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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Plaidoirie pour une délocalisation respectueuse des droits des élèves

La délocalisation des réfugiés du camp de Mtendeli vers le camp de Nduta  risque de  perturber les élèves en cours d’évaluation. Leurs parents et les représentants des réfugiés du camp de Mtendeli demandent que cette activité soit repoussée pour permettre à ces élèves de terminer les examens

Les examens de fin d’année des élèves ont débuté ce lundi dans le camp des réfugiés burundais de Mtendeli en Tanzanie. Le début des examens a commencé en même temps que  la vérification des réfugiés vivant dans ce camp. Une vérification qui précède  la délocalisation de ces réfugiés vers le camp de Nduta à partir du 26 de ce mois.  Ces élèves seront donc perturbés puisqu’ils seront obligés de suspendre les examens comme  l’explique  ce réfugié de Mtendeli. «En fait, le plus grand problème se trouve dans le secteur de l’éducation car,  c’est aujourd’hui que les élèves ont commencé les examens. Si la délocalisation commence la semaine prochaine, il y aura des élèves qui n’auront pas encore terminé les examens. En conséquence, tous les élèves ne commenceront pas l’année prochaine en même temps ».

Les enseignants du camp de Nduta affirment également que les difficultés seront nombreuses car rien n’a été prévu pour construire de nouvelles salles de classe. « Nous ne voyons pas exactement comment les choses vont évoluer dans le secteur de l’éducation.  On n’a pas construit de nouvelles salles de classe. Ils prévoient que les élèves qui viendront de Mtendeli vont partager les mêmes classes avec les autres », se plaint un éducateur.

Les parents d’élèves et la représentation des réfugiés dans le camp avaient pourtant  demandé que la délocalisation soit repoussée de quelques jours afin de permettre à leurs enfants de terminer les examens. Mais, ils n’ont jamais eu de réponse jusqu’à présent.

Un loup dans la bergerie de l’école fondamentale de Kizuga.

Un enseignant de l’école fondamentale de Kizuga en commune Buyengero de la province Rumonge est accusé d’inciter ses élèves à la débauche et à la corruption. Cet éducateur fait échouer les élèves qui refusent de satisfaire  à ses demandes. Ses collègues enseignants demandent aux directeurs de l’enseignement dans cette province  de le punir  exemplairement.

Juvénal NDAYIRAGIJE est le nom de cet enseignant de l’école fondamentale Kizuga en commune Buyengero qui est accusé par les autres enseignants de vouloir soutirer de l’argent à ses élèves et de vouloir  les abuser sexuellement.

Le cas illustratif le plus récent, comme le témoignent ces enseignants, est celui de deux filles de la 8ème année qu’il a voulu faire échouer en modifiant leurs notes dans les cours qu’il dispense mais également dans des cours dispensés par les autres enseignants du simple fait que ces deux élèves ont refusé de satisfaire à ses avances. « Les deux filles élèves de la 8ème année ont été harcelées par cet enseignant qui avait demandé à l’une d’entre elles de lui donner une somme d’argent équivalent au prix d’un casier de bière et à l’autre de coucher avec lui pour qu’il leur donne le questionnaire de l’examen. Ce que ces dernières ont refusé de faire. Par après, elles ont constaté qu’elles avaient de mauvaises notes dans les cours de science que ledit enseignant dispense alors qu’elles avaient réussi les autres examens. Puisqu’il est aussi titulaire de cette classe de 8ème et qu’il peut accéder aux bulletins de ses élèves, l’enseignant a alors pu modifier les résultats de ces deux élèves dans les autres cours et a soustrait plus de 100 points aux deux filles qui ont eu, par conséquent, moins de 50 points dans ses cours », révèle un enseignant.

Les parents de ces deux élèves ont alors soumis le cas directeur de l’enseignement dans la commune Buyengero. Les enseignants ont dû refaire la délibération ce lundi dans le but de rétablir les deux élèves dans leurs droits, ajoute cet enseignant. « Les parents de ces deux élèves ont saisi le directeur communal de l’enseignement. Le directeur de cet établissement n’était pas au courant de cette situation. Le DCE a alors contacté le directeur pour lui dire d’annuler l’affichage des repêchages  pour d’abord  résoudre ce problème. Ils ont alors vérifié les résultats des cours et ont constaté que ces deux élèves avaient effectivement réussi les examens et que c’est leur enseignant qui avait modifié leurs notes. Ce lundi, les enseignants ont dû procéder à une nouvelle délibération pour que ces élèves fassent les repêchages ».

Jusque dans l’après-midi de ce lundi, tous les élèves de cette école fondamentale Kizuga attendaient la deuxième proclamation suite à cette nouvelle délibération. Ces enseignants de l’école fondamentale Kizuga demandent aux autorités en charge de l’éducation en province Rumonge de punir de façon exemplaire Juvénal NDAYIRAGIJE afin d’éradiquer ce mauvais comportement.

Un vol organisé sur fond de location d’une salle au Lycée La Colombe de Kanyosha.

Les élèves du Lycée La Colombe située en zone Kanyosha crient au vol. La direction de ce lycée leur demande de contribuer un montant de près de 10 millions de francs burundais soi-disant destiné à la location d’une salle qui abritera les cérémonies de remise de diplôme. Pour le moment, les élèves finalistes demandent l’intervention du ministère de tutelle.

