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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura : Les eaux usées envahissent les rues et menacent la santé publique

Bujumbura : Les eaux usées envahissent les rues et menacent la santé publique

Une situation alarmante se développe au centre-ville de Bujumbura, où des eaux usées en provenance des toilettes publiques situées près de l'ancien marché central et du bureau de la Régie Nationale des Postes s'écoulent librement dans les rues depuis deux semaines. Une situation qui  soulève de graves préoccupations en matière de santé publique et perturbe la vie quotidienne des habitants.

Les caniveaux, censés évacuer ces eaux, sont saturés et dysfonctionnels, entraînant le déversement des eaux usées directement sur la chaussée. Cette situation engendre non seulement une odeur nauséabonde qui incommode les passants, mais pose également un risque sanitaire majeur, augmentant la probabilité de propagation de maladies liées au manque d'hygiène.

Les résidents locaux expriment leur inquiétude face à cette crise sanitaire imminente. « Il y a un risque réel que les passants contractent des maladies dues à ce manque d'hygiène », témoigne un habitant. La population appelle les autorités à intervenir rapidement pour éviter une détérioration de la situation.

Les autorités municipales, dont le maire Jimmy Hatungimana, n'ont pas encore réagi officiellement à cette situation urgente.

Burundi : Une alarme nutritionnelle pour les enfants

Burundi : Une alarme nutritionnelle pour les enfants

La situation nutritionnelle se détériore de plus en plus dans plusieurs régions du pays, touchant principalement les enfants. Selon le rapport du Cadre Intégré de Classification de la Sécurité Alimentaire (IPC), près de 500 000 enfants de moins de cinq ans sont concernés.

L'analyse de l'IPC au Burundi est réalisée en partenariat avec le gouvernement burundais, la FAO, l'UNICEF, le PAM, Action contre la faim, World Vision et l'Union européenne. Pour la période allant d'octobre 2024 à mai 2025, la situation nutritionnelle devrait continuer à se dégrader. Le rapport indique que cinq des 49 districts sanitaires du Burundi risquent de basculer en situation d'alerte et six en phase sérieuse. Les autres districts connaîtront une légère dégradation sans changement de phase.

Au total, entre juin 2024 et mai 2025, 484 490 enfants âgés de six à cinquante-neuf mois souffriront de malnutrition aiguë et auront besoin d'un traitement. Ce chiffre a plus que doublé par rapport à la dernière classification IPC de la malnutrition aiguë en 2022. De plus, l'IPC signale que 84 985 enfants pourraient être en situation de malnutrition aiguë sévère durant cette période, des niveaux nettement supérieurs à ceux observés en 2022. En outre, 72 980 femmes enceintes et allaitantes pourraient également souffrir de malnutrition aiguë, représentant une augmentation significative par rapport à 2022.

Le rapport précise que sur les 49 districts que compte le pays, 42 unités ont été analysées dans le cadre de l'analyse IPC AMN. Cela inclut trois provinces : Bujumbura Mairie, Cibitoke et Gitega, ainsi que les 39 districts sanitaires répartis dans les quinze autres provinces du pays.

L'analyse de l'IPC au Burundi souligne l'urgence d'une intervention coordonnée pour faire face à cette crise nutritionnelle croissante.

 

 

Bujumbura-Cibitoke : Une route cruciale paralysée par la boue et l'inaction

Bujumbura-Cibitoke : Une route cruciale paralysée par la boue et l'inaction

La route reliant Bujumbura à Cibitoke est impraticable depuis plus d'une semaine, notamment au niveau de Nyamitanga, dans la commune de Buganda. Les chauffeurs de transports en commun, confrontés à une situation désastreuse, déplorent l'inaction des autorités malgré leur connaissance du problème.

Depuis une semaine, cette artère vitale est devenue un véritable bourbier, rendant la circulation impossible. Un chauffeur témoigne de la gravité de la situation : « La route a passé toute la saison sèche en mauvais état. Maintenant, elle est complètement bloquée par un véhicule enlisé dans la boue. Les tentatives de rendre la route praticable échouent rapidement, elle est à nouveau obstruée. »

Les chauffeurs se disent travailler à perte, achetant du carburant au marché noir et passant plusieurs jours sur la route sans atteindre leur destination. « Nous devons souvent demander aux passagers de descendre et d'attendre pendant que nous essayons de dégager le véhicule. Si nous échouons, nous restons coincés dans la boue tandis que les clients partent », explique l'un d'eux.

Les commerçants, quant à eux, voient leurs marchandises se détériorer après plusieurs jours bloquées dans des véhicules. Les légumes et fruits pourrissent, causant des pertes financières considérables. « Si les tomates se détériorent dans un véhicule, c'est problématique. Elles passent deux jours dans le véhicule et commencent à pourrir à cause de la chaleur », explique un commerçant.

En plus des pertes économiques directes, les marchandises endommagent également les véhicules. Les fruits pourris libèrent des acides qui causent de la rouille sur certaines pièces des véhicules.

Les chauffeurs et commerçants appellent avec insistance les autorités compétentes à réhabiliter rapidement cette route cruciale. L'inaction prolongée menace non seulement leur subsistance mais aussi l'économie locale qui dépend fortement de cette voie de communication essentielle. 

 

 Kanyosha : Quand la quête d'un dernier repos devient un combat

Kanyosha : Quand la quête d'un dernier repos devient un combat

La zone Kanyosha (commune urbaine de Muha)  et ses environs font face à une grave pénurie d'espaces funéraires, plongeant les habitants dans une situation critique. Le cimetière de Kanyosha, dernière option disponible après la fermeture de celui de Ruziba, est désormais saturé et menacé par l'expansion urbaine.

Les résidents témoignent de pratiques désespérées, telles que le déterrement d'anciennes sépultures pour libérer des emplacements et l'impossibilité d'inhumer dignement les défunts. De plus, les constructions empiètent sur l'espace du cimetière, aggravant la situation.

Cette crise affecte particulièrement les familles à faibles revenus, qui se retrouvent dans l'incapacité financière de transporter les défunts vers le cimetière éloigné de Mpanda. Cela engendre une détresse psychologique face à l'impossibilité d'offrir une sépulture décente à leurs proches.

Les habitants de la zone Kanyosha dénoncent également l'inaction des autorités face aux constructions illégales et l'absence de solutions alternatives proposées. La communauté demande donc urgemment au gouvernement d'allouer un nouveau terrain pour établir un cimetière accessible.

Malgré les tentatives de la rédaction de la RPA pour obtenir des commentaires, le chef de zone  Kanyosha est resté injoignable.

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