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Kenya : La vie au camp de Kakuma de plus en plus difficile pour les réfugiés

Kenya : La vie au camp de Kakuma  de plus en plus difficile pour les réfugiés

La famine risque d’éclater au milieu des réfugiés burundais se trouvant au camp de Kakuma au Kenya. Pour cause, la ration alimentaire  leur offerte par le HCR via les cartes de paie est insignifiante car elle ne couvre pas du tout les deux bouts du mois. Et comme si cela ne suffisait pas, ils n’ont même plus accès à l’eau potable.

Les réfugiés burundais du camp de Kakuma   ont  un grand défi de manque de nourriture. Non seulement ils reçoivent du HCR des sommes dérisoires, mais les commerçants de la place ne font qu’empirer la situation car ils leur vendent ces derniers jours les vivres à un prix exorbitant. Et comme si cela ne suffisait pas, le HCR vient de diminuer l’assistance qu’il octroyait aux réfugiés, passant de 2000 à 1600 Shillings kenyans. A la grande désolation des réfugiés.   ‘’Concernant l’assistance du HCR, nous ne recevons plus l’argent liquide. Lorsqu’un réfugié obtient l’exil, il a droit à une certaine quantité fixe de vivres. Par exemple, s’il s’agit du sorgo, il reçoit 5 à 7 kg, de même que pour le maïs. Pour le haricot, la ration ne dépasse pas un gobelet.’’ S’indigne un des réfugiés qui fait savoir qu’ils ont même du mal à cuire le peu de nourriture qu’ils reçoivent faute de charbon au moment où ils n’osent plus s’aventurer loin de leurs foyers pour aller chercher le bois de chauffage car ils craignent de se faire tuer par les soudanais.

Selon toujours les réfugiés du camp de Kakuma, les commerçants dudit camp qui sont habilités dans l’approvisionnement des réfugiés font la spéculation  et augmentent les prix des denrées alimentaires comme ils veulent. ‘’ Normalement 1 kg de haricot coûte 90 shillings, mais les commerçants nous vendent ça à 150 shillings. Quant au Kg de riz, il coûte 120 shillings à l’extérieur du camp. Mais quand tu l’achètes à l’intérieur du camp, il revient à 150 voire  160 shilling.’’

 Même l’eau est devenue une denrée très rare

Le village le plus touché par cette carence d’eau potable est le village 3. Les habitants de la place indiquent qu’avant ils étaient approvisionnés en eau potable, ce qui n’est plus aujourd’hui le cas. D’où ils font recours à des eaux sales et stagnantes, s’exposant ainsi à des maladies liées aux mains sales. ‘’ Le problème de manque d’eau potable s’observe dans le village 3. Pour le moment, on va puiser l’eau à Maraga, mais c’est  de l’eau très sale. Certains d’entre nous souffrons déjà des maladies  diarrhéiques.’’ Témoigne un des réfugiés du camp de Kakuma qui regrette que même les comprimés qu’ils utilisaient pour tuer les microbes contenus dans cette eau ne leur sont plus distribués.

Et acculés, ces réfugiés demandent au Haut-Commissariat des Réfugiés et à toutes les organisations chargées des réfugiés de les aider à trouver solution à tous ces problèmes auxquels ils font face. 

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