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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des étudiants de certaines facultés de l’université du Burundi réclament le prêt- bourse.

Les étudiants en 2ème  baccalauréat de 3 des facultés de l’Université du Burundi n’ont pas encore perçu leur prêt-bourse. Leurs camarades des autres facultés ont déjà reçu leur prêt-bourse depuis 2 semaines. Ces étudiants lésés se plaignent de vivre dans de mauvaises conditions d’autant plus qu’ils viennent de passer 5 mois d’arriérés de prêt- bourse.

Les étudiants qui sont en 2ème baccalauréat dans les 3 facultés à savoir ISCO, Faculté des Lettres et Sciences Humaines et Groupe des sciences à l’université du Burundi viennent de passer 5 mois sans avoir les deux tranches de leur prêt-bourse. Ces étudiants s’étonnent de voir que leurs camarades fréquentant les autres facultés de cette université aient déjà perçu ce prêt-bourse depuis deux semaines alors que les trois facultés semblent avoir été oubliées. « Nous étudiants de l’université du Burundi en 2ème  année venons de passer 5 mois sans percevoir  de prêt-bourse. Auparavant, ils débloquaient l’argent pour tout le monde. Mais, ce qui nous étonne actuellement est que depuis 2 semaines l’argent a été donné à tous les étudiants des autres facultés excepté nous autre des facultés des Lettres et sciences Humaines, de groupe des sciences et de l’ISCO. Les étudiants de la 1ère  année ont déjà reçu 3 tranches de prêt-bourse alors que nous n’avons même pas perçu la 1ère  tranche », se plaint un étudiant.

Etant donné qu’ils viennent de passer toute cette période sans percevoir leurs deux tranches de prêt-bourse équivalant à une somme de 240 mille francs burundais qui les aideraient à survivre dans la ville de Bujumbura, ces étudiants demandent avec insistance aux autorités habilitées de leur donner ce prêt-bourse afin de payer les dettes qu’ils ont déjà contractées. « Au campus, c’est difficile pour les étudiants de pouvoir se nourrir dans les restaurants car tous les prix de menu ont été revus à la hausse. Puisqu’ils n’ont pas d’argent, ils sont obligés de contracter des dettes. Nous demandons au gouvernement de se ressaisir afin de nous régulariser pour que nous puissions rembourser nos dettes et rétablir la confiance avec ceux qui nous vendent leurs marchandises à crédit », insiste- t- il.    

Contacté à ce propos, le recteur de l’Université du Burundi, Sanctus Niragira, a décroché son téléphone mais le réseau nous a fait défaut.

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