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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Sans trace depuis plus d’un mois, le secrétaire du parti CNL en commune Rusaka est finalement localisé à la prison de Mpimba.

Salvator Budigoma est détenu à la prison centrale de Mpimba en mairie de Bujumbura. Il avait été arrêté au début du mois d’Avril par la police en complicité avec le responsable du Service National des  Renseignements en commune Rusaka.  Il a été transféré à la prison centrale de Mpimba,  il y a une semaine où il est soigné  suite à la torture lui infligée par des agents du Service National des  Renseignements.

 

Le secrétaire du parti CNL en commune Rusaka de la province Mwaro, Salvator Budigoma a été retrouvé par sa famille après plus d’un mois à la recherche de ses traces. Il a été transféré à la prison centrale de Mpimba en état critique le 11 mai 2021 soit  un mois après avoir été arrêté par la police en complicité avec le responsable du Service National des Renseignements dans cette province de Mwaro.

Selon des informations en possession de la RPA, Salvator Budigoma était détenu durant tout ce temps dans un lieu tenu secret par le Service National des Renseignements où il a été sous torture. Les sources de la RPA  indiquent qu’il n’a été enregistré nulle part sur la liste des détenus et précisent que dans ces endroits tenus secrets, le responsable de la documentation intérieure, Innocent Alfred Museremu y enferme des gens qui doivent être exécutés, raison pour laquelle ils ne sont jamais enregistrés sur la liste des détenus.

Salvator Budigoma, le secrétaire du parti CNL en commune Rusaka, a été arrêté le 06 avril 2021, le lendemain de l’attaque qui a été perpétrée au domicile d’Athanase Mpawenayo, secrétaire du parti CNDD- FDD en commune Rusaka. L’attaque a couté la vie à son fils âgé de 15 ans et de son domestique. Ce responsable du CNDD FDD est pointé du doigt par la population de cette commune dans des cas de disparitions forcées de certains membres des partis politiques de l’opposition surtout ceux du parti CNL.

Un jeune habitant la zone Musaga est porté disparu depuis près d’un mois.

Un jeune vendeur d’unités de recharges  aurait été enlevé à son lieu de travail par des agents du service national des renseignements au début du mois d’avril 2021. Selon les informations en possession de la RPA, ces derniers l’accusaient de collaborer avec des groupes rebelles. Ne l’ayant trouvé dans aucun cachot, sa famille s’inquiète pour sa sécurité, d’autant plus qu’il n’est pas le premier à se faire enlever dans la même famille.

Le jeune homme porté disparu s’appelle Martin Bashirahishize. Originaire de la commune Ndava en province Mwaro, il habite en zone Musaga. Selon ses proches, la dernière fois qu’ils l’ont vu, c’était le matin du 08 avril courant alors qu’il partait à son travail. Les sources de la RPA révèlent que pendant la journée, Martin s’est rendu au siège de la compagnie LUMITEL pour s’approvisionner en cartes de recharges qu’il revendait au détail. Ces informations sont confirmées par certains membres de la famille du disparu qui ont pu parler avec lui 24 h après sa disparition. A ce moment-là, révèlent-ils, Martin s’excusait auprès de sa famille pour ne pas les avoir averti à temps qu’il n’allait pas rentrer car pris par son travail. Ce qui les a fort étonné car ils ne comprenaient pas comment un simple agent de vente d’unités de recharge pouvait être débordé à ce point. Sentant que le leur les aurait contacté sous la contrainte de ses kidnappeurs, ils ont alors entrepris de le rechercher dans tous les cachots mais en vain.

Selon un des proches de la famille qui s’est entretenu avec la RPA, ils auraient été informés que le leur était détenu dans l’un des cachots du service national des renseignements pour collaboration avec des bandes armées.

‘’ Ils l’ont accusé de fournir des unités de recharge aux mouvements rebelles qui seraient basés à l’étranger. Ils disent également que c’est lui qui s’occupe d’effectuer des virements ou des retraits pour le compte des rebelles qui pullulent sur le sol burundais.’’

Pour le moment, les amis et proches de Martin Bashirahishize sont très inquiets et commencent à perdre tout espoir de le retrouver d’autant plus qu’il ramène à trois le nombre de personnes portées disparues dans leur famille et dans de circonstances similaires, en seulement une année.

Une adolescente violée par le mari de sa tante à Ngozi

La population de la commune Nyamurenza en province Ngozi dénonce l’étouffement de l’affaire de  viol d’une jeune fille âgée de 16 ans. L’accusé est  le mari  de sa tante qui l’héberge. Selon les voisins, ce couple a mis sur pied un plan visant à dissimuler le crime  en soudoyant certaines personnes au courant de l’affaire.

