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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les dinosaures du Cndd-Fdd spolient pour s’enrichir sur le dos de la population

Certaines des terres  dont l’exploitation a été retirée à la population soi-disant pour être restituées à l’Etat sont actuellement exploitées par les hautes autorités du pays. Le cas illustratif est celui des terres de la RUGOFARM  situées en commune Rugombo de la province Cibitoke. Parmi les exploitants de ces terres  figurerait le président de la République Evariste Ndayishimiye.

Ces propriétés sont situées en commune Rugombo et ont été restituées à l’Etat en 2019 par la Commission Nationale Terres et autres Biens, CNTB en sigle. L’étendue de ces terres est de plus de 500 hectares.

Actuellement, une grande partie de ces terres est exploitée par certains ténors du régime Cndd- Fdd au pouvoir.  Nos sources dignes de foi citent parmi ces ténors, le président de la République, Evariste Ndayishimiye et le ministre de l’intérieur, Gervais Ndirakobuca, alias Ndakugarika et natif de la même province de Cibitoke. Les terres qui ne sont pas exploitées par ces autorités ont été attribuées aux coopératives Sangwe de toutes les collines de la province Cibitoke. Des coopératives dont les membres sont à majorité  des militants du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Cet habitant témoigne : ‘’Je pense que les seules personnes qui enregistrent des bénéfices sont entre autre le président de la république et le ministre de l’intérieur. Le président de la république possède une très grande superficie où il cultive du maïs et autres cultures. Le ministre de l’intérieur a planté des palmeraies à huile et autres cultures sur une étendue qui s’étend sur  plusieurs hectares aussi. Un simple habitant n’a même pas le droit de s’approcher de ces terres. Seuls les ouvriers du président de la République et du ministre de l’intérieur ainsi que les membres des coopératives Sangwe  peuvent se rendre dans ces champs.’’

La province de Cibitoke compte 131 collines. Chaque coopérative collinaire s’est vu attribuée  2 hectares et demi. Nos sources soulignent également que les membres des coopératives Sangwe ayant bénéficié des terres n’exercent pas à l’aise leurs activités. « Même s’ils ont ce privilège de cultiver ces terres, ils enregistrent des pertes. On les oblige à utiliser l’engrais chimique et les graines de riz achetées à la DPAE. Cela ne les avantage en rien car,  ils doivent payer entre 1 et  1 million et demi  des  10 millions qui ont été donnés à chaque coopérative Sangwe. Plus  décevant, ces graines  de la DPAE sont de mauvaise qualité et ne poussent pas même si on met de l’engrais. Ils sont donc obligés de chercher d’autres graines ailleurs», a indiqué un habitant de Rugombo.

Les anciens exploitants de ces terres  et les habitants de la commune Rugombo déplorent que ces terres aient été retirées à la population pour être données aux hautes autorités du pays. Et de se plaindre,  ces autorités n’étaient non seulement les plus nécessiteux mais aussi leurs activités n’apportent rien jusque-ici  à leur commune.

Les hautes autorités du pays asphyxie la commune Rugombo

 

Le retrait de l’exploitation des terres de la Rugofarm à la population n’a été en rien bénéfique aux habitants et la commune de Rugombo. Les hautes autorités du pays, exploitants actuels de ces terres ne vendent rien dans cette commune. En conséquece,  certaines  denrées alimentaires manquent et  d’autres se vendent à un prix élevé. 

 

Dans un passé récent, la population qui exploitait ces terres de Rugofarm cultivait différentes cultures tel le riz, les oignons, le maïs, le piment et autres cultures.  Les habitants de la commune Rugombo profitaient de la récolte de la première saison  qui était vendue prioritairement dans cette commune et à bas prix. Mais,  les exploitants si pas spoliateurs actuels  ne vendent rien dans cette commune, regrettent certains habitants de la commune Rugombo . « Avant, si la période de récolte a été bonne  on remarquait un changement ici chez nous. Les prix des denrées alimentaires baissaient automatiquement sur les marchés. Mais actuellement, ce n’est même pas facile de trouver du maïs sur le marché de Rugombo.  Le maïs manque autant que  le sucre. On ne voit rien comme avantage ».

Les habitants de Rugombo insistent sur le cas du maïs. Cette denrée manque souvent dans cette localité depuis que ces terres leur ont été retirées. Le peu qui est disponible se vend  à un prix élevé. « Quand on exploitait ces terres,  le maïs était  en abondance. Une grande casserole pouvant contenir 6 kg de maïs s’achetait à 1500 francs burundais. Mais actuellement, une casserole ne  peut pas s’acheter à  moins de 6000 francs burundais. Et d’ailleurs, le  maïs est devenu de plus en plus rare », se plaint un habitant de la place.

Les habitants de la  commune Rugombo demandent au ministère de l’agriculture et de l’élevage,  gestionnaire des terres domaniales, de veiller à ce que ces terres profitent  à la population en général et non à une poignée de privilégiés du régime.

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre Deo-Guide Rurema, ministre de l’agriculture et de l’élevage et ce dernier n’a pas décroché son téléphone.

Favoritisme dans le démantèlement des constructions délictueuses sur les voies routières de Muramvya

Partialité dans la mise en application de la mesure de démolition  des maisons anarchiquement construites près des routes goudronnées  du chef-lieu de la province Muramvya.  Les habitants de la localité appellent au strict respect de  la loi  sans distinction aucune. 

