers le camp de Nduta à partir du 26 de ce mois.  Ces élèves seront donc perturbés puisqu’ils seront obligés de suspendre les examens comme  l’explique  ce réfugié de Mtendeli. «En fait, le plus grand problème se trouve dans le secteur de l’éducation car,  c’est aujourd’hui que les élèves ont commencé les examens. Si la délocalisation commence la semaine prochaine, il y aura des élèves qui n’auront pas encore terminé les examens. En conséquence, tous les élèves ne commenceront pas l’année prochaine en même temps ».

Les enseignants du camp de Nduta affirment également que les difficultés seront nombreuses car rien n’a été prévu pour construire de nouvelles salles de classe. « Nous ne voyons pas exactement comment les choses vont évoluer dans le secteur de l’éducation.  On n’a pas construit de nouvelles salles de classe. Ils prévoient que les élèves qui viendront de Mtendeli vont partager les mêmes classes avec les autres », se plaint un éducateur.

Les parents d’élèves et la représentation des réfugiés dans le camp avaient pourtant  demandé que la délocalisation soit repoussée de quelques jours afin de permettre à leurs enfants de terminer les examens. Mais, ils n’ont jamais eu de réponse jusqu’à présent.

Deux directeurs des écoles de Buhayira accusés de détournement.

Les deux directeurs de l’école fondamentale et du Lycée communale Buhayira situés en province Cibitoke sont accusés de détournement de fonds par les parents d’élèves fréquentant cette école.  Ces parents  ont contribué  pour la construction de nouvelles salles de classe. Mais après bientôt une année, les travaux sont presque au point mort.

Sylvestre SIBOMANA, directeur de l’école fondamentale Buhayira, et François HABONIMANA, directeur du Lycée communal Buhayira, sont les deux directeurs accusés d’avoir usé pour extorquer de l’argent aux parents.

En effet, chaque élève a été sommé de payer 15 000 francs burundais, un montant soi-disant destiné à ériger deux nouvelles salles de classe. De leur côté, les parents trouvent cela insensé surtout que ces 2 établissements comptent 1 600 élèves, ce qui fait un total de 24 millions de francs burundais. Pire encore, révèle notre source, depuis le début de l’année, seule une salle de classe a été construite mais n’a pas été achevée. Ce qui, selon les parents, prouve que ces directeurs ont initié ce projet dans le seul but de détourner l’argent. « De la 7ème année à la classe terminale de ce Lycée, il y a 210 élèves et de la 1ère année à la 6ème année fondamentale, le nombre d’élèves est de 1 445. Et tous ces élèves ont payé 15 000 francs chacun. Comme prétexte, ils nous ont dit que l’emplacement de l’école faisait que les élèves étaient tout le temps distraits, d’où ce souhait de les déplacer dans de nouvelles salles de classe. Mais, cet argument ne tient pas debout car les écoles construites par l’UNICEF sont très bien. C’était juste un moyen de détourner l’argent. La preuve en est que durant toute une année, ils n’ont pas pu terminer une seule salle de classe », s’indigne un parent.

Ainsi, ces parents ont beaucoup de doutes sur l’utilisation de cette somme d’argent collectée car les deux directions ont depuis refusé de donner un quelconque justificatif. « Nous avons compris que c’était un moyen de nous faire dépenser de l’argent, et nous avons demandé au comité des parents de suivre de près ce dossier. Mais à notre grand étonnement, tout le monde a été écarté de la gestion de ces fonds », indique un parent.  

La rédaction de la RPA n’a pas pu contacter les directeurs Sylvestre SIBOMANA et François HABONIMANA pour s’exprimer sur ces grognes et accusations des parents.

Un vol organisé sur fond de location d’une salle au Lycée La Colombe de Kanyosha.

Les élèves du Lycée La Colombe située en zone Kanyosha crient au vol. La direction de ce lycée leur demande de contribuer un montant de près de 10 millions de francs burundais soi-disant destiné à la location d’une salle qui abritera les cérémonies de remise de diplôme. Pour le moment, les élèves finalistes demandent l’intervention du ministère de tutelle.

 Les élèves qui  sont contraints de payer cette grosse somme d’argent destinée à la location d’une salle devant abriter les cérémonies de remise de diplôme sont les finalistes du Centre de Formation Professionnelle, CFP en sigle, ainsi que ceux de la section technique. Selon l’un d’entre eux qui s’est entretenu avec la RPA, il s’agit purement et simplement d’un vol éhonté car le montant leur exigé est très exorbitant. « On nous exige de payer chacun une somme de 30 mille francs burundais. Ils ont dit que cet argent est destiné à payer la salle dans laquelle se dérouleront les cérémonies de remise de diplôme.  Mais,  cela n’a pas de sens car c’est beaucoup trop d’argent. Nous sommes plus de 300 lauréats, cela fait 9 millions de francs burundais. Y’a-t-il vraiment une salle à louer à un tel montant ? », s’exclame un des élèves de l’école.

Pire encore, révèlent nos sources audit établissement, leur directeur menace tous ceux qui ne se seront pas acquittés de cette contribution de les priver de leurs diplômes. Ce que ces élèves considèrent comme un abus de pouvoir en plus d’être injuste. « Nous avons trimé pour décrocher ce diplôme.  Et il dit que l’obtention de ce document est subordonnée par le versement de ces 30 000 francs burundais. C’est la même chose pour les autres documents », déplore un autre élève.

Pire encore, s’indignent ces élèves, ils payent le minerval de 4 trimestres alors qu’ils n’ont jamais étudiés au-delà de 3 trimestres. En principe, au niveau du CFP tous les finalistes devraient étudier 4 trimestres. Mais, nous n’étudions jamais cette période de 4ème  trimestre. Il nous fait payer le minerval comme il le fait pour les autres trimestres. Ça n’a pas vraiment de sens. S’il veut de l’argent, il doit nous laisser étudier  ce 4e trimestre. Mais au lieu de ça, il ordonne aux professeurs de faire la moyenne des 3 trimestres, révèle une source parmi les élèves.

Ces élèves demandent aux responsables de l’éducation en mairie de Bujumbura et au ministre de l’éducation  de s’impliquer pour redresser la situation qui prévaut à ce lycée.

A ce propos, la rédaction de la RPA a joint Pascal NAHIMANA, représentant Légal et directeur du Lycée la Colombe, et il a juré ne pas être au courant de ces allégations.

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