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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un loup dans la bergerie de l’école fondamentale de Kizuga.

Un enseignant de l’école fondamentale de Kizuga en commune Buyengero de la province Rumonge est accusé d’inciter ses élèves à la débauche et à la corruption. Cet éducateur fait échouer les élèves qui refusent de satisfaire  à ses demandes. Ses collègues enseignants demandent aux directeurs de l’enseignement dans cette province  de le punir  exemplairement.

Juvénal NDAYIRAGIJE est le nom de cet enseignant de l’école fondamentale Kizuga en commune Buyengero qui est accusé par les autres enseignants de vouloir soutirer de l’argent à ses élèves et de vouloir  les abuser sexuellement.

Le cas illustratif le plus récent, comme le témoignent ces enseignants, est celui de deux filles de la 8ème année qu’il a voulu faire échouer en modifiant leurs notes dans les cours qu’il dispense mais également dans des cours dispensés par les autres enseignants du simple fait que ces deux élèves ont refusé de satisfaire à ses avances. « Les deux filles élèves de la 8ème année ont été harcelées par cet enseignant qui avait demandé à l’une d’entre elles de lui donner une somme d’argent équivalent au prix d’un casier de bière et à l’autre de coucher avec lui pour qu’il leur donne le questionnaire de l’examen. Ce que ces dernières ont refusé de faire. Par après, elles ont constaté qu’elles avaient de mauvaises notes dans les cours de science que ledit enseignant dispense alors qu’elles avaient réussi les autres examens. Puisqu’il est aussi titulaire de cette classe de 8ème et qu’il peut accéder aux bulletins de ses élèves, l’enseignant a alors pu modifier les résultats de ces deux élèves dans les autres cours et a soustrait plus de 100 points aux deux filles qui ont eu, par conséquent, moins de 50 points dans ses cours », révèle un enseignant.

Les parents de ces deux élèves ont alors soumis le cas directeur de l’enseignement dans la commune Buyengero. Les enseignants ont dû refaire la délibération ce lundi dans le but de rétablir les deux élèves dans leurs droits, ajoute cet enseignant. « Les parents de ces deux élèves ont saisi le directeur communal de l’enseignement. Le directeur de cet établissement n’était pas au courant de cette situation. Le DCE a alors contacté le directeur pour lui dire d’annuler l’affichage des repêchages  pour d’abord  résoudre ce problème. Ils ont alors vérifié les résultats des cours et ont constaté que ces deux élèves avaient effectivement réussi les examens et que c’est leur enseignant qui avait modifié leurs notes. Ce lundi, les enseignants ont dû procéder à une nouvelle délibération pour que ces élèves fassent les repêchages ».

Jusque dans l’après-midi de ce lundi, tous les élèves de cette école fondamentale Kizuga attendaient la deuxième proclamation suite à cette nouvelle délibération. Ces enseignants de l’école fondamentale Kizuga demandent aux autorités en charge de l’éducation en province Rumonge de punir de façon exemplaire Juvénal NDAYIRAGIJE afin d’éradiquer ce mauvais comportement.

Manque chronique de manuels scolaires à Gitega

Les enseignants de la province de Gitega demandent au Gouvernement de pallier au manque de  manuels pour enseignants et élèves pour l’année scolaire prochaine. Ce manque est devenu endémique depuis 2016.

Ces enseignants du cycle post- fondamental de la province Gitega indiquent qu’ils s’observent un manque de livres pour les enseignants et les élèves depuis le début de cette année scolaire. En conséquence, le rendement des élèves devient faible d’une part, et la matière dispensée par les enseignants n’est pas identique d’autre part. « Nous avons un problème de manque  de  livres. Depuis le début de cette année, nous n’avons pas trouvé de livres des cycles fondamental et post- fondamental. Il n’y a pas de manuels pour les enseignants et les élèves. Par exemple,  moi je fais ma propre recherche pour enseigner. C’est- à- dire les enseignements ne sont  pas identiques », s’est plaint un enseignant.

Ces enseignants demandent au Gouvernement de trouver une solution à ce problème pour  l’année prochaine. « Nous  lançons un appel au Gouvernement et au chef de l’Etat d’user de tous les moyens  pour  trouver les manuels pour enseignants et élèves. Nous espérons qu’au mois de septembre ce problème sera résolu», insiste un autre enseignant.

A propos de ce manque de livres, nous avons essayé de contacter, Godfride HAKIZIMANA, directeur provincial de l’éducation à Gitega mais elle n’a pas décroché son téléphone portable.

Ce manque de livres pour enseignants et élèves s’observe depuis 2016 à travers tout le pays.

Début ce mardi de la passation de l’Extat.

