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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Les habitants en colère face aux pannes électriques

Cibitoke : Les habitants en colère face aux pannes électriques

Les habitants de Mparambo 2, en province Cibitoke, sont en colère après avoir été contraints de payer pour remplacer du matériel électrique défectueux, alors qu'ils subissent des coupures d'électricité depuis plus d'une semaine. Ils dénoncent un abus de la REGIDESO et réclament le remboursement de leurs frais ainsi que l'indemnisation des dommages causés par des surtensions.

Depuis plus d'une semaine, les résidents des sous-collines OUA 5 et OUA 6  de Mparambo 2, commune Rugombo vivent dans l'obscurité. Cette situation fait suite à des coupures intempestives et des surtensions qui ont endommagé leurs appareils électroménagers, voire menacé d'incendie certaines habitations.

Face à ces problèmes, la REGIDESO a imposé une contribution de 3000 francs burundais par compteur pour remplacer le matériel défectueux. Cette décision, appuyée par les autorités locales, est perçue comme un abus par les habitants.

« Imaginez collecter 3000 francs à plus de 100 personnes détentrices de compteurs d'électricité. On se demande si la REGIDESO n'est plus en mesure d'acheter les raccords », s'indigne un résident.

Les habitants dénoncent ce qu'ils considèrent comme un "vol" et réclament le remboursement des sommes versées, l'indemnisation des dégâts causés par les surtensions et la prise en charge par la REGIDESO des réparations du réseau.

Malgré l'ampleur de la controverse, Georges Icingejeje, chef d'antenne de la REGIDESO à Cibitoke, reste injoignable.

 

 

 

Tensions et accusations de malversation au sein d'une coopérative agricole à Gihanga

Tensions et accusations de malversation au sein d'une coopérative agricole à Gihanga

La coopérative URUMURI MW'ITERAMBERE, située dans la commune de Gihanga en province Bubanza, est au cœur d'une controverse impliquant son gérant et les membres de son comité exécutif. Les événements récents mettent en lumière des tensions internes et des soupçons de malversation qui menacent le bon fonctionnement de cette association agricole.

Le 23 septembre 2024, la coopérative a reçu une livraison de 23 tonnes d'engrais FOMI. Suite à cela, le gérant, Enock Bigirimana, a été sommé de remettre immédiatement la clé du stock, une demande à laquelle il s'est opposé. Des membres de la coopérative révèlent que Enock Bigirimana a alors été menacé de mort par le président de la coopérative, Dieudonné Nduwimana, le tésorier de la coopérative Elvis Nshimirimana surnommé Joga ainsi que le secrétaire Patrick Manirakiza.

Le lendemain, M. Bigirimana a reçu une lettre de démission, signée par le président de la coopérative, Dieudonné Nduwimana. Cette missive l'accuse de diverses fautes professionnelles, notamment le non-respect des ordres du comité exécutif et des horaires de travail irréguliers.

Accusations et contre-accusations

Certains membres de la coopérative dénoncent ce qu'ils perçoivent comme une manœuvre visant à détourner les engrais stockés. Ils affirment que le gérant a proposé une procédure de remise et reprise officielle, mais que cette demande a été ignorée par les dirigeants. Ces mêmes membres expriment leur inquiétude quant à la sécurité du gérant, craignant que cette situation ne soit qu'un prétexte pour lui nuire. Ils appellent à la vigilance et à la protection de M. Bigirimana.

Il est important de noter que le président de la coopérative, M. Nduwimana, a déjà fait l'objet d'accusations de détournement de fonds. Il aurait prétendument détourné 42 millions de francs burundais destinés aux membres de la coopérative.

Malgré les tentatives de la rédaction pour obtenir une réaction de la part de M. Nduwimana, celui-ci n'a pas pu être joint pour commenter ces allégations.

 

Bujumbura : La gestion des déchets  soulève l'inquiétude des citoyens

Bujumbura : La gestion des déchets soulève l'inquiétude des citoyens

La capitale économique du Burundi, Bujumbura, fait face à un défi croissant en matière de gestion des déchets urbains. Les résidents expriment leur mécontentement face à l'inefficacité des sociétés chargées de la collecte des ordures, particulièrement dans la commune de Mukaza.

Dans les zones où des poubelles publiques ont été installées, les habitants constatent avec consternation que ces points de collecte se sont transformés en véritables dépotoirs. Les conteneurs, débordant de déchets, laissent les ordures se répandre sur le sol environnant, créant des foyers d'insalubrité au cœur de la ville. Les citadins pointent du doigt les entreprises responsables de la propreté urbaine, les accusant de manquer à leurs obligations. Selon eux, l'absence de suivi régulier et de collecte systématique des déchets est à l'origine de cette situation préoccupante.

Cette accumulation d'ordures soulève des inquiétudes légitimes concernant la santé publique. Les résidents craignent que la prolifération de mouches et autres nuisibles, attirés par ces amas de déchets, ne favorise la propagation de maladies.

Cette situation s'étend au-delà de la commune de Mukaza. Les citoyens lancent un appel pressant aux autorités municipales et aux sociétés de collecte. Ils demandent la mise en place rapide de solutions efficaces pour résoudre ce problème d'hygiène urbaine.

Les habitants soulignent que la pénurie de carburant, bien que problématique, ne peut justifier à elle seule ces manquements. Ils appellent à une meilleure communication de la part des entreprises de collecte et à l'élaboration de stratégies alternatives pour maintenir la propreté de la ville, même en période de crise.

 

Mabayi : La corruption routière met des vies en danger

Mabayi : La corruption routière met des vies en danger

Dans la commune de Mabayi, province  Cibitoke, la pénurie de carburant a engendré une situation alarmante dans le secteur du transport en commun. Les chauffeurs de motos et de minibus outrepassent dangereusement les règles de sécurité, mettant en péril la vie des passagers.

Chaque matin, avant de prendre la route, les conducteurs versent des pots-de-vin aux policiers. Des sources locales révèlent que les motards donnent  5 000 francs et les chauffeurs de véhicules, 10 000 francs chacun. Cette pratique leur octroie une liberté totale pour la journée, notamment en matière de surcharge de passagers.

La surcharge des véhicules atteint des proportions inquiétantes. Les motos déplacent  jusqu'à 5 personnes (chauffeur inclus) au lieu de 2, les  voitures "probox",  16 passagers au lieu de 5 et les  minibus Hiace,  30 personnes assises et d'autres debout, contre une capacité normale de 18. Ces transports surchargés opèrent non seulement au sein de la commune, mais également entre les communes et les provinces.

Selon des sources locales, cette pratique dangereuse s'est amplifiée avec la persistance de la crise du carburant dans le pays. Un responsable administratif de Mabayi, sous couvert d'anonymat, reconnaît l'existence du problème. Il pointe du doigt le manque de coopération des citoyens, malgré les campagnes de sensibilisation menées.

La rédaction n'a pas pu obtenir de commentaire de Jacques Nijimbere, commissaire provincial de police, qui était injoignable.

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