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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mishiha : Les enfants  tirés des rues devenus un danger public à Munzenze

Mishiha : Les enfants tirés des rues devenus un danger public à Munzenze

Les enfants en situation de rue rassemblés au centre de formation des métiers de la commune Mishisha en province Cankuzo perturbent la sécurité des habitants des environs de ce centre. Ces enfants commettent différents forfaits dont des vols.

 Les villages de la zone Munzenze en commune Mishiha situés dans les parages du centre d’accueil des enfants de la rue venus de différentes provinces du pays, sont les plus menacés par les forfaits commis par ces enfants.

Selon ce témoignage d’un habitant de la localité, ces enfants volent tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. « Ils rackettent les passants, volent dans les ménages et dans les champs. »

 La même source précise que les collines de Munzenze et Kirehe sont les plus fréquentées par ces enfants tirés des différentes rues du pays et hébergés en commune Mishiha.  «  Ils volent dans les localités avoisinantes, donc dans tous les ménages de la colline Munzenze qui est proche de leur centre d'accueil. Ils vont même jusqu'à Kirehe pour y commettre des forfaits. »

Les habitants des environs du centre d’accueil de ces enfants demandent que ce centre soit clôturé et que leurs mouvements soient strictement surveillés.

 

 

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Photo : Des enfants en situation de rue (Bujumbura Mairie)

Gatumba : Les imbonerakure rançonnent tous les habitants

Gatumba : Les imbonerakure rançonnent tous les habitants

Les imbonerakure de la  zone Gatumba en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura exigent de l’argent à tous les habitants de cette zone. Selon les habitants de la zone, ils avancent qu’ils assurent leur sécurité les nuits. Ce que nie cette population qui interpelle l’administration pour stopper ces imbonerakure.

Les imbonerakure, membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, collectent de l’argent sur toutes les collines de la zone Gatumba. «Cet argent est collecté par n’importe qui parmi ces imbonerakure. Ils demandent de l’argent à tout le monde. Ceux qui ont par exemple  un chantier ne peuvent pas décharger leurs camions remplis de cailloux avant de payer ces imbonerakure, alors que  de tels camions paient officiellement et légalement.» Témoigne un des habitants de Gatumba.

Ces imbonerakure semblent rassembler leurs récompenses. Ils demandent l’argent à la population en expliquant qu’ils assurent sa sécurité. «Ils s’introduisent  dans des boutiques et  chez les gens qui exercent le commerce. Leur  argument est  qu’ils maintiennent  la sécurité, qu’ils font des rondes nocturnes », ajoute notre source qui précise néanmoins que l’argument est faux, il parle de vol organisé.

Les habitants de Gatumba demandent ainsi à l’administration et aux responsables de la sécurité dans cette zone d’annuler ces collectes. Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administration de cette zone Gatumba et de la commune Mutimbuzi.

Un passant  mort par électrocution  à Kanyosha

Un passant mort par électrocution à Kanyosha

Un habitant de la zone Kanyosha commune Muha en mairie de Bujumbura est mort électrocuté dans l’après-midi de ce 14 février. Un accident qui se répète pour la deuxième fois dans un espace d’un mois seulement. Les habitants de la zone Kanyosha accusent  la REGIDESO de légèreté  en ce qui concerne l'emplacement et la protection de ses installations.

Vers 14h de ce mercredi 14 février, un homme du quartier Gisyo  est passé près d’un transformateur de la REGIDESO à Nyabaranda  et fut électrocuté. «  A cet endroit  il y a un transformateur qui est trop proche de la route, à moins de 3 mètres de la route macadamisée », décrit  une source locale.

Les habitants de Kanyosha demandent que la famille éprouvée soit dédommagée car la faute incombe à la Régie de Production et de Distribution d’Eau et d’Electricité, elle qui a posé ce transformateur par terre et n’a rien fait pour le protéger. «Nous  demandons également à la REGIDESO de retirer ces transformateurs posés dans des endroits accessibles aux passants  mais aussi de toujours protéger ses installations afin de limiter les dégâts éventuels », poursuit notre source.

Cette personne qui vient de mourir électrocuté est la deuxième dans une période d’un mois à cause du même  transformateur. Un autre incident avait eu lieu dans la zone Kanyosha en avril 2018. A cette époque trois individus ont rendu l’âme et deux  parmi eux étaient des enfants.

La REGIDESO n’a pas encore réagit sur ces cas d’électrocutions.

Des enfants en situation de rue, un danger public dans les provinces du nord

Des enfants en situation de rue, un danger public dans les provinces du nord

Le phénomène des enfants en situation de rue réapparait dans les provinces de Ngozi et Kayanza. Ces derniers jours,  leurs effectifs ne cessent d’augmenter. La population de ces provinces attire l’attention du gouvernement. Ces enfants prennent des drogues, agressent et volent les passants.

Au début du mois d’octobre dernier, le ministre de l’intérieur avait annoncé le lancement du projet de formation et réinsertion  dans la société des enfants en situation de rue. Dans  différentes localités du pays, les responsables ont  essayé  d’exécuter cette mesure. Toutefois, le projet n’a pas duré.

Trois mois après cette annonce, des enfants  se remarquent encore dans les rues de la province Ngozi. Ces enfants errent dans les rues des quartiers Rubuye, Kigarama et Cibitoke,  situés au chef-lieu de cette province. Selon des témoignages concordants des habitants de cette ville de Ngozi, ces enfants en situation de rue se droguent et dorment dans  des maisons en chantier ou tout près du marché se trouvant dans la ville de Ngozi.

Situation similaire dans la province voisine de Kayanza

Dans la ville de Kayanza, ces enfants en situation de rue  se  déplacent en petits groupes. Comme à Ngozi, ils consomment des stupéfiants et  des boissons alcoolisées. A  la tombée de la nuit, ils dorment  devant  des magasins  et  sont des fois dangereux. « Ils attaquent  les passants et les dépouillent  de leurs biens », expliquent des sources de Kayanza.

A Ngozi comme à Kayanza, la police fait de temps à autres des rafles placent ces enfants dans leurs familles, mais après un lapse de temps ils reviennent encore dans les rues. « Ces enfants  en situation de  rue  expliqueraient qu’ils ne peuvent pas rester dans leurs familles car très pauvres», nous ont révélés nos sources de ces deux provinces situées au nord du pays.

La population demande au gouvernement de doubler d’efforts et trouver une solution cette fois-ci efficace à ce phénomène de société.

 

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