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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un administratif accusé d’avoir détourné l’argent des habitants du site de Rubimba

Les habitants de la colline Rubimba, commune et zone Kibago de la province Makamba exigent la restitution de leur contribution destinée aux travaux de développement communal et donnée au chef de la dite zone. C’est au moment où la commune Kibago est en train de demander une contribution à cette population pour la même fin.

Les habitants du site  située sur la colline Rubimba, zone Kibago sont des rescapés de 1972 et les natifs de la province Gitega et Karusi. Pour le moment, il s’observe un climat malsain entre le chef de zone et ces habitants, qui le pointent du doigt pour leur avoir volé de l’argent. En effet, cet administratif leur promettait de les aider à avoir les documents attestant que ces parcelles leur reviennent de droit. Ce qui n’était finalement qu’un mensonge vu que la commune leur réclame des quittances que leur chef de zone ne leur a jamais remises. ‘’C’est un site qui est habité par les rescapés de 1972 et les natifs de Gitega et Karusi qui étaient venus chercher du travail dans ces localités. Il s’observe un climat malsain pour le moment entre le chef de zone Kibago et ces habitants qui accusent cet administratif de n’avoir pas versé la contribution lui versée pour l’achat des quittances afin que ces parcelles leur reviennent. Pour le moment la commune réclame ces quittances à nouveau.’’ Indique cet habitant.

Ces habitants s’inquiètent des conséquences qui pourraient en résulter et demandent aux administratifs de suivre de près cette situation avant que la situation ne dégénère. ‘’Nous pensons que la situation peut s’empirer d’un moment à l’autre sur la colline Rubimba. Nous demandons au gouvernement et à l’administrateur de la commune Kibago de trouver dans les meilleurs délais une solution à ce problème  qui risque de créer des tensions.’’

Cette contribution a été donnée depuis l’année 2017, et chaque individu contribuait à hauteur de 100.000 francs burundais, une somme qu’ils ont payé en plusieurs tranches. Vous saurez que ce site héberge plus de 100 ménages.

La rédaction de la RPA a contacté Phénias KABURA, chef de zone Kibago mais sans succès.

Les habitants de Gitega saignés par leurs administratifs

Hausse en cascade de taxes en commune et province Gitega. Après les denrées alimentaires, c’est au tour de l’assainissement. Toutes ces taxes ont été instaurées par l’administrateur de la commune Gitega. Côté population, elle s’insurge contre ces incessantes surtaxassions qu’elle juge exorbitante compte tenu de leur niveau de vie.

Ça fait presque un mois que l’administrateur de la commune Gitega, Jacques Nduwimana,  a sorti les listes  de nouvelles taxes  d’assainissement. Des taxes fixées  par catégorie socio-économique.

Sur les listes qui ont été affiché par l’administrateur en début du mois de mai, figurent 77 catégories. Chaque ménage  des quartiers bas standing payera mensuellement une taxe de 2000 francs burundais et celui des hauts standings, 4000fbu par mois. 

Parmi les 77 catégories, on y trouve  celles des boutiques, des magasins, et différentes maisons commerciales. Le constat est que la taxe la moins élevée est celle de 2000 francs  tandis que la plus élevée est de 250.000 francs burundais, une taxe fixée pour la catégorie des ateliers de menuiserie  ayant plus de  5 travailleurs.

Les habitants de la ville de Gitega sont inquiétés par le coût de la vie qui devient de plus en plus cher dans cette ville  suite à cette hausse de taxes collectées dans différents secteurs.

‘’ Nous,  les habitants de Gitega, avons tellement peur. Nous sommes indignés par l’augmentation des taxes en cascade. Les taxes sur les denrées alimentaires ont été rehaussées, et voilà aujourd’hui c’est le tour des taxes d’assainissements. C’est vraiment inexplicable. Nous nous posons la question de savoir pourquoi ils demandent l’argent à la population qui est pauvre. Nous avons déjà des problèmes de survie et d’accès aux  soins médicaux.’’ Fulmine un habitant de Gitega.

Ces habitants demandent avec insistance au gouvernement de stopper cette mesure. Et d’éviter surtout de vouloir combler le vide causé par la suspension des partenariats avec la communauté internationale  par  de l’argent collecté et tiré d’une  population déjà appauvrie.

‘’ Ils se sont moqués  de la communauté internationale disant que le Burundi se suffit en tout, et voilà qu’ils se retournent vers nous pour nous demander de l’argent. Ils veulent que c’est nous qui payons les fonds que les bailleurs versaient dans les caisses de l’état. Nous sommes vraiment fatigués.’’ Tonne cet autre habitant.

