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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une consommation inquiétante de stupéfiants

Une consommation inquiétante de stupéfiants

Le nombre de personnes qui  consomment les stupéfiants au Burundi ne cesse de s’accroitre du jour au lendemain et les produits consommés se multiplient  aussi  jour après jour. En ce jour dédié à la lutte contre les drogues, un observateur du domaine  explique que les problèmes de la vie sont la plupart du temps  à l’origine de la consommation de ces stupéfiants.

Le cannabis, l’héroïne, l’amphétamine  sont les différentes sortes de stupéfiants consommés au Burundi. Sur cette liste s’ajoutent les médicaments comme le diazépam et le tramadol. Le nombre des consommateurs de ces stupéfiants  augmentent du jour au lendemain. ‘’Les problèmes de la vie sont souvent à l’origine de la consommation des stupéfiants’’, explique un observateur du domaine  tout en précisant  que certains s’adonnent aussi à la consommation des stupéfiants sur influence.

Les conséquences de la consommation des stupéfiants sont nombreuses. Les consommateurs de stupéfiants ne peuvent non seulement pas se développer mais ils  deviennent également le terrain  de différentes maladies. Constituant une catégorie vulnérable, ils attrapent souvent les maladies comme la tuberculose, l’hépatite  ou les maladies sexuellement transmissibles dont le SIDA.

Malgré toutes ces conséquences sur les consommateurs en premier et la société en général, la lutte contre les stupéfiants est un combat difficile au Burundi comme partout au monde. ‘’Les principaux trafiquants de stupéfiants ne sont jamais attrapés car ils opèrent en toute discrétion’’, regrette notre observateur qui souligne que seuls les consommateurs et les intermédiaires dans la vente sont appréhendés.

Kirundo: Levée de la mesure interdisant la circulation des marchandises

Kirundo: Levée de la mesure interdisant la circulation des marchandises

Après 12 jours d’interdiction de vente des cultures non périssables en dehors de la province de Kirundo, le gouverneur a de nouveau accepté la libre circulation des marchandises.  Mais, l’obtention de son autorisation est toujours une condition sine qua non. 

 

Depuis ce mercredi, les récoltes peuvent être vendues par des commerçants en dehors de la province de Kirundo moyennant une autorisation du gouverneur. Dans un communiqué relatif à cette mesure, Albert Hatungimana, le gouverneur de Kirundo dit que cette autorisation doit être sollicitée par un commerçant, un jour avant son opération.  ‘’Cette autorisation va être utilisée une seule fois’’, selon les recommandations du gouverneur Hatungimana,  et ‘’doit clarifier également les quantités  à vendre.’’ 

Et pour les commerçants en provenance de la Mairie de Bujumbura venus pour s’approvisionner, Albert Hatungimana précise dans son communiqué qu’ ’’une autorisation signée par le Maire de la ville doit être présentée.’’ 

Selon ce communiqué toujours, le chargement des marchandises  n’est permis que dans un intervalle compris entre ‘’6h du matin et 18h’’ seulement. Il est également interdit de changer l’itinéraire signalé par le commerçant au moment de la demande d’une autorisation. En cas de panne du véhicule destiné à transporter les marchandises  ’’l’administration  provinciale  doit être avisée avant de changer de véhicule.’’ 

Concernant les grossistes qui approvisionnent des institutions regroupant plusieurs personnes comme les prisons ainsi que les camps policiers et militaires, le gouverneur Albert Hatungimana communique qu’‘’ils doivent exhiber des preuves qui détaillent l’obtention de ce marché’’. ‘’L’identité de celui qui fera le chargement de ces vivres doit aussi être signalé’’, renchérit le communiqué signé ce 21 juin.

Aux directeurs des écoles à régime d’internats qui veulent s’approvisionner, il leur est recommandé ’’de se munir d’une attestation de service délivrée par un DPE et une autorisation du gouverneur détaillant la quantité souhaitée.’’

 Même si la suspension de l’octroi de cette autorisation par le ministre de l’intérieur concernait certaines cultures non périssables, la nouvelle mesure du gouverneur de Kirundo parle également d’autres vivres qui nécessiteront désormais une autorisation.   L’on citera par exemple l’exportation des fruits dans les pays frontaliers qui, dès ce 21 juin 2023, va être conditionnée par l’obtention d’une autorisation du gouverneur.  

