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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le nord-Est du Burundi  risque une famine, selon FEWS NET

Le nord-Est du Burundi risque une famine, selon FEWS NET

Le  Réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine  FEWS NET alerte  que les provinces du nord-est du Burundi sont menacées par une famine à partir du mois de Janvier prochain. Selon FEWS NET cette situation est consécutive à  la diminution des stocks alimentaires et ses conséquences.

 Des résultats de stress alimentaire, la Phase 2 de l’IPC, sont attendus jusqu’en Janvier dans les dépressions du Nord et de l’Est du Burundi. FEWS NET explique que c’est en raison de la diminution des stocks alimentaires de la saison 2023 B, couplée à la hausse des prix des denrées alimentaires et à la restriction des activités transfrontalières avec la Tanzanie et le Rwanda. Selon un rapport publié par FEWS NET le 2 de ce mois d’Octobre, d’ici Janvier 2024, les résultats devraient s’aggraver jusqu’à au niveau de crise, Phase 3 de l’IPC, dans les dépressions du Nord.  Cependant les régions du centre et de l’Ouest devraient maintenir un accès alimentaire minimal Phase 1 de l’IPC  en raison d’une production proche de la moyenne de la saison B et d’un accès moyen aux revenus, lit-on dans ce rapport de FEWS NET.

FEWS NET rappelle qu’à la mi-Septembre, les prix du carburant  ont augmenté considérablement d'environ 35%. Une augmentation qui  représente  près de 40% par rapport à Juillet et une augmentation de 65% par rapport aux prix de l'année précédente. Le taux d'inflation est resté élevé depuis le début de l’année  atteignant environ 30% en Août, précise  FEWS NET.

Malgré les défis économiques actuels,  ce réseau trouve que la récolte de la saison 2023 B proche de la moyenne a joué un rôle dans stabilisation des prix des denrées alimentaires de base en Septembre. Toutefois, les prix des denrées alimentaires de base sont restés considérablement élevés, allant de 30 à 75%  au-dessus des prix de l'année précédente et de 80 à 120%  au-dessus de la moyenne quinquennale. Cette flambée des prix alimentaires est attribuée à l’inflation régionale, à l’augmentation des coûts des intrants agricoles et aux coûts élevés de transport du carburant et des aliments mentionne le rapport de FEWS NET.

Lac Rweru: Les marines accusés de racketter les pêcheurs

Lac Rweru: Les marines accusés de racketter les pêcheurs

Grognes des pêcheurs du Lac Rweru suite à des pots-de-vin exigés par les marines pour qu’ils puissent travailler en toute tranquillité. Ces pêcheurs demandent à leurs  supérieurs hiérarchiques et aux  autorités administratives de les redresser.

 Chaque pêcheur du Lac Rweru  paie régulièrement des taxes à la commune Busoni de la province Kirundo, au nord du pays. Toutefois, ces pêcheurs font savoir  qu’ils sont obligés de payer aussi d’autres montants cette fois-ci aux marines qui assurent la sécurité du lac. Des pots-de-vin, disent-ils. ‘’Trois positions se relaient pour assurer la sécurité du Lac Rweru.  Il y  a une position à Gatete, à Gishenyi  et à  Nyagisozi. Quand les uns collectent l’argent cette semaine, les autres  viennent la semaine prochaine. Selon le type de pêche pratiqué, un pêcheur leur donne  quarante mille et cinq mille par semaine. Plus de 200 pêcheurs travaillent dans le Lac Rweru.  Si tu totalises ces montants   donnés  à  ces militaires   par  semaine, c’est une somme  très colossale.’’

Ces pêcheurs disent travailler à perte et regrettent qu’ils ont déjà saisi l’administration mais rien n’a changé. ’’ Nous avions exposé  ce problème à  l’ancien administrateur  mais rien n’a changé. Même le gouverneur de la province  est natif de cette commune Busoni, près de ce lac, il est aussi au courant de cette situation.’’ Précisent nos sources parmi ces pêcheurs qui s’interrogent si  ce sont les citoyens qui doivent payer les salaires de ces militaires.

Nous n’avons pas pu recueillir  le commentaire d’Albert Hatungimana, le gouverneur de la province de Kirundo.

Rumonge : Un foyer de choléra  sans eau potable

Rumonge : Un foyer de choléra sans eau potable

Certains quartiers de la commune Rumonge de la province Rumonge ne sont pas alimentés en eau potable depuis quelques temps. Les habitants de ces quartiers du sud du pays  demandent aux administratifs de prévenir la propagation à grande échelle de l’épidémie de choléra qui est déjà présente dans leur commune.

Le centre urbain est la localité la plus affectée par le manque d’eau potable dans la commune Rumonge. Les habitants de ce centre  utilisent de l’eau  puisée dans les localités environnantes.

‘’ Le centre urbain n’a pas vraiment d’eau potable.  Or il  est très peuplé. Tu comprends pourquoi ces maladies ne peuvent pas  manquer.’’ Explique un habitant du centre de Rumonge inquiété car ils font déjà face à l’épidémie du choléra.

Rumonge étant riveraine du Lac Tanganyika, ceux qui ne vont pas puiser de l’eau dans les autres quartiers sont obligés d’utiliser l’eau  de ce  Lac  alors qu’elle n’est pas propre. Soucieux de leur santé, les habitants du centre de Rumonge  demandent aux  administratifs d’aider à trouver une solution pour que l’épidémie de choléra présente déjà dans cette commune ne se propage pas à grande échelle.

 L’épidémie  de choléra est réapparue dans la commune de Rumonge au cours de  la semaine passée. Les administratifs ont pris la mesure de suspendre la vente des aliments prêts à consommer vendus dans les rues, pour stopper sa propagation.

Gitega : Des sinistrés des catastrophes naturelles sans assistance

Gitega : Des sinistrés des catastrophes naturelles sans assistance

Certains habitants de la commune Ryansoro en province Gitega demandent une assistance. Victimes des pluies torrentielles mêlées de grêle qui ont détruit leurs maisons ainsi que leurs champs dimanche dernier, ils n’ont plus d’abri.

 C’était dans l’après-midi de ce dimanche 17 Septembre quand des pluies torrentielles mêlées de grêle se sont abattues sur la commune Ryansoro de la province Gitega (centre du pays). Ces pluies ont causé plusieurs dégâts matériels précisément sur trois collines de cette commune à savoir Ndava, Nyabikenke et Nyentambwe. En effet, les habitants de ces  localités font savoir que ‘’plusieurs champs de bananes, de pommes de terre et de patates douces ont été emportés et que la population a  perdu toutes leurs cultures.’’

Ces pluies mêlées de grêle n’ont pas épargné les maisons de la population, ‘’15 maisons d’habitation ont été détruites.’’ A présent, ces sinistrés sont dans une désolation totale.  ‘’Ils ne savent pas quoi faire, ils ont demandé à leurs voisins de les héberger en attendant de trouver d’autre abri’’, indiquent des sources de Ryansoro, tout en ajoutant qu’ils sont frustrés du fait qu’aucune autorité locale n’est venue les soutenir.

Trois jours après ces catastrophes naturelles,  ces sinistrés  actuellement  sans abris ni récoltes  demandent aux autorités ainsi qu’aux organisations des bienfaiteurs de leur venir en aide, afin qu’ils puissent réhabiliter leurs maisons détruites, et de leur donner aussi une assistance alimentaire. Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administrateur de Ryansoro.

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