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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mwaro: La surabondance des pluies fait craindre la famine

Mwaro: La surabondance des pluies fait craindre la famine

La population des commune Rusaka et Gisozi en province Mwaro craignent une éventuelle famine. Pour cause, les pluies tombent en surabondance et endommagent les cultures.

Certains agriculteurs de la commune Gisozi indiquent que presque tous les champs de maïs et de pommes de terre ont été emportés par les pluies. Cette population désespère. "La situation est alarmante à Mwaro. Tous les signes laissent penser à une famine. La pluie tombe plus de 4 fois par jour. On ne compte même pas récolter ne serait-ce qu’un épi de maïs. Les pommes de terre ont pourri. On ne pourra même pas récupérer la quantité utilisée pour semer." Se lamente un agriculteur de la commune Gisozi qui explique qu'une petite récolte tardive est toutefois envisageable. "Il y aura un chevauchement entre les saisons si l'on arrive à obtenir une petite récolte. L’on ne pourra pas avoir de temps pour le semis de la saison culturale B."  

Ces habitants de Gisozi, qui disent avoir contracté des crédits dans les microfinances, réclament l'intervention du gouvernement. "Là où le bât blesse c'est que l’on ne sera même pas capable de rembourser les crédits contactés lors du semis. Nous demandons au gouvernement d'assister les agriculteurs pour qu'ils puissent entretenir leurs familles."  

La commune Rusaka de la province Mwaro et la commune Mugongomanga de la province  Bujumbura font face au même problème de destruction des champs par de fortes pluies.

L’UNICEF dénonce la traite des enfants au Burundi

L’UNICEF dénonce la traite des enfants au Burundi

Le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance indique que la traite des enfants s'effectue à l'intérieur du Burundi et au-delà de ses frontières. L'exploitation de ces enfants est surtout fréquente sur les frontières selon l'agence onusienne.

Muyinga, Makamba et Ngozi sont parmi les provinces les plus citées par l'UNICEF. Dans son communiqué de presse du 10 janvier, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance donne l’exemple d’un jeune garçon de 17 ans  de la commune Ruhororo de la province Ngozi qui avait été livré à une famille tanzanienne. Le trafiquant est un voisin qui  avait promis des merveilles à ce garçon qui venait d’abandonner l’école. Ses parents n'étaient plus capables de payer ses frais scolaires selon le communiqué. Ce  jeune garçon, rapporte l’UNICEF de son communiqué de presse, a travaillé comme aide domestique pendant trois mois sans salaire. Son employeur versait directement l'argent à la personne qui l’avait livré, précise-t-il. Et chaque fois qu'il réclamait sa rémunération, le jeune homme recevait des mots violents et des malédictions selon l'UNICEF.

En ce qui concerne la traite des enfants à l'intérieur du pays, l'UNICEF donne l'exemple d’une jeune fille de la même commune de Ruhororo. Après avoir abandonné l’école, un voisin a partagé avec cette fille de 16 ans une opportunité de travail à Gitega et l'a recrutée. Selon l'UNICEF, la jeune fille s'est rendue dans la capitale politique et s'est lancée sans aucun filet de sécurité en espérant gagner suffisamment d'argent pour aider sa famille à la maison. Après six longs mois de travail sans rémunération, la jeune fille a été battue par ses employeurs et renvoyée de son travail uniquement parce qu'elle exigeait d'être payée, rapporte l'UNICEF.

L'agence onusienne signale que les deux enfants et de nombreux autres enfants, qui ont vécu la même situation, ont été aidés par le projet UNICEF-Fondation Stamm "Solidarité Communautaire pour la Protection des Enfants et Réintégration Socio-économique des Filles Socialement Marginalisées" financé par l'USAID.

De fortes pluies emportent des maisons et des cultures à Kayanza

De fortes pluies emportent des maisons et des cultures à Kayanza

Les maisons, les plantations et le bétail ont été beaucoup touchés par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur les différentes collines des communes Gatara et Gahombo mercredi. Dans ces communes de la province Kayanza, plus de deux enfants auraient également été blessés suite à ces pluies. Les sinistrés demandent une assistance d’urgence surtout qu’aucune autorité ne s’est déplacée à cet endroit.

