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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un groupe d'imbonerakure fait le beau et le mauvais temps à la prison de Ngozi.

Un prisonnier a été sérieusement tabassé puis torturé par un groupe des prisonniers chargé de la sécurité à la prison de Ngozi. Ce n’est pas la première fois que ce groupe soutenu  par le directeur de la prison menace d’autres prisonniers.

Ce groupe est composé de 70 prisonniers, tous des imbonerakure. Le chef de ce groupe est un certain Jonas. Ce groupe est soutenu par un policier du nom de Sezikeye pour persécuter les autres prisonniers. Ce groupe est chargé de la sécurité dans cette prison.

Les informations en provenance de la prison centrale de Ngozi indiquent que ce groupe dirigeait par un certain Jonas a sorti de la chambre numéro 2 du dortoir  6 un prisonnier du nom de Pasteur BARUTWANAYO. Ce dernier a été tabassé à plus de 90 bâtons et a été plongé dans l’eau.

Pasteur BARUTWANAYO a été grièvement blessé au niveau de la tête et son corps avait des hématomes. Il a été soigné au centre de santé situé dans les enceintes de cette prison de Ngozi. Depuis, Pasteur BARATWUNAYO  s’est plaint auprès de la CNIDH mais sans succès.

Ce n’est pas la première fois que ce groupe persécute les prisonniers. Au mois d’Avril, un prisonnier du nom d’Ezéchiel a été sérieusement tabassé par ce groupe jusqu’à ce qu’il soit transféré  à l’hôpital autonome de Ngozi. Ce groupe est soutenu par le directeur de la prison de Ngozi avec qui il collabore dans la vente de la drogue et des boissons prohibées. 

Les prisonniers de la prison de Ngozi demandent que cette persécution cesse et qu’ils soient dirigés par les chefs qu’ils auront choisis.

A propos de ces lamentations des prisonniers, la rédaction n’a pas pu joindre Wilerme NDAYIZIGA, directeur de la prison de Ngozi, pour qu’il s’exprime sur ce sujet.

Mauvaises conditions de détention des combattants du mouvement Red Tabara dans la prison centrale de Mpimba.

Les combattants du mouvement Red- Tabara sont enfermés avec d’autres détenus à plus de 40 dans une cellule de quelques mètres carrés qu’ils ne quittent que très rarement.  Cette situation inquiète nos sources de cette maison carcérale surtout en ce qui est de leur santé mentale et physique.

Ces détenus en mauvaises conditions carcérales sont au total 41. Ils sont réunis dans une cellule dite Maison rouge de la prison centrale de Mpimba. Une cellule de 5 mètres de largeur sur 14 mètres de longueur. C’est dans cette même cellule qu’ils cuisinent de quoi mettre sous la dent, qu’ils dorment, qu’ils se soulagent et se lavent.

Au moment de préparer la nourriture, ils plient d’abord le matériel de couchage pour l’arranger après la cuisson. La cellule a une température excessive et manque d’aération puisque dotée de petits trous d’aérations placés à la partie supérieure de la cellule. Personne ne peut se permettre de porter les habits à cause de la chaleur, signale notre source à la prison centrale de Mpimba. 

Certains parmi ces détenus sont actuellement atteints de diverses maladies et troubles psychologiques. Des jambes sont gonflées et des muscles sont contractés car il n y’ a point de mouvements dans cette cellule. 

17 de ces détenus ont été extrade à partir du Rwanda accusés d’être des combattant du mouvement RED-TABARA tandis que 6 sont accusés d’être leurs complices. Ils sont enfermés dans cette cellule depuis le mois de septembre de l’an 2021.

Parmi le reste  des détenus figurent 10 membres du parti CNL et un dit être leur complice qui sont accusés de recruter les combattants u mouvement rebelle du nommé NZABAMPEMA. Un autre est accusé d’avoir participé dans une attaque contre les véhicules en province de MURAMYA. Six autres y sont détenus pour tentative d’évasion dans cette prison de Mpimba.

Personne ne se rend à l’extérieur de la cellule parmi les 41 détenus sauf pour aller se faire soigner ou se faire raser la tête ou encore lorsqu’elle a de la visite.

Bilan de la mission Go and see, Come to tell au camp de réfugiés de Nyarugusu.

Le groupe des réfugiés du camp de Nyarugusu, le responsable de ce camp  et le délégué du HRC qui étaient  en voyage au Burundi  dans le cadre de la mission «  Go and see, Come to tell »  ont dressé ce mardi le bilan de leur voyage aux autres réfugiés. Le délègue du HCR  apprécie la situation sécuritaire au Burundi mais affirme que le rapatriement reste   volontaire.

