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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La spéculation sur les produits Brarudi est une réalité à Gatete.

La hausse illégale des prix des boissons s'observe dans la zone Gatete de la commune et province Rumonge. Les habitants de cette zone indiquent que c’est inconcevable qu’il y ait des commerçants qui augmentent les prix alors qu'il n'y a plus de pénurie de boissons.

La boisson dont le prix a beaucoup été majoré est l’Amstel. Une bouteille s’achète à un prix compris entre 2300 et 2800 francs. Cet habitant témoigne. « Les prix des boissons alcoolisées ont grimpé d’une façon spectaculaire ici dans la zone Gatete. Par exemple, l’Amstel 65 cl coûte soit 2800, 2500 ou 2300 francs alors que le prix officiel est de 2000 francs ».

Les habitants de la zone Gatete s’étonnent de cette hausse des prix alors que les boissons sont disponibles sur les dépôts. « Auparavant, il y avait la carence des produits de la BRARUDI d’où chacun fixait le prix de vente selon le prix d’achat. Mais pour le moment, il n’y a pas de carence, ils s’approvisionnent sur les dépôts au prix de 21 600 francs le casier. En divisant par 12, le nombre de bouteilles, on déduit que le prix de la bouteille est de 1800 francs. Vous comprenez qu’en aucun cas la bouteille ne devrait pas se vendre à 2600 ou 2800 francs », précise un habitant.

Ces habitants de Gatete demandent aux autorités de la commune Rumonge de suivre de près ce vol organisé par les vendeurs de boisson de la localité.

Dans un communiqué de presse du ministère du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme de fin juin, ce ministère rappelle aux commerçants et aux consommateurs que les prix des produits BRARUDI, SOSUMO et BUCECO n’ont pas encore changé et de met en garde les spéculateurs que des mesures coercitives allaient être prises. Dans le même communiqué, ce ministère indique qu’il va renforcer sur toute l’étendue du pays l’activité de surveillance du marché.

Rareté des produits Brarudi à Karuzi

Ces derniers jours,  les boissons de la Brarudi se font de plus en plus rares en province de Karuzi. Les commerçants de cette province s’approvisionnent désormais en province de Gitega mais à un prix exorbitant.

La pénurie des produits Brarudi s’observe  dans la province Karuzi depuis le mois de mars. Aujourd'hui, ces boissons sont rarement disponibles à certains endroits et à un prix exorbitant indiquent les habitants. « Une bouteille de Primus coûte 2000 francs et une bouteille d’Amstel coûte 2700 francs. Les commerçants de ces boissons indiquent qu’ils les achètent eux aussi à un prix exorbitant. Ils trouvent une bouteille de Primus à 1800 francs et une bouteille d’Amstel à 2500 francs. C'est-à-dire qu’ils gagnent 200 francs par bouteille »

A Karuzi, il n’y a plus de dépôts de la Brarudi. Selon les habitants, ces boissons proviennent de la province Gitega. « Les camions de la Brarudi venaient ici à Karuzi une fois par mois. Dans une semaine seulement, il s’observe une pénurie de boissons. Par exemple, il n’y a pas de produits Brarudi depuis samedi dernier. Même au chef-lieu de la province Karuzi, il n’y a aucun dépôt de la Brarudi. Les commerçants disent qu’ils vont eux-mêmes chercher ces boissons à Gitega à un prix exorbitant ».

Les habitants de la province Karuzi demandent aux autorités habiletées de trouver une solution à cette pénurie des boissons de la Brarudi.

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre le gouverneur de la province Karuzi,  Calinnie NDABARUSHIMANA, pour plus d'éclaircissements.

Pollution sonore d’une église dans le quartier de Kanyosha

Des habitants de la zone  Kanyosha en mairie de Bujumbura se plaignent des bruits provenant de l’église dénommée  ‘’Abaheburayo b’imbabazi’’.  Durant les week-ends, les sons des hauts- parleurs de ladite église gênent les habitants de la localité jusqu’à perturber  leurs activités.

Au quartier Musama situé en zone de Kanyosha, des bruits provenant de l’église Abaheburayo b’imbabazi de la 2ème avenue de la zone Kanyosha se font entendre dans tout le quartier avec une intensité insoutenable. Un des habitants du quartier raconte : «Quand les enfants dorment déjà, ils se réveillent quand leur culte commence  et ceux qui n’ont pas encore dormi  ne le peuvent plus. Autre chose,  si tu veux faire un travail qui nécessite une concentration à domicile tu ne peux pas le faire. Tu es obligé d’attendre la fin du culte ».

Les habitants de ce quartier  indiquent qu'ils sont surtout perturbés par les haut-parleurs placés à l’extérieur. « On leur demande de retirer leurs haut-parleurs qui se trouvent à l’extérieur de l’église pour nous faciliter la vie».

La rédaction de la RPA a contacté Samuel Vyagizimana, le représentant légal de l’église Abaheburayo b’imbabazi mais il a raccroché après une brève présentation.

Du côté de l’administration, le chef de zone Kanyosha, Arthémon Mvuyekure,  a promis de suivre de près cette question pour l’intérêt de la population.

La prison centrale de Gitega dépourvue d’eau potable : les détenus alertent

La pénurie d’eau potable dans la prison de Gitega se remarque depuis quatre jours. Les détenus  de cet établissement carcéral demandent que ce problème soit résolu le plutôt possible avant qu’ils n’attrapent des maladies liées au manque d’hygiène.

Depuis le samedi 12 juin, les robinets de la prison centrale de Gitega sont à sec. Comptant plus de 1 200 détenus, même le peu d’eau leur fournie par la police, n’a duré que le temps de la rosée.

Cette pénurie d’eau potable est un casse-tête pour les détenus qui n’arrivent plus à cuisiner leurs repas ni à s’abreuver. Pire encore, ils ont du mal à maintenir propres les latrines, ce qui les inquiètent beaucoup compte tenu de leur grand nombre. Selon des informations en provenance de cette maison carcérale, les mouches ainsi que d’autres insectes ont déjà commencé à pulluler dans cette prison.

Certains détenus qui ont des moyens achètent de l’eau à l’extérieur de la prison entre 500 et 1000 francs burundais par bidon de 20 litres. Ce qui ne peut pas suffire car ils sont obligés de le partager avec les autres détenus.

Ces informations font également savoir que ces détenus de la prison de Gitega n’ont pas été signifiés jusqu’à présent de la cause de cette pénurie d’eau. Ainsi, ces détenus demandent que cette situation soit résolue dans les plus brefs délais avant qu’ils ne soient infectés par des maladies causées par un manque d’hygiène.

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