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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés burundais en Tanzanie sommés de quitter ce pays dans un délai d’une année.

Le commissaire   chargé des questions des refugiés en Tanzanie   a donné aux réfugiés burundais  un délai d’une année pour qu’ils retournent dans leur pays. Après cette  période,  la tâche ne sera pas facile  aux réfugiés burundais qui seront  dans ce pays.      L’annonce  a été faite lors d’une visite depuis ce lundi  du consul du Burundi à  Kigoma en Tanzanie  et du commissaire chargé des refugiés au ministère de l’intérieur dans les camps des réfugiés de Nyarugusu et Nduta.

Le commissaire chargé des questions des refugiés   en Tanzanie et le consul du Burundi à Kigoma ont débuté leur  visite ce lundi au camp de Nyarugusu. Ce mardi, ils étaient  au camp de Nduta. Nos sources  dans ces deux camps font savoir  que le principal message  était d’inviter les réfugiés burundais de retourner dans leur  pays. Un délai d’une année leur a été donné comme le témoigne notre source à Nyarugusu.  « Le consul du Burundi Kigoma a essayé de montrer qu’il y a la paix au Burundi et qu’il est incompréhensible que nous restons en exil. Il a expliqué que même  les sanctions économiques   ont été enlevées.  Il nous a dit  que bien  que la maman ait  une malformation au niveau de ses seins l'enfant ne peut pas s'empêcher de téter et que malgré la crise de l'année 2015, le Burundi est pour le moment en sécurité.  Sudi MWAKIBASI, dans sa parole,  nous a dit qu’il  a commencé à compter dès ce lundi et  qu’après une année il n'y aura plus un  réfugié burundais  dans les camps. Apres cette période, il a dit que nous aurons  des problèmes ».   

 

Sudi Mwakibasi , le commissaire chargé des questions des réfugiés a demandé  dans un langage codé aux ONG œuvrant dans ces camps l’objectif des aides destinés  aux réfugiés burundais. Il a dit  que ces réfugiés doivent rentrer arguant  que  leur problème n’est plus  un souci de la communauté internationale. «  L’un des problèmes qui n’est plus urgent est celui des réfugiés situés en Tanzanie surtout ceux en provenance du Burundi. Sachez très bien que vous n’êtes plus dans les urgences. Le monde entier sait que la sécurité règne  dans ce pays. C’est pour cela que les sanctions économiques ont été levées. Sur ce, préparez-vous  à la diminution des aides humanitaires dans le secteur de  la santé, éducation, les vivres ainsi que  dans d’autres domaines .Nous insistons. Même  s’il n’y aurait pas  des crises au niveau international, vous les réfugiés burundais vous ne méritez pas  des aides  des  organisations internationales. C’est pour cela que vous devez  vous faire inscrire pour retourner chez vous et quitter les camps », a insisté Sudi Mwakibasi.           

De leur côté, les réfugiés burundais   des deux camps estiment que la persécution qui  continue.

Le secrétaire du parti CNDD FDD en commune Rumonge couvre le crime d’un imbonerakure

Le secrétaire du parti CNDD FDD en commune et  province Rumonge est accusé par les habitants  de cette commune de persécuter un  citoyen de cette commune. Ce responsable exige à ce citoyen aujourd’hui au cachot  de signer  qu’il accepte d’abandonner   un contrat d’achat d’une parcelle. Ces habitants demandent que ce citoyen soit libéré et  qu’il  y ait  un procès entre lui et  le vendeur de cette parcelle.

Ce citoyen qui est malmené par Donatien Manirakiza, le secrétaire du parti CNDD- FDD en commune Rumonge, est connu sous le nom de Ngiriyimana. Ce dernier a acheté au près d’un imbonerakure  nommé Didier une parcelle d’une valeur de trois million et demi. C’était au cours du mois d’avril de cette année. Il lui a donné une avance d’un million neuf cent mille francs burundais.

Cette parcelle est située dans une localité appelée Mugomere. Prêt à payer le montant restant, le chef de secteur de cette localité a annoncé à Ngiriyanama que la parcelle n’appartient pas à Didier.   Chose qui a étonné  plus d’un puisque les administratifs à la base dont un certain  Gafari étaient présents le jour de l’achat.

Notre source à Rumonge indique que   Didier a accepté de rembourser le montant d’avance mais qu’il n’a pas honoré son engagement. Ngiriyamana a porté plainte et Didier a été arrêté et incarcéré au cachot de la Brigade Rumonge  jeudi dernier. Après une journée de détention,  le secrétaire du parti CNDD- FDD a exigé qu’il soit libéré  et à sa place il a été incarcéré Ngiriyamana comme le témoigne toujours notre source.  « Il a commencé  à dire qu’il va jouer  la médiation entre Didier et Ngeriyimana. Ngiriyimana a  accepté. Par après, on lui  a envoyé un véhicule. Il pensait qu’ils vont parler de ce problème. Mais arrivé à la brigade, le secrétaire du parti  a ordonné  la libération de cet imbonerakure et l’incarcération de celui qui a acheté »

Notre source fait  savoir que ce même secrétaire du parti a exigé vendredi dernier à Ngiriyimana  de signer qu’il  laisse tomber cette parcelle et le montant qu’il avait donné comme avance. « On lui a emmené un papier au cachot.  Puis, on lui a exigé   de signer et d’accepter  de laisser tomber cette parcelle et la montant d’avance  afin qu’il soit libéré. Il a refusé de signer espérant qu’un jour la justice fera son travail  parce qu’il lui a donné le montant  pour l’achat de cette parcelle », a révélé notre source

 La rédaction de la RPA  a essayé de contacter Donatien Manirakiza, le secrétaire du parti CNDD FDD à  Rumonge, mais en sans succès.

