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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les écoles de Rukaramu toujours pas reconstruites à l’approche de la rentrée scolaire.

Inquiétudes au sein des parents d’élèves des écoles de la zone Rukaramu en commune Mutimbuzi  province Bujumbura. A l’approche de la rentrée scolaire, ces parents déplorent le fait qu’aucune action n’a été menée pour réhabiliter les salles de classes détruites par des pluies torrentielles du mois d’Avril.

Les parents d’élèves des écoles fondamentales de Rukaramu 1 et 2 et du Lycée Communal de Rukaramu sont profondément préoccupés de comment leurs enfants pourront bientôt suivre les cours. Au moment où l’année scolaire 2021-2022 est sur le point de débuter, ces parents font savoir qu’une grande partie des classes de ces écoles ont été endommagées par la pluie et n’ont pas encore été remises en état. L’un d’entre eux témoigne. « Les toitures de salles de classes avaient déjà été détruites quand le troisième trimestre a commencé. Il s’agit de 12 salles de classes y compris le bureau du directeur de l’ECOFO RUKARAMU 2. Les élèves ont suivi les cours dans  des classes couvertes par de tentes qui servaient de toiture. Vous voyez donc que la rentrée scolaire approche mais la situation reste identique »

 

Ces parents indiquent également que les actions entamées par les autorités administratives en collaboration avec les responsables de l’éducation dans cette localité n’ont apporté aucune solution à cette question. « Le conseil communal a comptabilisé les frais qui étaient destinés à la réhabilitation de ces classes.  Mais jusque-là, ce travail n’a pas été fait. Aussitôt que les toitures de ces salles de classe ont été emportées par le vent, l’administrateur est venu et nous a promis que dans une semaine tout sera réglé. Mais,  la rentrée scolaire approche alors que rien n’a été  fait. Ils avaient utilisé des feuilles de palmiers et des tentes pour couvrir les classes » a précisé un des parents.

   

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre Georges Nzeyimana, Directeur de l’Enseignement dans la commune Mutimbuzi ainsi que Siméon Butoyi administrateur de cette commune mais sans y parvenir.

La délibération divise le corps enseignant au camp de Nduta.

Climat malsain entre les enseignants de l’école secondaire du camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie et les autorités du secteur de l’éducation dans ce camp. La décision prise ce jeudi de délibérer tous les élèves qui ont repris les cours en session de repêchage est à l’origine de ce climat malsain.

Ce jeudi 13 Août, c’était la proclamation des repêchages  à l’école secondaire de Nduta en Tanzanie. Le constat est qu’aucun élève n’a échoué et  tous les élèves ont eu de bonnes  notes.

Les enseignants qui se sont confiés à notre rédaction affirment que les responsables du secteur de l’éducation  ont ordonné que tous les élèves en repêchage doivent avancer de classe  pour diminuer le taux élevé de redoublement qui a été enregistré  au cours de cette année scolaire.

Les enseignants du camp de Nduta  n’ont pas apprécié cette décision qui viole leur  déontologie, expliquent-ils. Notre source précise que  c’est le coordonnateur du camp qui en est le promoteur. « En se basant sur les échecs et redoublements qui ont été enregistrés cette année, le nouveau coordonnateur a décidé que tous les élèves en repêchage doivent réussir. Cette décision a créé du mécontentement  chez les enseignants de l’école secondaire ».

Les enseignants de Nduta annoncent qu’ils veulent plutôt former de bons élèves,  intelligents qui seront capables de concourir sur le marché du travail. « Normalement nous avons envie que les élèves réussissent.  Mais,  nous avons le devoir de former et faire avancer les élèves qui le méritent et  qui seront capables  de se trouver de la place sur le  marché du travail dans le monde actuel qui exige l’intelligence », explique un des enseignants.

L’appel à l’inscription pour l’année scolaire prochaine est déjà  affiché dans ce camp de Nduta. Les inscriptions se feront  du  16 au 27 août 2021.

L’école primaire de Mushasha n’est toujours pas réhabilitée à l’approche de la rentrée scolaire.

Inqiétudes et indignations chez les parents et élèves de l’école primaire de Mushasha de la zone Gatumba. Au moment où la rentrée scolaire est proche, la grande partie de cette école est immergée dans l’eau. Ces parents et élèves craignent ainsi un éventuel écroulement de la partie restante de l’école.

