Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les arrestations aux allures d’enlèvements des leaders du parti CNL continuent.

Deux leaders de ce parti ont été arrêtés ce mardi soir et ce mercredi matin. Le premier a été arrêté ce mardi soir en commune Gihanga de la province Bubanza tandis que le second a été arrêté ce mercredi matin en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Selon les voisins, tous ont été embarqués par des agents du service national des renseignements. Jusqu’à présent, personne ne connaît  leur  destination.

Augustin Matata, trésorier  du parti CNL en commune Isale de la province Bujumbura habite sur  la colline et zone Buringa en commune Gihanga de la province Bubanza.

Les informations  fournies par les habitants  de la localité indiquent  qu’il a été arrêté ce mardi vers 20 heures lorsqu’il partageait  un verre  avec ses amis dans un bistrot appartenant au  prénommé  Gordien, citoyen de cette colline.

Ces mêmes informations ajoutent  qu’il a été embarqué de force  à bord d’un véhicule double- cabine de couleur blanche  immatriculé  E054OA  de Venant  MIBURO, responsable du service des renseignements  en province Bubanza et a été conduit dans un endroit  jusque- ci inconnu.

Les témoins sur place font savoir que Léonard  Ndayishimiye, chef du parti CNDD –FDD sur  la colline Buringa  ainsi que les imbonerakure,  Emmanuel et Kigeri, auraient  contribué dans l’arrestation de ce militant du parti CNL.

L’autre leader du parti CNL en commune Mutimbuzi qui a été arrêté ce mercredi  matin s’appelle Emmanuel MATATA. Il habite sur la colline Muyange1 en zone Gatumba  de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura.

Arrêté à quelque mètre de son domicile lorsqu’il se rendait à son travail,  les informations données par ses voisins indiquent qu’il a été arrêté   par trois personnes en tenue policière et une autre qui était au volant  en tenue civile. Cette dernière, selon toujours nos sources, était le nommé  Athia Nduwimana,  agent  des services secrets  burundais.  Embarqué  à bord d’une camionnette double- cabine de couleur noirâtre immatriculé D3974A, ses proches  ignorent  le mobile de son arrestation  et   sa destination.

De plus, ajoutent les mêmes sources,  cette double-cabine  est revenue  après  quelques minutes au domicile  d’Emmanuel Matata. Cette  fois-ci, elle était accompagnée par un autre véhicule de type pick-up, tous les deux  remplis de policiers. Après une fouille- perquisition  qui a duré au moins une heure, ces policiers ont également embarqué  l’épouse d’Emmanuel Matata  du nom de Joselyne Inamahoro.

Les informations  qui sont parvenues à la RPA indiquent que les trois personnes arrêtées aux allures d’enlèvement  en moins de 24heures seraient détenues au cachot du service national des renseignements situé non loin de la cathédrale  Régina Mundi.

A ce propos, la rédaction de la RPA  n’a pas pu joindre Léopold Ndayisaba, administrateur de la commune Gihanga en province Bubanza, et  encore moins Siméon Butoyi, administrateur de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura.

L’administrateur de Muramvya assume son rôle dans la tuerie des vaches de la famille Kanzoya

L’administrateur de la commune Muramvya en province Muramvya  accepte de rembourser les vaches de la famille de Joseph Kanzoya de la colline Mpehe zone Bugarama. Ces vaches ont été blessées à coups de machettes par des imbonerakure sur ordre de cette autorité communale,  Espérance Nduwayezu.

Espérance Nduwayezu, administrateur de la comnune Muramvya,  a convoqué ce lundi  Jean Ngendakuriyo, chef de la colline Mpehe ainsi que la famille Kanzoya. Ce dernier avait été mise  au cachot samedi dernier et ses vaches tuées par machettes.

Selon notre source en commune Muramvya, l’administrateur  Espérance Nduwayezu a accepté devant le chef de la colline Mpehe qu’elle  va  indemniser la famille de Joseph Kanzoya pour  les trois vaches tuées. Une indemnisation  qui sera versée  en collaboration avec des imbonerakure et le chef de poste de la police en zone Bugarama qui répond au nom d’Issa Ntakarutimana. « Elle les aurait dit qu'elle compte les dédommager en leur payant pécuniairement leurs vaches. Hier, elle a commencé à chercher ceux qui ont exécuté la mission pour qu'ils viennent payer ces vaches », nous a confié une source.

Même si l’administrateur a  accepté   de payer cette famille, elle n’a  pas donné le rendez-vous  de ce paiement. Ce qui ne tranquillise pas la famille Kanzoya qui, selon notre source,  craint que la promesse ne sera  pas tenue.

Cette famille  demande donc  aux autorités  hiérarchiques de cet administrateur de l’aider pour  décrocher  cette indemnité dans la mesure où cette autorité communale ne nie pas le rôle qu’elle a joué dans la persécution de la famille Kanzoya.