Les propriétaires des constructions se trouvant à moins de 6 mètres de la route principale  RN 2 devaient commencer à les démolir à partir du mois de mars. L’administration de la province Muramvya leur avait donné un délai de deux mois afin de se préparer. Les activités de démolition devaient également s’étendre sur une période de deux mois à savoir le mois de mars et le mois d’avril. Un signe de croix en rouge avait par après été mis sur les constructions à détruire.

Les habitants du chef-lieu de la province Muramvya  regrettent que cette mesure n’ait pas été appliquée à tous les concernés.  A titre illustratif, cette population cite les constructions de Gatabo en commune Kiganda.

La clôture de la Banque  BGF se trouvant au centre-ville Muramvya  ainsi que les magasins qui entourent cette banque n’ont pas été marqués ni démolis alors qu’ils ne sont pas à la distance exigée, dénoncent également les habitants de la localité.

Cette population plaide pour l’application de la loi à tous, sans distinction aucune, que ce soit à ceux ayant des maisons en dur, des kiosques  en bois ou en fer.

La même population demande en outre aux administratifs de toujours veiller au respect des lois en vigueur au Burundi et de ne plus permettre  des constructions anarchiques afin d’éviter à leurs gouvernés d’enregistrer d’éventuelles pertes.

La délimitation de 6 mètres  entre les constructions et l’axe de la route est déterminée par l’article 96 de la loi portant le code de l’urbanisme, de l’habitat et de construction promulguée le 12 août 2016.

Le personnel derrière le rideau élucide l’énigme de la pénurie du sucre à la SOSUMO

La SOSUMO  se trouve dans l’impossibilité  de résoudre le problème  de manque de sucre qui s’observe depuis quelques temps au Burundi.  Le personnel de la société explique cette situation par  l’insuffisante  production de la société sucrière. Qui plus est, le sucre qui était importé pour compléter la production  nationale ne l’est plus ces derniers temps  suite à des intérêts sectaires.

Différentes localités  du pays font face depuis quelques semaines à  une pénurie de sucre. Certains employés de la SOSUMO affirment que  la Société Sucrière du Mosso ne peut  malheureusement pas résoudre ce problème même si la direction générale de ladite société  ne veut pas que cette réalité éclate au grand jour. Ils  précisent  qu’actuellement la distribution normale de 75 tonnes par province n’est plus possible tous les mois.

Une des raisons avancées par ces employés est que la SOSUMO n’est plus capable de satisfaire ses clients  puisque sa capacité de production actuelle s’avère très faible. Les mêmes employés affirment également que la quantité de sucre produit par la SOSUMO ne s’est jamais  améliorée depuis 2013.

Pourtant, la récolte avait été bonne cette année,   jusqu’à dépasser 20 000 tonnes. Le personnel de la SOSUMO explique que la production est restée constante alors que la population, de l’autre côté, n’a pas cessé de s’accroître.

A côté de cette incapacité de production, nos sources au sein de cette société précisent que,  pour des raisons qu’elles ignorent encore, le sucre importé dans l’objectif de compléter  la production intérieure n’entre plus actuellement au Burundi comme ce fut le cas. La quantité du sucre importée était presque égale à la quantité produite par la SOSUMO, ajoutent les agents de l’unique société sucrière du pays.

Les  informations en provenance  des coulisses révèlent qu’un homme d’affaire burundais proche du pouvoir aurait obtenu le marché d’importer le sucre pour après le fournir à la SOSUMO qui se chargerait de le revendre sous marque déposée.

Ces employés de la SOSUMO critiquent la négligence des gouvernements qui se sont succédés  depuis la naissance de la SOSUMO en 1988. D’après ce personnel, cette société aurait pu répondre efficacement à la demande intérieure si elle avait été progressivement développée.

La rédaction de la RPA  n’a pas pu joindre  le directeur général de la SOSUMO  ainsi que la ministre du commerce.

Les barèmes des produits de la REGIDESO devenus un casse-tête à Bubanza.

Certains habitants de la province Bubanza réclament des explications sur les nouveaux tarifs de l’eau et de l’électricité. Selon eux, les factures de la REGIDESO sont devenues exorbitantes ces derniers mois.

Les habitants de Bubanza qui se sont entretenus avec la RPA ne comprennent pas pourquoi, ces derniers jours, les factures de la REGIDESO deviennent de plus en plus exorbitantes alors que les employés, qui étaient accusés de détournements, ont été démis de leurs fonctions.  ‘’ Les factures de l’eau et de l’électricité continuent d’augmenter alors qu’on a remplacé les agents qui étaient accusés de magouilles et de vols au sein de la REGIDESO. Le plus étonnant est que même les nouveaux employés ont une manière d’opérer que nous ne comprenons pas. Et quand nous demandons des explications aux responsables de la REGIDESO au niveau de la province, ils nous répondent qu’il faut chercher le problème au niveau de nos compteurs  juste pour se débarrasser de nous .’’ A révélé à la RPA un client de la REGIDESO de Bubanza.

Ces prix excessifs empirent la situation économique de la population qui vit déjà dans une pauvreté extrême. ‘’ Le constat est qu’ils ont changé la façon d’opérer juste pour continuer à extorquer de l’argent au petit peuple. Les factures qu’ils nous présentent ne correspondent pas à nos consommations. Nous sommes dans la confusion car nous ne savons pas si les prix de l’eau et de l’électricité ont grimpé ou non. ‘’, se lamente un habitant de Bubanza.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre les responsables de la REGIDESO pour d’éventuels éclaircissements.

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