Depuis les inondations qui ont envahi la zone Gatumba causant aussi le déménagement de beaucoup de familles jusqu’aujourd’hui,  rien n’a été fait  pour  réhabiliter l’école primaire de Mushasha touchée fortement par ces inondations il y a de cela plus de trois mois. Jusqu’à présent,  cette école est entourée par de l’eau et aucune activité n’a été faite pour évacuer cette eau.

A quelques semaines de la rentrée scolaire, certains parents sont inquiets et ont déjà commencé à chercher des places pour leurs enfants dans d’autres écoles surtout que cette eau risque d’augmenter au lieu de diminuer comme témoigne ce parent. « Ils ont peur car l’école se trouve toujours dans l’eau. En plus,  ils réalisent tout le temps que leurs enfants ont passé à piétiner dans l’eau avec tous les microbes que contenait cette eau. Donc,  aucun élève de l’école primaire de Mushasha  n’aura pas envie de porter les chaussures à cause de ces eaux. Tout cela fait partie de ce qui les a inquiétés. C’est pour cette raison que la plupart a  décidé de chercher l’école ailleurs  où il n’y a pas ces inondations. Tout ceci parce que rien n’a été fait pour évacuer cette eau.  Même dernièrement quand il a plu, la rivière Rusizi avait commencé à déborder.  Si cela devrait durer  trois jours, l’eau aurait atteint le quartier », a indiqué un parent.

Jusqu’aujourd’hui, dans différents endroits de cette école primaire de Mushasha c’est l’eau qui domine.  Ce qui risque même d’emporter les infrastructures de la dite école y compris la vie des élèves. « L’eau entoure toujours la cour de l’école. Une partie de ces eaux se trouve derrière l’école. Donc,  les élèves seront obligés de passer dans ces eaux pour atteindre leur classe. Je dirais  même que la petite quantité de cette eau a été diminuée  par le soleil. Mais comme la saison pluvieuse est proche, une telle situation d’inondation va se reproduire. Jusqu’aujourd’hui,  les infrastructures de l’école sont sous l’eau.  Mais comme il y a du fer à béton dans les murs,  peut être que cette école va résister un peu de temps. Mais avec cette saison pluvieuse qui approche, les inondations vont refaire face encore une fois et cette école va se retrouver dans l’eau encore une fois », a poursuivi le parent.     

A ce propos, la rédaction a essayé de contacter l’administrateur de la commune Mutimbuzi mais sans succès.

Des formations pour enseignants suspendues à Gasorwe

Annulation des formations des responsables des 3 premiers cycles et directeurs des écoles fondamentales de la commune Gasorwe en province Muyinga. Les enseignants dispenseront désormais des cours sans  responsables formés pour les superviser. Ce qui entraînera des répercutions  sur  l’apprentissage des élèves.

La formation qui est en train d’être dispensée aux enseignants des trois  premiers cycles du primaire était initialement prévue pour les directeurs des écoles fondamentales et les maitres responsables. C’est-à-dire les responsables des 6 premières années de l’école fondamentales et des enseignants de la 2ème année primaire.

Selon les informations que nous détenons de ces responsables de la Direction Communal de l’Enseignement de Gasogwe, ils ont été indignés d’entendre que la formation pour les maitres responsables et les directeurs des écoles fondamentales ne devait pas continuer au 3e jour, jour de  la fin de la formation.

Pour motif, certains parmi eux avaient bénéficié de cette formation à savoir les responsables des 6 premières années qui ont fait 4 jours de formation et les directeurs des écoles fondamentales qui ont été formés intégralement conformément au temps prévu. 

Ces responsables indiquent en effet que ceux qui ont bénéficié de cette formation étaient des titulaires de classes et que par conséquent ces derniers ne peuvent en aucun cas suivre leurs pairs car ils sont eux aussi des enseignants.

De plus, ajoutent ces responsables, au moment où ils seront en train de superviser les enseignants qui ont suivi une formation que ces responsables n’ont pas subi, ils se moqueront d’eux comme quoi ces responsables n’en savent rien. Ces directeurs et maîtres responsables ajoutent que même l’argent qu’ils ont utilisé pour se déplacer n’a pas été remboursé.

A propos de ces grognes, ces responsables indiquent qu’ils ont soumis la question au Directeur Communal de l’Enseignement qui, à son tour,  leur a conseillé de saisir le Directeur Provincial de l’Enseignement en province Muyinga.  Ainsi, ils demandent que cette question soit suivie de près et que l’argent utilisé pour le déplacement leur soit remboursé. 

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