 Les élèves qui  sont contraints de payer cette grosse somme d’argent destinée à la location d’une salle devant abriter les cérémonies de remise de diplôme sont les finalistes du Centre de Formation Professionnelle, CFP en sigle, ainsi que ceux de la section technique. Selon l’un d’entre eux qui s’est entretenu avec la RPA, il s’agit purement et simplement d’un vol éhonté car le montant leur exigé est très exorbitant. « On nous exige de payer chacun une somme de 30 mille francs burundais. Ils ont dit que cet argent est destiné à payer la salle dans laquelle se dérouleront les cérémonies de remise de diplôme.  Mais,  cela n’a pas de sens car c’est beaucoup trop d’argent. Nous sommes plus de 300 lauréats, cela fait 9 millions de francs burundais. Y’a-t-il vraiment une salle à louer à un tel montant ? », s’exclame un des élèves de l’école.

Pire encore, révèlent nos sources audit établissement, leur directeur menace tous ceux qui ne se seront pas acquittés de cette contribution de les priver de leurs diplômes. Ce que ces élèves considèrent comme un abus de pouvoir en plus d’être injuste. « Nous avons trimé pour décrocher ce diplôme.  Et il dit que l’obtention de ce document est subordonnée par le versement de ces 30 000 francs burundais. C’est la même chose pour les autres documents », déplore un autre élève.

Pire encore, s’indignent ces élèves, ils payent le minerval de 4 trimestres alors qu’ils n’ont jamais étudiés au-delà de 3 trimestres. En principe, au niveau du CFP tous les finalistes devraient étudier 4 trimestres. Mais, nous n’étudions jamais cette période de 4ème  trimestre. Il nous fait payer le minerval comme il le fait pour les autres trimestres. Ça n’a pas vraiment de sens. S’il veut de l’argent, il doit nous laisser étudier  ce 4e trimestre. Mais au lieu de ça, il ordonne aux professeurs de faire la moyenne des 3 trimestres, révèle une source parmi les élèves.

Ces élèves demandent aux responsables de l’éducation en mairie de Bujumbura et au ministre de l’éducation  de s’impliquer pour redresser la situation qui prévaut à ce lycée.

A ce propos, la rédaction de la RPA a joint Pascal NAHIMANA, représentant Légal et directeur du Lycée la Colombe, et il a juré ne pas être au courant de ces allégations.

Début ce mardi de la passation de l’Extat.

Ce mardi a débuté dans tout le pays la passation de l'examen d'Etat de fin de cycle post fondamental qui permet de continuer les études universitaires. A cette occasion, le ministre de l'éducation  nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, a visité différents centres de passation de la province de Gitega.

Le lancement officiel de l’examen d’Etat édition 2021 par le ministre de l'éducation  Nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, a eu lieu au Lycée Gishubi dans la province de Gitega. A tous les centres de passation de Gitega, cet examen a commencé  à 9 heures. Au centre de passation du Lycée Notre Dame de la Sagesse, 4 élèves n’étaient pas sur la liste alors qu’ils avaient réussis en classe. Mais, ils ont par après reçu d’autres numéros et ont passé l’examen.

François HAVYARIMANA, ministre de l’éducation, a dit qu'il n'y a pas eu beaucoup d’irrégularités pour ce premier jour de passation d’examen partout où il a passé dans la province de Gitega.

A Ruyigi, il y a trois centres de passation de ce test et plus de 400 élèves étaient attendus.

A Mwaro, l’examen d’Etat  a commencé vers 8 heures et demi dans toutes les communes et 2229 candidats étaient attendus à cet examen. Ils ont travaillé dans 5 centres de passation tandis que les présidents de ces centres de passation sont au nombre de 112. Aucune  anomalie n’a été signalée. Même les mesures barrières contre  la Covid -19 étaient largement suivies. 

 Dans tous les centres de passation de Bujumbura Mairie, l’examen a commencé à 8 heures et demie. Au centre du Lycée Gikungu a accueilli 7 écoles. Parmi 342 candidats qui devraient se présenter au Lycée Gikungu, dix étaient des autodidactes et s’y est ajouté un élève de la Direction Provinciale de l’Enseignement de  Muyinga qui a eu la permission de passer l’examen.

Trente élèves du Lycée paramédical de Buterere qui n’avaient réussi en classe ont eu la permission du ministre de la santé de passer l’examen.

Au centre de passation de l’ETS Kamenge qui a accueilli 2 écoles, 521 candidats ont passé l’examen et parmi eux 2 autodidactes. Un autre candidat n’avait pas eu son diplôme de fin de cycle post fondamental.

Au centre de passation du Lycée Municipal de Kinama, parmi 529 candidats attendus, 519 élèves étaient présents tandis que 2 parmi les 10 absents avaient donné de faux noms. Deux autres sont allés à une autre école, le reste n’a pas donné le motif de son absence tandis que 7 autres qui étaient présents n’étaient pas sur la liste. Mais, ces derniers i ont été autorisés  de passer l’examen.

L’examen durera 3 jours  et aura la participation de 53078 candidats, 2460 surveillants pour 106 centres de passation d'examen d'Etat dont le centre de passation de Nairobi au Kenya.

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