Des militants du parti CNL incarcérés et sans droit de visite.

Les familles des trois membres du parti CNL arrêtés par le service national des renseignements à Muyinga la nuit de samedi à dimanche indiquent que les leurs n’ont pas droit de visite. Du côté du patron  du service national des renseignements à Muyinga, c’est le silence radio mais la CNIDH indique qu’elle est au courant du dossier et qu’elle collabore déjà avec des familles des personnes arrêtées.

Les 3 militants du parti CNL ont été tous arrêtés par les agents secrets au chef-lieu de la province de Muyinga. Depuis leur arrestation la nuit de samedi dernier, les membres de leurs familles ne les ont pas revus. Ces familles disent que le responsable des services secrets en province de Muyinga leur a répondu que c’est lui- même qui détient ces 3 personnes. Elles indiquent que la loi a été violée puisque le chef des services secrets leur a refusé le droit de rendre visite à ces 3 détenus.  « Ils ont téléphoné le responsable des renseignements vers midi et il leur a répondu qu’il détient ces personnes pour des raisons d’enquête mais qu’ils ne peuvent pas venir les voir », a révélé notre source.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre au téléphone Félix Havyarimana, le responsable des services secrets en province de  Muyinga pour qu’il puisse s’exprimer sur ce dossier. Après avoir entendu l’objet de l’appel, il a vite raccroché.

Du côté de la CNIDH, ils indiquent avoir reçu les doléances de ces familles et que la CNIDH est en train de suivre de près ce dossier.  Les 3 membres du parti CNL arrêtées sont Nibaruta Dieudonné, qui est chargé des activités du parti CNL dans la province de Muyinga, Hakizimana Evariste rapatrié au mois de Novembre et qui faisait son travail à Mukoni au chef-lieu de la province de Muyinga et Rwasa Cyriaque, un enseignant de l’école fondamentale de Kazekibondo située en commune Muyinga.

En cas d’intolérance politique, la police fait la promotion de l’impunité des imbonerakure.

Cinq membres du parti CNL ont été blessés et sept autres sont incarcérés au cachot du commissariat de la province Ngozi suite aux échauffourées entre les partisans du CNDD-FDD  et ceux du CNL de dimanche dernier en commune Kiremba de la province Ngozi. Chaque fois, ce sont  les membres du parti CNL qui sont arrêtés alors qu’ils sont agressés par les adeptes du parti au pouvoir.

Ces membres du parti Cnl détenus au cachot du commissariat de police de la province de Ngozi depuis ce dimanche sont Pierre Mpawenimana, chef de colline Ruyumpu et sa femme du nom de Nahimana Daphrose, Pierre Girikwishaka, Nyabenda Pascal, Habarugira Joël, Ndagijimana André et Nsabimana. Tous sont de la colline Ruyumpu de la commune de Kiremba en province de Ngozi.

Ils sont détenus suite aux  échauffourées entre un membre du parti Cnl et un autre du parti Cndd-Fdd sur la colline Ruyumpu. Des sources sur place parlent de l’intervention du chef de colline pour séparer les protagonistes. Ace moment précis, des jeunes du parti Cndd-Fdd se sont acharnés sur le chef de colline Ruyumpu en le rouant de coups le laissant presque mort.

Les personnes venues au secours de ce responsable ont été également frappées par ces imbonerakure comme l’indique un témoin de l’incident. « Un membre du parti Cndd-Fdd surnommé Musenyeri s’est disputé avec un membre du parti Cnl. Par après, ils en sont venus aux mains. Quand le chef de colline Pierre est intervenu, les imbonerakure se sont rués sur lui avec des machettes. Puis, les habitants de la colline Ruyumpu se sont empressés de venir en aide au chef de colline. Les imbonerakure se sont regroupés en bandes avec les autres venus de différentes collines et ils ont organisé une grande attaque. Il y a eu une terrible confrontation et des gens ont été blessés ».

Ce qui afflige les sympathisants du parti Cnl, chaque fois qu’il y a des échauffourées entre les membres des partis Cnl et Cndd-Fdd, seuls les membres du parti Cnl sont arrêtés. « Quand il y a échauffourées entre membres du parti Cnl et les membres du parti Cndd-Fdd, la police vient avec ces Imbonerakure, eux-mêmes partie prenante aux violences, pour arrêter les membres du parti Cnl. Cette pratique de la police est affligeante. Personne n’est au-dessus de la loi », ajoute notre source.

La même source en commune Kiremba parle de dix membres du parti Cnl victimes de violences physique qui ont fait recours à l’administrateur communal mais en vain.

La détention des opposants au parti Cndd-Fdd en cas  d’actes d’intolérance s’observent même ailleurs. De telles détentions ont été documentées sur la colline Murengeza de la commune Gihanga  en province de Bubanza et en commune Muhuta de la province de Rumonge suite à des confrontations entre membres du parti Cndd-Fdd et ceux du parti Cnl.

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