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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Manque de nourriture dans les prisons burundaises

Grognes des détenus des différentes prisons du Burundi. Ils risquent de mourir de faim. A Gitega le manque de la farine de manioc dure au moins une semaine tandis qu’à la prison de Muramvya il totalise deux semaines. A la prison de Ngozi, 2 jours viennent de passer sans manger du haricot à cause du manque de bois de chauffage.

Certains crient que la faim va empirer la situation tandis que d’autres disent qu’ils ne pourrons pas survivre sans recevoir de la farine de manioc. Il s’agit des détenus incarcérés dans la prison centrale de Gitega qui indiquent que cela fait toute une semaine qu’ils n’ont pas mangé de la pâte à cause du manque de la farine de manioc ou de maïs.

Nos sources au sein de cette maison carcérales font savoir que  jeudi le 17 mars était le dernier jour où ils ont été servis en farine. Un lot qui devrait les nourrir pour quatre jours, c’est-à-dire jusqu’à lundi de la semaine dernière.

A la prison centrale de Muramvya, c’est le pire. Les informations sur place indiquent que les détenus  viennent de passer au moins deux semaines sans recevoir de la farine de manioc. Nos sources révèlent qu’il ne reste plus que du haricot pour se nourrir.

Un autre pénitencier menacé par cette situation est la prison centrale de Ngozi. Là-bas, les détenus indiquent qu’ils viennent de passer deux jours sans manger du haricot. Ils disent que le bois de chauffage pour cuire cette denrée leur fait actuellement défaut. Une poignée de détenus se trouvant dans cette prison indiquent que c’est avec peine qu’ils parviennent à payer du charbon pour cuire cet aliment de base. 

Les prisonniers de ces trois prisons demandent aux autorités habilitées de leur venir en aide avant qu’il ne soit trop tard.

Le responsable nie son implication dans les menaces contre les réfugiés burundais lors de la visite du représentant du HCR.

Le responsable des réfugiés au camp de Nduta a indiqué que les champs de bananiers des réfugiés burundais ont été détruits suite à l’insécurité. Cet argumentaire a été rejeté par les réfugiés burundais lors de leur entretien avec le représentant du HCR arguant  que les propos du responsables des refugiés constituent un prétexte non-fondé.

 

Lors de sa visite dans les camps des réfugiés burundais en Tanzanie, Mahoua Bamba Parums, la représentante du Haut- commissariat des réfugiés, HCR, en Tanzanie a été informé par le responsable des réfugiés nommé Makazi que c’est l’insécurité qui a fait que les champs des bananiers des réfugiés soient détruits. Quant à eux, les réfugiés burundais ont  démenti ces propos du responsable du camp arguant que ce sont des prétextes qui n’ont pas de sens car leurs champs existaient même durant les périodes où leur sécurité était plus menacée qu’aujourd’hui. L’un des réfugiés revient sur les faits. « Ses justifications n’ont aucun fondement car  même lors des différentes attaques des imbonerakure à la recherche des  réfugiés burundais du camp de Nduta, ces champs de bananiers n’ont pas étés détruits. En plus, le nommé Issa qui  est le responsable des réfugiés s’est servi un commerçant riche en disant qu’il a été tué à cause de l’insécurité. Cela est arrivé il y a  très longtemps ». 

Concernant les écrits selon lesquels aucun réfugié n’a le droit d’être délocalisé dans le troisième pays, le responsable des réfugiés a dit ignorer leur existence tandis que les réfugiés ont fait savoir que ces écrits ont bel et bien existé dans le camp et qu’ils ont été même affichés dans différents endroits dudit camp. «  Il a juste essayé de se justifier. Concernant le refus de délocalisation dans un troisième pays, cela a été communiqué ici dans le camp et on a même affiché ces écrits sur les pancartes ici dans le camp », a indiqué  un réfugié.  

Nos sources au sein du camp de Nduta révèlent que Mahoua Bamba Parums, la représentante du Haut- commissariat de réfugiés en Tanzanie, ne s’est pas exprimée par rapport aux différents problèmes des réfugiés tandis que la vie des réfugiés est mise à mal depuis la destruction de leurs champs.

