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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

A quand la solution au phénomène des enfants en situation de rue ?

A quand la solution au phénomène des enfants en situation de rue ?

Le phénomène  d’enfants en situation de  rue  ne  fléchit  pas en mairie de Bujumbura. Pourtant il y a plus de deux semaines, le ministre de l’intérieur avait annoncé un projet de les délocaliser dans un centre à Cankuzo. Du jour au lendemain, leur nombre augmente et ils commettent de plus en plus de forfaits.

Ces enfants en situation de rue se manifestent à certaines de leurs heures de pointe de la journée et de la soirée. D’abord, de six heures à dix heures et de midi à 14 heures où ils font des  va-et-vient devant les cafés et restaurants. A ces endroits, ces enfants font la ronde de ces établissements  soit pour quémander soit pour tromper la vigilance des clients et des passants pour leur voler. Ensuite, ils reviennent de 17 heures à 19 heures pour le même modus operandi.

‘’ Ils volent partout où ils passent. Ils ne laissent rien sur leur passage. Quand ils voient  un vendeur quelconque, ils utilisent la ruse pour lui voler ses marchandises. Parmi eux, il y a de petits enfants qui quémandent. Certains enfants sont envoyés par leurs parents quémander pour la famille.’’ Explique une source de la capitale Bujumbura.

Le phénomène d’enfants en situation de rue s’amplifie du jour au lendemain. Souvent, ils se déplacent en groupes et nombreux d’entre eux sont des garçons. ’’ Les enfants en situation de rue sont  partout. Il y a ceux qui opèrent en équipe. Ce sont de jeunes garçons dont  l'âge est compris entre 10 et 15 ans. Ils se munissent de sacs en bandoulière.’’

En date du 06 Octobre, lors de la conférence publique animée par tous les membres du gouvernement,  le ministre de l’intérieur Martin Niteretse avait annoncé qu’à partir du lundi 09 Octobre, ces enfants en situation de rue allaient être conduits dans un centre d’accueil leur construit en province Cankuzo. Dans ce  centre, ces enfants devront suivre des enseignements civiques, apprendre des métiers et ceux qui  le peuvent réintégrer dans l’enseignement normal. Sans préciser la capacité d’accueil, le ministre Martin Niteretse avait précisé que le centre accueillera des enfants  récupérés des rues de tout le pays.

Le nord-Est du Burundi  risque une famine, selon FEWS NET

Le nord-Est du Burundi risque une famine, selon FEWS NET

Le  Réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine  FEWS NET alerte  que les provinces du nord-est du Burundi sont menacées par une famine à partir du mois de Janvier prochain. Selon FEWS NET cette situation est consécutive à  la diminution des stocks alimentaires et ses conséquences.

 Des résultats de stress alimentaire, la Phase 2 de l’IPC, sont attendus jusqu’en Janvier dans les dépressions du Nord et de l’Est du Burundi. FEWS NET explique que c’est en raison de la diminution des stocks alimentaires de la saison 2023 B, couplée à la hausse des prix des denrées alimentaires et à la restriction des activités transfrontalières avec la Tanzanie et le Rwanda. Selon un rapport publié par FEWS NET le 2 de ce mois d’Octobre, d’ici Janvier 2024, les résultats devraient s’aggraver jusqu’à au niveau de crise, Phase 3 de l’IPC, dans les dépressions du Nord.  Cependant les régions du centre et de l’Ouest devraient maintenir un accès alimentaire minimal Phase 1 de l’IPC  en raison d’une production proche de la moyenne de la saison B et d’un accès moyen aux revenus, lit-on dans ce rapport de FEWS NET.

FEWS NET rappelle qu’à la mi-Septembre, les prix du carburant  ont augmenté considérablement d'environ 35%. Une augmentation qui  représente  près de 40% par rapport à Juillet et une augmentation de 65% par rapport aux prix de l'année précédente. Le taux d'inflation est resté élevé depuis le début de l’année  atteignant environ 30% en Août, précise  FEWS NET.

Malgré les défis économiques actuels,  ce réseau trouve que la récolte de la saison 2023 B proche de la moyenne a joué un rôle dans stabilisation des prix des denrées alimentaires de base en Septembre. Toutefois, les prix des denrées alimentaires de base sont restés considérablement élevés, allant de 30 à 75%  au-dessus des prix de l'année précédente et de 80 à 120%  au-dessus de la moyenne quinquennale. Cette flambée des prix alimentaires est attribuée à l’inflation régionale, à l’augmentation des coûts des intrants agricoles et aux coûts élevés de transport du carburant et des aliments mentionne le rapport de FEWS NET.