Autre nouvelle mesure, c’est le chargement des poissons pêchés dans le Lac Rweru qui ne se fera plus pendant les heures de la soirée. 

Ce communiqué du gouverneur de Kirundo vient après celui du ministère de l’intérieur sorti il y a une dizaine de jours. Ce ministère avait déclaré la suspension de l’octroi de l’autorisation de collecte et d’achat des vivres entre différentes provinces du pays durant une période de 12 jours à partir du 8 juin 2023. 

’Celui qui sera surpris en train de faire la collecte des vivres tels que le maïs, le sorgho, les arachides, le riz, le haricot et le petit pois sera sévèrement sanctionné’’, précisait le communiqué signé Martin Niteretse  le ministre de l’intérieur.

Nyanza-Lac: Le vol dans les ménages inquiète les résidents

Nyanza-Lac: Le vol dans les ménages inquiète les résidents

La population des zones de Mukungu et Muyange  de la commune Nyanza-Lac en province Makamba alerte sur l’augmentation des cas de vols dans ces localités. Le jour comme la nuit, les voleurs n’épargnent rien sur leur passage. Pourtant, des imbonerakure patrouillent la nuit disant assurer  la sécurité. 

Les habitants de la commune Nyanza-lac surtout ceux de la zone Mukungu et la zone Muyange indiquent qu’ils sont très menacés par les voleurs qui n’hésitent même pas de commettre le forfait pendant la journée. Comme ils l’ont révélé à la RPA, le matériel de ménage est le plus visé par ces voleurs. ’’Ils volent  surtout le matériel de ménage comme les matelas, les chaises et d’autres objets. Les auteurs de ces vols  ne sont pas encore connus.’’

Les habitants des zones Mukungu et Muyange soupçonnent les imbonerakure d’être derrière ces forfaits. ‘’ Aucun voleur n’a été attrapé. Nous soupçonnons les imbonerakure car ils font toujours les patrouilles nocturnes. Qui d’autre peut voler à part ces imbonerakure qui passent les nuits à circuler disant assurer la sécurité. Si ce n’étaient pas eux, ils auraient déjà attrapé ne fût-ce qu’un voleur.’’

En plus de ce vol du matériel de ménage, les petits animaux domestiques comme les poules sont aussi visés par ces voleurs surtout à Mukungu. 

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre l’administrateur de la commune Nyanza-lac.

Les habitants de Nyabiraba inquiétés par la fétidité du marché de la place

Les habitants de Nyabiraba inquiétés par la fétidité du marché de la place

Les habitants qui fréquentent le marché de Nyabiraba situé en province Bujumbura alertent sur l'insalubrité qui s'y observe. Ces derniers craignent même d'attraper des maladies liées au manque d'hygiène,  surtout que ce marché est dépourvu de latrines

Depuis l’érection du marché de Nyabiraba, aucune latrine n’y a jamais été construite. Même les quelques lieux d’aisance improvisés par certains commerçants de la place n’aident en rien car mal aménagés et entretenus. Ce qui fait que les passants et les commerçants se soulagent le long des murs, d’où une odeur nauséabonde s’y dégage à longueur de journée faute de cabinets. ‘’Notre marché n’a jamais été doté de toilettes depuis sa construction. Certains commerçants de bières de sorgho ont essayé de se débrouiller en creusant des petites fausses servant de latrines, mais comme personne ne s’occupe de leur entretien, les gens préfèrent uriner ou faire leurs grands besoins tout près des maisons et les odeurs qui s’y dégagent attirent les mouches qui viennent souvent se déposer sur les viandes et les autres produits.’’ Témoigne cet habitant de la place.

Côté commerçants, ils ne décolèrent pas car ils ne comprennent pas où vont toutes les recettes des taxes régulièrement collectées par l’administration locale.

 ‘’On ne cesse de verser des taxes communales, mais malheureusement les autorités ne se soucient pas de l’hygiène de ce marché. Plus grave encore, même le nouveau marché en cours de finition n’a pas été doté de latrines. C’est vraiment très dommage. ’’S’est indigné un des commerçants qui s’est confié à la RPA.

Pour le moment, clients et commerçants, de même que les habitants des environs demandent avec insistance aux autorités habilités de se ressaisir et de veiller à la propreté et à l’hygiène de ce marché en construisant des latrines vu que c’est un endroit très fréquenté.  

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