Grognes des détenus des différentes prisons du Burundi. Ils risquent de mourir de faim. A Gitega le manque de la farine de manioc dure au moins une semaine tandis qu’à la prison de Muramvya il totalise deux semaines. A la prison de Ngozi, 2 jours viennent de passer sans manger du haricot à cause du manque de bois de chauffage.
Certains crient que la faim va empirer la situation tandis que d’autres disent qu’ils ne pourrons pas survivre sans recevoir de la farine de manioc. Il s’agit des détenus incarcérés dans la prison centrale de Gitega qui indiquent que cela fait toute une semaine qu’ils n’ont pas mangé de la pâte à cause du manque de la farine de manioc ou de maïs.
Nos sources au sein de cette maison carcérales font savoir que jeudi le 17 mars était le dernier jour où ils ont été servis en farine. Un lot qui devrait les nourrir pour quatre jours, c’est-à-dire jusqu’à lundi de la semaine dernière.
A la prison centrale de Muramvya, c’est le pire. Les informations sur place indiquent que les détenus viennent de passer au moins deux semaines sans recevoir de la farine de manioc. Nos sources révèlent qu’il ne reste plus que du haricot pour se nourrir.
Un autre pénitencier menacé par cette situation est la prison centrale de Ngozi. Là-bas, les détenus indiquent qu’ils viennent de passer deux jours sans manger du haricot. Ils disent que le bois de chauffage pour cuire cette denrée leur fait actuellement défaut. Une poignée de détenus se trouvant dans cette prison indiquent que c’est avec peine qu’ils parviennent à payer du charbon pour cuire cet aliment de base.
Les prisonniers de ces trois prisons demandent aux autorités habilitées de leur venir en aide avant qu’il ne soit trop tard.