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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La société civile burundaise privée de la liberté d’association et de réunion ainsi que celle d’expression.

Durant le dernier trimestre, la société civile burundaise a été privée de la liberté d’association et de réunion ainsi que de la liberté d’expression. Ceci transparaît dans le bulletin Umwidegemvyo numéro 4 de la Coalition burundaise des défenseurs des droits humains, CBDDH en sigle. Toutefois, la jouissance de ces libertés est réservée à un petit cercle des membres du parti au pouvoir ou leurs alliés.

Entre autres exemples  de violation d’éléments qui caractérisent sine qua none l’Etat de droit et la démocratie dans un pays, la CBDDH évoque l’interruption d’une conférence de presse organisée par l’OLUCOME et PARCEM. En effet, l’OLUCOME et PARCEM  qui, selon la CBDDH font partie des rares organisations de la société civile  burundaise qui ont encore le courage d’émettre leurs opinions sur des sujets sensibles ont vu en date du  14 mars cette année les forces de l’ordre faire irruption dans la salle de conférence qu’elles avaient organisée et ont tenté de disperser les journalistes. L’ordre du jour de la conférence était une présentation de l’impact de la nouvelle mesure de délimitation de l’espace de circulation pour les taxis moto, taxis vélo et les tuk-tuks .Ces organisation ,précise le bulletin Umwidegemvo  avaient aussi prévu  de formuler des recommandations à l’endroit du Gouvernement.

L’interdiction de cette réunion viole selon la CBDDH l’article 31 de la Constitution de la République du Burundi qui stipule que « la liberté d’expression est garantie, l’Etat respecte la liberté de religion, de pensée, de conscience et d’opinion »  et l’article 32 qui prescrit que « la liberté de réunion et d’association est garantie, de même que le droit de fonder des associations ou organisations conformément à la loi ».

 

La CDDH a également souligné que le gouvernement a rejeté  la lettre de protestation et d’appel au dialogue des syndicats des chauffeurs de ces engins adressée au Premier Ministre le 2 mars 2022. Ce refus de dialogue constitue  selon la CBDD une entrave des autorités au droit d’opinion des partenaires sociaux.

Enfin, la CBDDH  regrette le musèlement de la presse qui s’étend jusqu’au-delà des frontières du Burundi.  Cela   fait partie   remarque- t- elle de l’arsenal de stratégies déployées par l’Etat du Burundi pour faire taire toute voix critique.

Des militants du parti CNL incarcérés et sans droit de visite.

Les familles des trois membres du parti CNL arrêtés par le service national des renseignements à Muyinga la nuit de samedi à dimanche indiquent que les leurs n’ont pas droit de visite. Du côté du patron  du service national des renseignements à Muyinga, c’est le silence radio mais la CNIDH indique qu’elle est au courant du dossier et qu’elle collabore déjà avec des familles des personnes arrêtées.

Les 3 militants du parti CNL ont été tous arrêtés par les agents secrets au chef-lieu de la province de Muyinga. Depuis leur arrestation la nuit de samedi dernier, les membres de leurs familles ne les ont pas revus. Ces familles disent que le responsable des services secrets en province de Muyinga leur a répondu que c’est lui- même qui détient ces 3 personnes. Elles indiquent que la loi a été violée puisque le chef des services secrets leur a refusé le droit de rendre visite à ces 3 détenus.  « Ils ont téléphoné le responsable des renseignements vers midi et il leur a répondu qu’il détient ces personnes pour des raisons d’enquête mais qu’ils ne peuvent pas venir les voir », a révélé notre source.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre au téléphone Félix Havyarimana, le responsable des services secrets en province de  Muyinga pour qu’il puisse s’exprimer sur ce dossier. Après avoir entendu l’objet de l’appel, il a vite raccroché.

Du côté de la CNIDH, ils indiquent avoir reçu les doléances de ces familles et que la CNIDH est en train de suivre de près ce dossier.  Les 3 membres du parti CNL arrêtées sont Nibaruta Dieudonné, qui est chargé des activités du parti CNL dans la province de Muyinga, Hakizimana Evariste rapatrié au mois de Novembre et qui faisait son travail à Mukoni au chef-lieu de la province de Muyinga et Rwasa Cyriaque, un enseignant de l’école fondamentale de Kazekibondo située en commune Muyinga.

Les réfugiés burundais en Tanzanie sommés de quitter ce pays dans un délai d’une année.

Le commissaire   chargé des questions des refugiés en Tanzanie   a donné aux réfugiés burundais  un délai d’une année pour qu’ils retournent dans leur pays. Après cette  période,  la tâche ne sera pas facile  aux réfugiés burundais qui seront  dans ce pays.      L’annonce  a été faite lors d’une visite depuis ce lundi  du consul du Burundi à  Kigoma en Tanzanie  et du commissaire chargé des refugiés au ministère de l’intérieur dans les camps des réfugiés de Nyarugusu et Nduta.