Les collines les plus touchées par ces pluies sont Nyakivoga, Nyamikoni et Gahombo de la zone et commune Gahombo, ainsi que Kibayi, Kanyankuru, Munini et Mbirizi de la zone Mbirizi en commune Gatara.

Cet habitant de l'une de ces collines indique que la population est plongée dans la misère car même les plantations ont été englouties: "C’était les pluies mêlées aux vents violents et elles faisaient peur, tout ce qui était dehors a été gravement touché, même les arbres n’ont plus de feuilles, les champs de maïs et de haricots n’existent plus alors qu'on approchait la récolte."

En plus des plantations et les maisons détruites, il y aurait aussi deux enfants blessés qui sont en train de bénéficier de soins de santé

Notre source fait savoir que les sinistrés sont blessés par le fait que jusque-là aucune autorité n’est jamais venue pour leur remonter le moral et demandent une assistance d’urgence. "Nous nous demandons comment nous allons survivre. Jusqu’à l’heure actuelle, aucune autorité n’est jamais venue nous voir ou nous aider. Nous demandons aux autorités locales, au ministère de l’intérieur et celui de la solidarité de nous venir en aide."

La population signale que les collines Kanyankuru et Munini sont plus touchées que les autres.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les autorités administratives des communes Gatara et Gahombo pour de plus amples explications.

Culture : Quand l’obscénité ne choque plus au Burundi

Culture : Quand l’obscénité ne choque plus au Burundi

Certains parents s’insurgent contre certaines chansons dont les paroles sont indécentes, des chansons diffusées partout dans des lieux publics. Ce qui insupporte les parents surtout lorsqu’ils sont en compagnie de leurs enfants. D’où ils demandent au ministère de la jeunesse et de la culture de prendre en main cette question étant donné que ces chansons vont à l’encontre de la culture burundaise.

« C’est vraiment insupportable d’entendre des chansons impudiques partout où l’on est alors que nous sommes avec nos enfants », lâche un des parents de la ville de Bujumbura qui souligne que ces chansons sont devenues un vrai fléau dans tout le pays. Donc, pour lui, il est temps de faire bouger les autorités pour qu’elles les rayent de la liste des chansons diffusables au Burundi. « Ces chansons indécentes sont comme du poison surtout pour les jeunes qui les écoutent, les fredonnent ou qui dansent sur leur rythme sans aucun souci. C’est inacceptable car cela va détériorer notre culture », martèle un autre parent indigné.

 Le gouvernement et les artistes interpellés pour baliser avant qu’il ne soit tard

 Eméry Nivyindavyi Aka Eméry Sun, est un artiste burundais. Pour lui, il est dommage que le gouvernement ne lève pas le petit doigt pour défende les mœurs et les valeurs de l’Ubuntu. Pire encore, même les chansons étrangères pleines de vulgarités sont jouées en présence des autorités qui préfèrent faire comme si de rien n’était alors qu’il est de leur devoir de mettre en place des lois qui interdisent la diffusion des chansons étrangères ou locales contenant des paroles indécentes, dans le but de préserver l’art et la culture burundaise. Un point de vue partagé par Jérémie Hatangimana, journaliste à la radio Igicaniro. Et ce fervent défenseur de la culture burundaise de rappeler aux artistes qu’ils sont des modèles, et qu’ils doivent donc faire attention aux messages qu’ils véhiculent dans leurs chansons.

Quant à Elysée-Fabrice Ngabirano, un autre burundais qui suit de près l’art et la culture burundaise, il a conseillé aux artistes-chanteurs burundais de profiter de leur don  pour faire passer des messages constructifs et pleins de conseils. ‘’Il y’a plusieurs thèmes importants pour le pays dont les artistes peuvent s’inspirer à savoir l’amour du prochain, la paix, le développement, etc…au lieu de gaspiller en vain leur don en jouant une musique inutile et immorale.’’,  ajoute-t-il. Elysée-Fabrice Ngabirano conclut en demandant au ministère de la jeunesse et de la culture de mettre en place une commission chargée de suivre de près le contenu des chansons diffusées dans le pays vu que les chansons indécentes sont en train de prendre l’ampleur dans le pays.

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