Le présumé violeur s’appelle Nshimiye alias Général, membre du conseil collinaire du quartier Kinyami en commune et province Ngozi. Les informations en provenance de la localité indiquent que  cet homme a profité de l’hospitalisation de sa femme pour violer la nièce de celle-ci, une adolescente de 16 ans qui habite à son domicile. ‘’ Ça faisait longtemps qu’il la harcelait mais la jeune fille ne voulait pas de lui. Ils étaient restés tous seuls avec deux petits enfants. Il a  par la suite fait semblant d’être malade, est allé toquer à la  chambre de la jeune fille et lui a ordonné de lui apporter de l’eau à boire. Lorsqu’elle lui en a procuré, il l’a prise de force et l’a violée ‘’, a témoigné un habitant de la place.

 

Le nommé Nshimiye a par la suite  donné des pots-de-vin aux autorités collinaires dont les chefs de cellules dudit quartier pour étouffer l’affaire, révèlent les mêmes sources locales. Les autres personnes qui auraient  pris part à cette corruption sont les animateurs communautaires dont  un certain Bucumi alias « OISEAU ». ‘’  La fille n’arrêtait pas de crier. Quand les  voisins ont débarqués, elle leur a raconté toute l’histoire et ils ont alerté le prénommé Nestor alias Kazungu, le chef du quartier. Il a donné à cette autorité une somme de 500.000francs burundais. C’est le chef du quartier qui s’est par la suite chargé des animateurs communautaires qui avaient amené la fille à l’hôpital en leur donnant une partie de l’argent. Ces derniers  ont alors inventé une histoire selon laquelle au moment où elle était allée acheter du sel, elle aurait été violée par une personne inconnue avant de détaler ‘’, a également révélé un des voisins du conseiller collinaire.

 

Les mêmes informations précisent qu’après avoir été mise au courant de la situation, la femme de l’accusé a fait mine de rien et s’est rangée du côté de son mari. Pour le moment, le voisinage indique que la victime se trouve actuellement dans un état de dépression étant donné que le couple l’a contraint de rester sur le lieu du viol. ‘’ L’adolescente est pour le moment dans une situation lamentable parce qu’elle est obligée de toujours regarder en face son agresseur qui se trouve être le mari de sa tante. Ils ont opté de la payer 20.000 par mois et de lui acheter des habits  pour qu’elle reste dans cette famille et qu’elle ne révèle pas l’histoire ‘’.

 

Les voisins estiment que de tels crimes devraient être dénoncés afin que le couple soit sévèrement sanctionné.

Nous avons tenté de joindre le chef de quartier Kinyami accusé d’avoir étouffé l’affaire, mais en vain.

Un leader des rabatteurs de Bujumbura sous les verrous

L’ancien président de l’association des rabatteurs de Bujumbura URUNANI RW’ABAKOKAYI est détenu aux cachots du service national des renseignements depuis 3 jours. Même si les raisons de son incarcération ne sont pas encore élucidées, les conflits au sein de la direction de cette association en seraient à l’origine .

Tout commence avec l’intention de l’ancien député et rabatteur Lewis Niyongabo d’usurper la présidence de ce collectif. Et pour y arriver, ce dernier a annoncé que Jean Claude Gahitira venait soi-disant de démissioner de ses fonctions de président, une information qui n’a pourtant jamais été confirmée par le concerné. Ce qui n’a pas empêché Lewis Niyongabo, en complicité avec le vice-président de ladite association, d’organiser des élections auxquelles cet ancien député sortira vainqueur. Mais une grande partie des rabatteurs contestera ces résultas qu’ils jugeaient illégales. Depuis, Jean Claude Gahitira vivait en clendestinité suite aux menaces qui pesaient sur sa personne.

Ce climat de mésentente n’a pas pour autant cessé. Et pour calmer les esprits, le ministre de l’intérieur  Gervais Ndirakobuca a suspendu la collecte de l’argent par les rabatteurs dans les parkings, un des points de discorde au sein de ce collectif.

Dans l’entre temps, Jean Claude Gahitira continuait à vivre en cachette jusqu’à ce mardi 27 avril où, via les réseaux sociaux, les proches de sa famille alertent que le leur avait été enlevé. Néanmoins, selon les informations qui nous sont parvenues du service national des renseignements du Burundi, Jean Claude Gahitira est incarcéré dans ses cachots de Bujumbura.

Nous n’avons pas encore pu joindre les responsables de ce service afin qu’ils précisent les motifs  de cette détention.

Pour rappel, lors de sa réunion avec les agents du secteur de transport en commun tenue il y a plus d’un mois, le ministre de l’intérieur  Gervais Ndirakobuca avait dénoncé les arrestations arbitraires organisées par certains responsables de cette association des rabatteurs.

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