Dans la réunion de deux heures, le groupe des  réfugiés burundais   qui ont visité le Burundi, Siasa MANJENJE, le  responsable du camp de Nyarugusu   et le délégué du HCR ont indiqué qu’ils se sont rendus dans les provinces du sud du pays  à savoir Makamba, Bururi et Rumonge. Certains réfugiés font savoir   qu’ils ont  constaté qu’il  y a  la sécurité dans le pays mais   précisent que  cela diffère de la paix pour chaque citoyen. Selon ces réfugiés, il y a à corriger  sur le plan social. « Je m'appelle SINDAYIGAYA. Je suis parmi les personnes qui se sont rendues au Burundi pour s'enquérir de la situation. Je n'ai pas visité tout le territoire du Burundi.  J'ai seulement visité deux collines de la commune de Nyanza-lac. Je peux dire en général qu’il y a la paix au Burundi. Mais, il faut comprendre que  la sécurité diffère de la  paix.  Donc, celui qui va décider de rentrer doit  se préparer en conséquence. Moi, je m'appelle NDARUJEMWO Viviane.  J'ai constaté qu'il y a la paix au pays. Il y a la paix mais elle est estimée  différemment.  Moi, j'ai fait un entretien avec les rapatriés des années antérieures et ceux qui sont restés au pays. Les rapatriés m'ont dit que leurs compatriotes restés au pays ne les ont pas bien accueillis et qu’ils ne cohabitent pas bien », se sont- ils exprimés ainsi.

 Siasa Manjenje, le  responsable du  camp  de Nyarugusu et le délégué du  HCR ont apprécié  la sécurité au Burundi lors de cette mission. Toutefois, le délégué du HCR a précisé que le rapatriement reste volontaire. Le responsable du camp de Nyarugusu a ajouté que ces visites seront  multipliées. La prochaine est prévue au mois d’octobre.

De leur côté, les réfugiés burundais de ce camp de Nyarugusu demandent que leurs droits soient respectés.

OIM exhorte les acteurs humanitaires à contribuer dans la lutte contre le trafic humain au Burundi

Les acteurs humanitaires œuvrant au Burundi sont appelés  à contribuer dans la lutte contre le trafic humain  qui persiste au Burundi .L’ appel a été lancé par  l'Organisation Internationale des Migrations, OIM, la veille de la commémoration de  la journée mondiale contre la traite des êtres humains. L’OIM trouve que le gouvernement à lui seul ne pourrait pas réussir cette lutte.

Si la responsabilité première de la protection incombe aux autorités nationales conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux, les acteurs humanitaires jouent un rôle complémentaire essentiel et contribuent à la mise en œuvre des politiques. Ces sont  là les déclarations de   Damien Mama, Coordinateur résident des Nations Unies au Burundi dans un communiqué de presse sorti  ce jeudi 28 juillet. Pour Damien Mama, ce n'est qu'en travaillant ensemble, en construisant des approches multisectorielles et multi-acteurs que l’on  pourra   atteindre les objectifs pour le Burundi.

Selon ce communiqué de l’OIM,  la traite des personnes interne et transfrontalière persiste au Burundi, qui est principalement un pays d'origine et de transit et, dans certains cas, de destination.

L'OIM a identifié 1 735 victimes de la traite au Burundi depuis 2017, peut –on lire dans ce communiqué de presse du 28 juillet.

 

Selon ce communiqué, l’OIM- Burundi et ses Partenaires commémorent la Journée Mondiale Contre la Traite des Êtres Humains, une journée que le monde entier  commémore chaque 30juillet. Dans ce carde  le communiqué précise qu’un certain nombre d'autres activités de sensibilisation ont été organisées conjointement par l'OIM, l'UNICEF et des organisations nationales de la société civile au cours de la semaine du 25 au 30 juillet 2022. C’est dans le but de souligner les risques et les conséquences de la traite des êtres humains ainsi que les droits et la protection des victimes de la traite.

 

Entre autre activités prévues à cet effet, il s’agit d’un atelier pour les journalistes locaux, des représentations théâtrales interactives par la troupe locale « Buja Sans Tabou » dans les provinces de Muyinga, Cankuzo et Bujumbura Rural. Il est également prévu une émission radio sur la prévention de la traite ainsi qu’une soirée de discussion pour les jeunes leaders afin d'échanger sur les risques et les opportunités de la migration et son lien avec les Objectifs du Développement Durable.

Ces initiatives ont été réalisées grâce au soutien technique et financier du Royaume des Pays-Bas et de l'USAID au Burundi, selon le communiqué.

L’OIM indique que  les réfugiés burundais, les personnes déplacées internes  et les personnes résidants dans les provinces frontalières sont les plus exposées à la traite des êtres humains.

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