Le commissaire chargé des questions des refugiés   en Tanzanie et le consul du Burundi à Kigoma ont débuté leur  visite ce lundi au camp de Nyarugusu. Ce mardi, ils étaient  au camp de Nduta. Nos sources  dans ces deux camps font savoir  que le principal message  était d’inviter les réfugiés burundais de retourner dans leur  pays. Un délai d’une année leur a été donné comme le témoigne notre source à Nyarugusu.  « Le consul du Burundi Kigoma a essayé de montrer qu’il y a la paix au Burundi et qu’il est incompréhensible que nous restons en exil. Il a expliqué que même  les sanctions économiques   ont été enlevées.  Il nous a dit  que bien  que la maman ait  une malformation au niveau de ses seins l'enfant ne peut pas s'empêcher de téter et que malgré la crise de l'année 2015, le Burundi est pour le moment en sécurité.  Sudi MWAKIBASI, dans sa parole,  nous a dit qu’il  a commencé à compter dès ce lundi et  qu’après une année il n'y aura plus un  réfugié burundais  dans les camps. Apres cette période, il a dit que nous aurons  des problèmes ».   

 

Sudi Mwakibasi , le commissaire chargé des questions des réfugiés a demandé  dans un langage codé aux ONG œuvrant dans ces camps l’objectif des aides destinés  aux réfugiés burundais. Il a dit  que ces réfugiés doivent rentrer arguant  que  leur problème n’est plus  un souci de la communauté internationale. «  L’un des problèmes qui n’est plus urgent est celui des réfugiés situés en Tanzanie surtout ceux en provenance du Burundi. Sachez très bien que vous n’êtes plus dans les urgences. Le monde entier sait que la sécurité règne  dans ce pays. C’est pour cela que les sanctions économiques ont été levées. Sur ce, préparez-vous  à la diminution des aides humanitaires dans le secteur de  la santé, éducation, les vivres ainsi que  dans d’autres domaines .Nous insistons. Même  s’il n’y aurait pas  des crises au niveau international, vous les réfugiés burundais vous ne méritez pas  des aides  des  organisations internationales. C’est pour cela que vous devez  vous faire inscrire pour retourner chez vous et quitter les camps », a insisté Sudi Mwakibasi.           

De leur côté, les réfugiés burundais   des deux camps estiment que la persécution qui  continue.

Le secrétaire du parti CNDD FDD en commune Rumonge couvre le crime d’un imbonerakure

Le secrétaire du parti CNDD FDD en commune et  province Rumonge est accusé par les habitants  de cette commune de persécuter un  citoyen de cette commune. Ce responsable exige à ce citoyen aujourd’hui au cachot  de signer  qu’il accepte d’abandonner   un contrat d’achat d’une parcelle. Ces habitants demandent que ce citoyen soit libéré et  qu’il  y ait  un procès entre lui et  le vendeur de cette parcelle.

Ce citoyen qui est malmené par Donatien Manirakiza, le secrétaire du parti CNDD- FDD en commune Rumonge, est connu sous le nom de Ngiriyimana. Ce dernier a acheté au près d’un imbonerakure  nommé Didier une parcelle d’une valeur de trois million et demi. C’était au cours du mois d’avril de cette année. Il lui a donné une avance d’un million neuf cent mille francs burundais.

Cette parcelle est située dans une localité appelée Mugomere. Prêt à payer le montant restant, le chef de secteur de cette localité a annoncé à Ngiriyanama que la parcelle n’appartient pas à Didier.   Chose qui a étonné  plus d’un puisque les administratifs à la base dont un certain  Gafari étaient présents le jour de l’achat.

Notre source à Rumonge indique que   Didier a accepté de rembourser le montant d’avance mais qu’il n’a pas honoré son engagement. Ngiriyamana a porté plainte et Didier a été arrêté et incarcéré au cachot de la Brigade Rumonge  jeudi dernier. Après une journée de détention,  le secrétaire du parti CNDD- FDD a exigé qu’il soit libéré  et à sa place il a été incarcéré Ngiriyamana comme le témoigne toujours notre source.  « Il a commencé  à dire qu’il va jouer  la médiation entre Didier et Ngeriyimana. Ngiriyimana a  accepté. Par après, on lui  a envoyé un véhicule. Il pensait qu’ils vont parler de ce problème. Mais arrivé à la brigade, le secrétaire du parti  a ordonné  la libération de cet imbonerakure et l’incarcération de celui qui a acheté »

Notre source fait  savoir que ce même secrétaire du parti a exigé vendredi dernier à Ngiriyimana  de signer qu’il  laisse tomber cette parcelle et le montant qu’il avait donné comme avance. « On lui a emmené un papier au cachot.  Puis, on lui a exigé   de signer et d’accepter  de laisser tomber cette parcelle et la montant d’avance  afin qu’il soit libéré. Il a refusé de signer espérant qu’un jour la justice fera son travail  parce qu’il lui a donné le montant  pour l’achat de cette parcelle », a révélé notre source

 La rédaction de la RPA  a essayé de contacter Donatien Manirakiza, le secrétaire du parti CNDD FDD à  Rumonge, mais en sans succès.

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