Cinq vaches ont été  blessées  samedi dernier au moment où  elles broutaient dans une propriété de la famille Kanzoya sur injonction du ministre ayant l’agriculture et l’élevage dans ses attributions, Déo  Guide RUREMA. Trois des cinq vaches sont mortes et leur viande vendue. L’argent en provenance de cette vente a été  mis sur le compte de la commune sur ordre de l’administrateur de la commune.

De l’adultère à la violence conjugale à Nyabugete.

Une femme qui habite au quartier Nyabugete de la commune Muha a été violentée ce lundi par son mari et est pour le moment alitée à l’hôpital militaire de Kamenge. Certains voisins de ce couple indiquent que le motif qui a poussé le mari à violenter sa femme est que cette dernière ne cessait de lui demander de cesser de l’adultère.

Chantal Nduwimana, infirmière à l’hôpital de Kabezi, est le nom de cette femme qui a été violentée par son mari du nom de Lazare Nkunzimana, maitre responsable à l’Ecole fondamentale de Gakungwe.

 Des voisins de cette famille qui réside au quartier Nyabugete révèlent qu’il y a souvent des mésententes au sein de ce couple suite à l’infidélité  du mari.  Nos sources ajoutent que ce sont ces mésententes qui d’ailleurs ont poussé Lazare Nkunzimana à frapper sa femme qui l’empêchait de dépenser la richesse familiale chez sa concubine. Ce voisin du couple affirme que ce n’est pas la première fois que Chantal Nduwimana est malmenée par son mari. « La cause de ces maltraitances est que cette femme ne cessait d’empêcher son mari de continuer à commettre de l’adultère. Cet homme a une concubine. Le domicile de cette concubine est proche de l’Ecole fondamentale de Gakungwe où cet homme travaille. La femme a tout essayé pour que son mari retrouve le droit chemin mais en vain. C’est donc cela qui a poussé cet homme à frapper sa femme jusqu’à ce qu’elle soit hospitalisée », a- t- il témoigné.

Pour le moment, Chantal Nduwimana est hospitalisée au service de réanimation de l’hôpital militaire de Kamenge. Les sources de la RPA parmi les voisins font savoir qu’elle serait dans un état critique. Ces voisins demandent à l’administration et à la justice de tout faire pour que Lazare Ntakarutimana soit traduit en justice et puni conformément à la loi.

A ce propos, la rédaction de la RPA a téléphoné Dévote Ndayisenga, administrateur de la commune Muha, mais en vain.

Francine Bukura a été enlevée par les agents des services secrets selon un témoin.

Une certaine Francine BUKURU qui œuvrait au quartier Kajaga en mairie de Bujumbura est portée disparue depuis bientôt une semaine. Cette fille aurait été kidnappée par les agents du service national de renseignements à son lieu de travail dans un bistrot.  Sa famille réclame des investigations pour traquer ses ravisseurs et déterminer le lieu de sa destination.

Francine Bukuru introuvable depuis bientôt une semaine au quartier Kajaga en mairie de Bujumbura est native de la zone Shombo en commune et province Muramvya. Elle était serveuse dans un bistrot du quartier Kajaga.

La source de la RPA à Kajaga indique que Francine Bukuru a été enlevée par les agents du service national des renseignements dimanche le 07 Novembre à son lieu de travail. « Nous alertons pour la vie de Francine Bukuru.               Elle a été enlevée par les agents de la documentation le 07 Novembre 2021 à 19 heures. Ses ravisseurs portaient des tenues policières et civiles. Nous ne savons pas sa destination. Toutefois, elle n’a jamais participé dans des affaires politiques», a indiqué notre source. 

La famille de Francine Bukuru s’inquiète pour sa sécurité.  « Nous demandons aux institutions en charge de la sécurité, au  propriétaire du bistrot surnommé CISEKEDI de tout faire pour que la nôtre ne disparaisse pas. Le propriétaire de ce bistrot n’a pas alerté sur l’enlèvement de son employé. Il n’a même pas lancé des recherches pour la retrouver. S’ils l’ont tué, qu’ils nous donnent son cadavre pour qu’on l’enterre dignement. Si elle est encore vivante, il faut qu’elle soit traduite devant la justice pour être condamnée en cas d’infraction ou qu’elle soit libérée», insiste un membre de sa famille.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le porte-parole de la police afin qu’il s’exprime sur ce sujet.

 Francine Bukuru est le deuxième membre de sa famille enlevé par les agents du service national des renseignements. Son frère Christophe Ndayiragije a été arrêté par cet organe sur accusation de participer dans une attaque rebelle qui a eu lieu en commune Rutegama de la province Muramvya au mois d’Octobre.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 197 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech