Certains syndicats de la coalition COSSESSONA réclament un dialogue inclusif
Certains syndicats de la coalition COSSESSONA indiquent qu’il est difficile de trouver des solutions durables dans le secteur éducatif burundais sans un dialogue inclusif avec le ministère de l’éducation. Ces syndicats exigent que leurs propositions soient prises en compte.
Certains de ces syndicats des enseignants déplorent les résultats du dialogue entre la coalition des Syndicats des enseignants, COSSESSONA , et le ministère de l’éducation nationale. Selon ces syndicats, il n’y a pas eu de véritable dialogue. Selon nos sources parmi les syndicats, ce dialogue n’a pas été inclusif.
Cela transparaît à travers la non- prise en compte des propositions des enseignants durant ce dialogue. Une attitude qui contribue plutôt à la détérioration de la qualité de l’éducation burundaise selon ces enseignants.
Ces enseignants font savoir qu’ils n’ont pas été consultés lors de la prise des décisions alors que ces dernières les concernent.
De plus, parmi plus de trois questions majeures qui hantent le secteur éducatif burundais et sur lesquelles la coalition des syndicats des enseignants, COSSESSONA, et le ministère de l’éducation devraient discutés, seule la question de tests pour les enseignants a attiré l’attention au cours de ce dialogue. Selon les enseignants, on dirait que ce test est le remède à tous les défis de ce secteur alors que d’autres problèmes plus sérieux hantent ce secteur en l’occurrence celui en rapport avec la politique salariale qui n’a pas été discutée suffisamment.
Ainsi, les syndicats des enseignants trouvent que leur coalition, COOSSESSONA, était un spectateur durant ce dialogue. Ils demandent au ministère de l’éducation d’organiser un dialogue inclusif qui prendra compte des doléances des deux parties pour trouver une solution durable au secteur éducatif burundais.