A ce propos, la rédaction de la RPA  a essayé de joindre  l’administrateur de la commune Gitega Jacques Nduwimana, mais son téléphone  sonnait sans que personne ne décroche.

Un fabricant de boissons prohibées protégé par l’administration de Musaga au détriment de la population

Les boissons  prohibées  fabriquées  en zone Musaga, commune Muha  dans la municipalité de Bujumbura  menacent la santé de la population. Pourtant, le responsable de la fabrication et de la commercialisation de ces boissons serait soutenu par certaines hautes autorités du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

La population de la zone Musaga indique que  cette boisson prohibée dite Umunanasi  est chargée dans  des véhicules à la vue des autorités administratives, pour être transportée  dans d’autres localités de la mairie.. ‘’Ces boissons prohibées sont fabriquées aussi ici à Musaga entre la 7eme et la 8eme avenue. Elles sont fabriquées par le surnommé Munyarwanda au vu et au su des autorités administratives et sécuritaires sans aucune crainte. Des camions de type Fusso, des camionnettes et des vélos sont toujours réguliers pour les embarquer vers d’autres zones et communes de la mairie au grand jour.’’ Révèle ce citoyen du quartier Kinanir 2 situé en zone Musaga.

La population de Musaga affirme que le fabricant et vendeur de cette boisson a des affinités avec les hautes autorités du parti CNDD-FDD. ‘’On avait cru qu’on allait résoudre ce problème après la descente de Freddy Mbonimpa, alors maire de la ville de Bujumbura, accompagné par les responsables de la police. Ils l’ont arrêté mais il a été immédiatement libéré. Il se vantait d’être intouchable à cause de son argent.’’

Cette  boisson a des effets néfastes envers les consommateurs. Raison pour laquelle, la population de la zone Musaga demande que la mesure de lutter contre ce genre de boisson prise par le ministre de l’intérieur et de la sécurité  publique, soit appliquée pour tous. ‘’Ces boissons prohibées sont nuisibles à la santé. Beaucoup de personnes qui en consomment ont des pieds et des joues gonflés. D’autres souffrent déjà de la cirrhose de foi. Pourquoi les autorités ne font rien pour arrêter ce genre de commerce des produits nuisibles à la santé? On dirait que les autorités veulent punir la population. Nous saluons les déclarations du ministre de l’intérieur à propos de l’éradication de ces boissons prohibées tout en espérant que la zone Musaga ne sera pas épargnée.’’

Les  responsables administratifs  en zone Musaga  confirment ces informations et indiquent  qu’ils vont se saisir de cette situation, afin de mettre en application la mesure du ministre de l'intérieur.

Vers le dénouement du dossier SOGESTAL KIRIMIRO ?

Le personnel de l’ex Société de Gestion des Stations de Lavage, SOGESTAL KIRIMIRO en sigle, réclament  dix-neuf  mois  d’arriérés salariales auprès du gouvernement. Depuis le retrait de cette société de la liste des sociétés œuvrant dans la filière café en 2020, les membres de son personnel vivent le calvaire.

Ces anciens employés de la SOGESTAL KIRIMIRO viennent de passer plus de 2 ans dans l’attente de leurs rémunérations. Selon nos sources, leur dernière paye date du dernier trimestre de l’année 2018. ‘’Nous rappelons que l’ex-Sogestal Kirimiro ne nous a pas payé depuis le mois de septembre 2018. Donc, nous réclamons 19 mois d’impayés.’’ Martèle un des anciens employés de la SOGESTAL.

En 2020, le ministre du commerce a pris la décision de suspendre cette société qu’il accusait de ne pas avoir respecté le contrat qui le liait avec le gouvernement burundais. Du coup, tous les employés furent licenciés sans bénéficier d’aucune indemnité, ce qui les a mis dans une situation des plus inconfortables. ‘’Après avoir passé 19 mois sans percevoir de salaires, nous avons été surpris d’entendre qu’on nous renvoyait à la maison et sans indemnité. Nous menons une vie difficile. Nous avons  contracté des prêts auprès des Banques tout en espérant les rembourser. Mettez-vous à notre place, et vous allez comprendre que ce n’est pas facile pour quelqu’un qui vivait uniquement de son salaire.’’

Néanmois, ces anciens employés de la SOGESTAL KIRIMIRO ne désespèrent. Et pour cause, après avoir porté plaintes auprès du tribunal du travail, ils espèrent que leurs réclamations trouveront bientôt une suite favorable et attendent impatiemment le verdict qui devrait être prononcé ce lundi 24 mai.

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