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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Déplacés de Gatumba : De l'inondation à la désolation sur un terrain rocheux à Gateri

Déplacés de Gatumba : De l'inondation à la désolation sur un terrain rocheux à Gateri

Les victimes des inondations de Gatumba, dans la commune de Mutimbuzi, province de Bujumbura, font face à de nouveaux défis après leur réinstallation sur le site de Gateri, en commune Buganda, province de Cibitoke. Transférés depuis novembre 2024, ces déplacés internes luttent contre des conditions de vie précaires sur un terrain inhospitalier.

Le processus de réinstallation a débuté en novembre 2024, avec l'arrivée du premier groupe de déplacés à Gateri. Les transferts se sont poursuivis en décembre, et les derniers groupes sont arrivés entre le 16 et le 19 janvier 2025. À leur arrivée, les déplacés ont été confrontés à une réalité difficile : un terrain rocheux nécessitant un travail ardu pour simplement installer leurs tentes.

Un résident témoigne : « Arrivés à Gateri, nous avons remarqué que cette colline est rocheuse. Nous avons creusé à l'aide d'une pioche et des houes pour faire le terrassement et installer une tente pour la famille. » Les autorités ont alloué des parcelles de 15m sur 20m à chaque famille, mais le terrain s'est avéré extrêmement difficile à aménager.

Le manque de ressources aggrave la situation. Bien que les déplacés aient reçu trois tentes et des clous par famille, l'aide financière promise ne s'est pas matérialisée. « On nous avait dit qu'on va nous donner des tentes et un peu d'argent. Nous avons effectivement reçu trois tentes et des clous, mais pas d'argent », explique un déplacé. Cette absence de soutien financier complique considérablement leurs efforts pour construire des abris adéquats et subvenir à leurs besoins quotidiens.

Ces déplacés lancent un appel pressant au gouvernement, en particulier à la ministre de la Solidarité nationale, Imelde Sabushimike. « Comme nous voyons que ce n'est pas facile de vivre dans ce milieu sans faire le terrassement et ce dernier exigeant beaucoup de moyens, nous sollicitons l'appui du gouvernement. Que la ministre de la Solidarité nous vienne en aide en nous donnant une machine pour faire le creusement et nous construire des maisons convenables », implore un résident.

La rédaction de la RPA n'a pas réussi à joindre la ministre Imelde Sabushimike pour obtenir une réponse à ces préoccupations. Son téléphone portable sonnait sans que personne décroche.

 

Bujumbura : Une ville au ralenti à cause de la pénurie de carburant

Bujumbura : Une ville au ralenti à cause de la pénurie de carburant

La pénurie de carburant qui frappe le pays a des répercussions dévastatrices sur la vie quotidienne et l'économie de la capitale économique, Bujumbura. Les habitants se trouvent confrontés à d'énormes difficultés pour se déplacer, tandis que les services publics et privés peinent à fonctionner normalement.

Dès les premières heures du matin, les rues de Bujumbura offrent un spectacle inhabituel. Les arrêts de bus sont pleins de foules de travailleurs désespérés, prêts à tout pour monter dans les rares véhicules en circulation. Certains n'hésitent pas à marcher sur de longues distances ou à recourir à des moyens de transport alternatifs, plus coûteux, pour tenter d'arriver à l'heure au travail.

La situation est qualifiée de "pire des situations" par de nombreux habitants, qui n'avaient jamais connu une pénurie simultanée de diesel et d'essence d'une telle ampleur. Le désespoir est palpable, notamment en fin de journée, lorsque les citadins se demandent comment ils vont pouvoir rentrer chez eux.

L'impact de cette crise sur l'économie locale est considérable. Les entreprises et les services publics fonctionnent au ralenti, incapables de maintenir leurs activités normales. Les retards s'accumulent, les rendez-vous sont manqués, et la productivité s'effondre.

Les travailleurs, pris entre le marteau de la pénurie et l'enclume des exigences professionnelles, lancent un appel à la compréhension de leurs employeurs. Ils demandent de la flexibilité face aux retards inévitables causés par cette crise sans précédent.

Kamenge : La soif tenaille les habitants de Mirango 2, la REGIDESO reste muette

Kamenge : La soif tenaille les habitants de Mirango 2, la REGIDESO reste muette

Depuis trois semaines, les résidents de la 13ème avenue du quartier Mirango 2, dans la zone Kamenge de la commune urbaine de Ntahangwa (mairie de Bujumbura), font face à une pénurie d'eau potable alarmante. Cette situation plonge les habitants dans une crise quotidienne, les obligeant à acheter de l'eau pour subvenir à leurs besoins essentiels.

« On était habitué à ce qu'on nous donne de l'eau durant les week-ends, mais actuellement nous venons de passer 3 semaines sans obtenir de l'eau »,  témoigne un résident de Mirango 2. Cette rupture d'approvisionnement a bouleversé le quotidien de nombreux foyers.

La situation est d'autant plus révoltante pour les habitants qu'ils avaient payé la REGIDESO pour l'installation et la fourniture d'eau courante. « Au cours de ces trois dernières semaines, nous sommes obligés d'acheter de l'eau. Cette situation nous fatigue franchement. On avait payé de l'argent à la REGIDESO pour que l'eau nous atteigne dans nos ménages, mais on vit une situation difficile », explique un autre résident.

Les habitants de la 13ème avenue se sentent particulièrement lésés, constatant que leurs voisins semblent épargnés par ces coupures. Ils exhortent la REGIDESO à leur fournir de l'eau "autant que leurs voisins", soulignant ainsi l'inégalité de traitement qu'ils perçoivent.

Malgré l'urgence de la situation et les multiples tentatives, la rédaction n'a pas réussi à joindre les responsables de la REGIDESO pour obtenir leurs commentaires sur cette crise et les mesures envisagées pour y remédier.

Inflation galopante : Quand se nourrir devient un luxe à Bujumbura

Inflation galopante : Quand se nourrir devient un luxe à Bujumbura

La vie quotidienne des habitants de Bujumbura devient de plus en plus difficile en raison de la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires. Selon les témoignages recueillis par la RPA auprès des résidents de différents quartiers de la capitale, le coût de nombreux produits de base a presque doublé au cours des deux derniers mois.

Les chiffres sont alarmants : le kilo de haricots se vend désormais à 4000 francs burundais (FBu), le riz de qualité moyenne atteint 5 000 FBu le kilo, tandis que la farine de maïs oscille entre 3 600 et 4 500 FBu le kilo selon la qualité. Cette inflation ne se limite pas aux aliments de base. Les produits utilisés pour la cuisson sont également touchés : un sac de charbon, à peine suffisant pour préparer du thé, coûte maintenant 2000 FBu, et le litre d'huile de cuisine a grimpé à 11 000 FBu.

Les habitants de Bujumbura lancent un appel pressant aux autorités pour trouver une solution rapide. Ils rappellent que le président Evariste Ndayishimiye avait exigé, lors d'une émission publique le 27 décembre 2024, que le ministère du Commerce fixe des prix abordables dans un délai de deux semaines. Près d'un mois plus tard, la situation ne s'est pas améliorée.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre Marie-Chantal Nijimbere, la ministre du Commerce, pour obtenir une réaction face aux nombreuses plaintes des citoyens burundais concernant la hausse des prix, mais sans succès.

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