Des violences faites aux femmes explosent au camp de réfugiés de Nakivale

Certaines femmes burundaises refugiées au camp de Nakivale en Ouganda sont victimes des violences de leurs maris. Elles indiquent qu’elles sont tabassées et chassées de leurs ménages. Des fois, elles ne reçoivent pas la ration pour leurs enfants.

Au camp de Nakivale en Ouganda, les femmes subissent diverses violences faites aux femmes. Leurs maris les font  passer à tabac. Cette femme témoigne. « Ce n’est pas facile dans nos foyers. Nous sommes victimes des maltraitances de nos maris. Ils nous battent, nous jettent dehors. Et lorsque nous portons plainte à la police, ils nous aident en rien. Ils nous exhortent de retourner à la maison pour en finir entre nous ».

Certaines femmes indiquent qu’elles ne parviennent pas à trouver de quoi nourrir leurs enfants. Certaines d’entre elles ont des dépressions  suite aux problèmes dont elles font face. « Vous savez la stress qu’a la femme lorsqu’elle manque de quoi nourrir son enfant. Même la ration alimentaire qu’on bénéficiait de la part du HCR n’est plus car le PAM a donné des raisons de la pandémie covid-19. Beaucoup de femmes ont aujourd’hui des maladies cardiaque ou souffrent de l’estomac à cause des problèmes qu’elles ont », se plaint l’une des femmes réfugiées.

Le responsable des réfugiés au camp de Nakivale confirme que les femmes dudit camp subissent de telles violences. « Les violences faites aux femmes dans les ménages existent ici au camp. Les maris maltraitent leurs femmes. Ces femmes portent plaintes aux organisations différentes chargées des questions des violences faites aux femmes qui se trouvent ici au camp. Il y a également la police qui intervient souvent dans ces problèmes. Lorsqu’il y a une femme qui a subi des violences de toute sorte, on l’aide souvent à saisir ces organisations chargées de ces questions. Ces violences augmentent de plus en plus. Actuellement, nous avons 10 cas de violences faites aux femmes qui sont dans les instances habilitées », a- t- il indiqué.

Les sans-abris de la prison de Gitega crient à la réhabilitation rapide de cette prison

Les détenus de la prison de Gitega éprouvent des difficultés liées au manque d’abris après l’incendie qui a ravagé cette prison il y a de cela près de deux mois. Les détenus demandent que les travaux de réhabilitation de cette prison soient accélérés.

La prison de Gitega est partie en fumée en date du 7 décembre 2021.  Des pertes en vies humaines et en bâtiments ont été enregistrées. Il y a plus d’un mois, le ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements sociaux, Déogratias Nsanganiyumwami, avait précisé que les activités de réhabilitation allaient aussitôt démarrer. De plus, le ministre, Nsanganiyumwami, disait que les activités de construction proprement dites avaient été retardées par celles de nettoyage raison pour laquelle elles n’avaient démarré juste après l’incendie.

Depuis sa déclaration, les sources de la RPA indiquent que seule la construction de la fondation a été déjà réalisée et qu’il s’observe une lenteur dans les travaux en cours.

Entre- temps,  nombreux  détenus dorment dans des teintes érigées dans la cour de la prison dont certaines parties ne sont pas d’ailleurs éclairées pendant la nuit. Suite aux mauvaises conditions de logement, certains détenus craignent d’attraper d’éventuelles maladies.

Le manque d’éclairage, lui, a déjà produit ses effets. Actuellement, de nombreux  cas de vols entre prisonniers sont signalés et s’accentuent à un rythme inquiétant, indiquent nos sources.

Selon certaines sources en prison de Gitega, une descente du ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements sociaux, Déogratias Nsanganiyumwami, serait attendue prochainement pour la pose de la première pierre afin de débuter les travaux de construction proprement dits.

De leur côté, les prisonniers demandent plutôt au ministre que les activités soient accélérées afin que des logements bien aménagés pour les détenus soient disponibles dans les brefs délais.

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