Cibitoke : Le responsable de la REGIDESO  crée une pénurie d’eau pour ses intérêts

Cibitoke : Le responsable de la REGIDESO crée une pénurie d’eau pour ses intérêts

Le responsable de la REGIDESO en province Cibitoke est accusé par la population d’avoir fermé les robinets publics pour tirer profit de la pénurie d’eau potable qui s’en est suivi. Ayant décidé de fermer ces robinets pour éviter les spéculations disait-il, le même responsable vend aujourd’hui cette eau deux fois plus cher par rapport aux prix antérieurs.

 

Le calvaire des habitants de la province Cibitoke  commence vers le milieu du mois de Septembre dernier avec la décision de fermer les robinets publics prise par le responsable de la REGIDESO dans ladite province. La raison avancée, des jours après la prise de la décision,  était qu’il voulait aider la population qui se faisait arnaquer par les propriétaires de ces robinets. Pourtant, une fois que ce responsable a pris en main cette question, les habitants de la place sont tombés des nus. Il leur vend l’eau aux prix double.

 ‘’Deux  de ces robinets publics appartiennent à l’Etat. Et se procurer de l’eau à boire dépend de ta disponibilité. Si tu n’es pas pressé, tu vas sur la rangée de ceux qui veulent acheter 10 bidons à 50 Francs. Si tu trouves que le fil est trop grand, tu avances à la deuxième rangée. Là, le bidon se vend à 50 francs. Et pour ceux qui sont très pressés, eh bien, ils achètent un bidon de 20 litres à 100 ou à 200 francs.’’  Explique un habitant du secteur Kagazi.

Même si le responsable de la Régie de Production et  de Distribution de l’Eau et de l’Electricité  en province Cibitoke dit avoir fermé  deux robinets seulement, les habitants de la province  eux,  révèlent qu’il a fermé une vingtaine de robinets. Ce qui se répercute sur les  gens à faibles moyens. 

’Il n’a pas fermé uniquement 2 robinets de Rurama comme il le dit. Déjà ici à Kagazi, plus de 10 robinets ont été fermés. Dans toute la ville de Cibitoke, je peux dire qu’une vingtaine de robinets ont été fermés. Ici à  Kagazi, ceux qui n’ont pas les moyens vont puiser l’eau sale de la rivière Nyamagana  pleine de saletés.’’ Déplore l’habitant de Kagazi.

Plusieurs secteurs sont pour le moment déstabilisés par cette pénurie d’eau. Les informations recueillies sur place mentionnent des  écoliers  qui se font renvoyés pour manque d’hygiène corporel et vestimentaire et des femmes qui commencent à être les cibles des malfaiteurs qui les guettent aux aurores quand elles vont puiser l’eau dans des coins les plus reculés.

La situation va bientôt durer un mois, ni le gouverneur de Cibitoke ni le responsable de la REGIDESO au niveau national n’ont encore réagi à la situation.

 

Rumonge : Un foyer de choléra  sans eau potable

Rumonge : Un foyer de choléra sans eau potable

Certains quartiers de la commune Rumonge de la province Rumonge ne sont pas alimentés en eau potable depuis quelques temps. Les habitants de ces quartiers du sud du pays  demandent aux administratifs de prévenir la propagation à grande échelle de l’épidémie de choléra qui est déjà présente dans leur commune.

Le centre urbain est la localité la plus affectée par le manque d’eau potable dans la commune Rumonge. Les habitants de ce centre  utilisent de l’eau  puisée dans les localités environnantes.

‘’ Le centre urbain n’a pas vraiment d’eau potable.  Or il  est très peuplé. Tu comprends pourquoi ces maladies ne peuvent pas  manquer.’’ Explique un habitant du centre de Rumonge inquiété car ils font déjà face à l’épidémie du choléra.

Rumonge étant riveraine du Lac Tanganyika, ceux qui ne vont pas puiser de l’eau dans les autres quartiers sont obligés d’utiliser l’eau  de ce  Lac  alors qu’elle n’est pas propre. Soucieux de leur santé, les habitants du centre de Rumonge  demandent aux  administratifs d’aider à trouver une solution pour que l’épidémie de choléra présente déjà dans cette commune ne se propage pas à grande échelle.

 L’épidémie  de choléra est réapparue dans la commune de Rumonge au cours de  la semaine passée. Les administratifs ont pris la mesure de suspendre la vente des aliments prêts à consommer vendus dans les rues, pour stopper sa propagation.

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