Ce mardi a débuté dans tout le pays la passation de l'examen d'Etat de fin de cycle post fondamental qui permet de continuer les études universitaires. A cette occasion, le ministre de l'éducation  nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, a visité différents centres de passation de la province de Gitega.

Le lancement officiel de l’examen d’Etat édition 2021 par le ministre de l'éducation  Nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, a eu lieu au Lycée Gishubi dans la province de Gitega. A tous les centres de passation de Gitega, cet examen a commencé  à 9 heures. Au centre de passation du Lycée Notre Dame de la Sagesse, 4 élèves n’étaient pas sur la liste alors qu’ils avaient réussis en classe. Mais, ils ont par après reçu d’autres numéros et ont passé l’examen.

François HAVYARIMANA, ministre de l’éducation, a dit qu'il n'y a pas eu beaucoup d’irrégularités pour ce premier jour de passation d’examen partout où il a passé dans la province de Gitega.

A Ruyigi, il y a trois centres de passation de ce test et plus de 400 élèves étaient attendus.

A Mwaro, l’examen d’Etat  a commencé vers 8 heures et demi dans toutes les communes et 2229 candidats étaient attendus à cet examen. Ils ont travaillé dans 5 centres de passation tandis que les présidents de ces centres de passation sont au nombre de 112. Aucune  anomalie n’a été signalée. Même les mesures barrières contre  la Covid -19 étaient largement suivies. 

 Dans tous les centres de passation de Bujumbura Mairie, l’examen a commencé à 8 heures et demie. Au centre du Lycée Gikungu a accueilli 7 écoles. Parmi 342 candidats qui devraient se présenter au Lycée Gikungu, dix étaient des autodidactes et s’y est ajouté un élève de la Direction Provinciale de l’Enseignement de  Muyinga qui a eu la permission de passer l’examen.

Trente élèves du Lycée paramédical de Buterere qui n’avaient réussi en classe ont eu la permission du ministre de la santé de passer l’examen.

Au centre de passation de l’ETS Kamenge qui a accueilli 2 écoles, 521 candidats ont passé l’examen et parmi eux 2 autodidactes. Un autre candidat n’avait pas eu son diplôme de fin de cycle post fondamental.

Au centre de passation du Lycée Municipal de Kinama, parmi 529 candidats attendus, 519 élèves étaient présents tandis que 2 parmi les 10 absents avaient donné de faux noms. Deux autres sont allés à une autre école, le reste n’a pas donné le motif de son absence tandis que 7 autres qui étaient présents n’étaient pas sur la liste. Mais, ces derniers i ont été autorisés  de passer l’examen.

L’examen durera 3 jours  et aura la participation de 53078 candidats, 2460 surveillants pour 106 centres de passation d'examen d'Etat dont le centre de passation de Nairobi au Kenya.

Manque d’instruction ou boycott de la décision du Ministre ?

La mise en application de la mesure de suspension des évaluations communales s’est avérée en quelque sorte perturbée. Récemment prise par le ministre de tutelle, cette décision n’a pas été exécutée dans certaines provinces du pays.

La suspension des évaluations communales ou en réseaux avait été décidée en réponse aux différentes inquiétudes relevées par différents acteurs du domaine de l’éducation. Cela avait apparu dans la correspondance du ministre de l’Education nationale adressée ce lundi 07 juin aux directeurs provinciaux de l’enseignement.

Toutefois, nos sources font savoir que cette mesure n’a pas été observée dans certaines circonscriptions provinciales. Certains enseignants qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que le nœud du problème réside dans la rétribution des frais de passation de ces évaluations.  ‘’Quand nous suivons ce que les directeurs communaux de l’enseignement disent, ça se sent qu’ils sont déboussolés. En effet, ils avaient déjà collecté des contributions au sein des écoles  et maintenant ces évaluations ont déjà été dactylographiées et multipliées. Donc, ils ne savent pas à quel saint se vouer ‘’, a révélé un des enseignants.

D’autres enseignants s’étonnent  que la décision prise par le Ministre ne soit pas respectée sur tout le territoire du pays. Ils disent être pessimistes quant à  l’adaptation effective  de la décision ministérielle. ‘’ Nous remercions Dieu que les médias et les réseaux sociaux avaient essayé de faire une large diffusion pour élucider le problème à propos de ces évaluations. Cela a fait que le Ministre de l’éducation soit au courant de cela et propose une voie de sortie. Cependant, l’argent collecté ne peut plus être restitué ‘’. 

Les enseignants prestant dans les communes qui n’ont pas suspendu les évaluations communales indiquent, quant à eux,  qu’ils ne sont pas au courant de la nouvelle mesure du Ministre de l’Education. Rappelons que cette mesure a été prise alors que ces évaluations avaient déjà débuté dans certaines Directions Provinciales de l’Enseignement.

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