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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Terres rares de Gakara non bénéfiques pour la population locale.

Les habitants de la commune Mutambu en province Bujumbura indiquent qu’ils ne tirent aucun avantage dans les travaux de d’exploitation des terres rares par l’entreprise Rainbow Mining Burundi SM. Par ailleurs, ils craignent un détournement de fonds que cette entreprise accorde à la commune pour les travaux de développement

La société Rainbow Mining Burundi procède à l’exploitation et à l’exploration minière dans le cadre du projet Gakara qui couvre une superficie totale  de 135 km carrée de la province Bujumbura.Rainbow a obtenu un permis d’exploitation minière en 2015 valable pour 25ans. Ce permis minier porte sur une superficie de 39 km carrée.

Les informations que nous détenons des habitants de la commune Mutambu où cette société  opère indiquent que cette société n’a rien d’avantageux pour eux.

Ces habitants indexent la non- transparence dans l’indemnisation, la faible rémunération de ses employés de terrain et la non- réhabilitation de la route qui mène à son site.

Même l’espoir du projet d’extension d’électrification de la localité par cette société reste vain. Cet habitant témoigne : « L’électricité que nous avions avant l’arrivée de cette société n’a pas changé et est restée la même sur le site de la société. Ils utilisent le groupe électrogène qui éclaire le site seulement. Ils n’ont pas emmené de l’électricité pour que les habitants de la localité en profitent ».

Les habitants de Mutambu déplorent que même les frais de développement communal que cette société doit verser dans les caisses de la commune n’arrivent pas à  destination. « Des informations qui nous parviennent indiquent qu’ils y auraient une somme de 15 milles dollars que Rainbow donne à la commune pour les travaux de développement.  Mais, cette somme disparaît dans les poches de l’administrateur et ses alliés au lieu d’aider dans le développement de la commune », a révélé un habitant

En plus des destructions des champs et maisons des habitants de la localité, la liste des reproches à l’endroit de cette société n’est pas exhaustive. Nous y reviendront dans nos éditions ultérieures 

Le directeur des ressources humaines à Sosumo dans le collimateur des employés

Les employés de la société sucrière du Mosso (SOSUMO) en province  Rutana, accusent leur directeur des ressources humaines d’incompétence. Ce dernier ne  défendrait pas les droits de ses employés et négligerait la réparation des machines en panne.

Les employés de la société sucrière du Mosso (SOSUMO) en province  Rutana, accusent leur directeur des ressources humaines, Madame Marie Rose KARENZO, de manquements à ses obligations. Selon notre source au sein de cette société, cette autorité semble ne pas se préoccuper du sort de ladite société. « Son prédécesseur, Madame Florence, était une grande bosseuse. Elle était toujours au parfum de tout ce qui se passait à l’usine. En plus de suivre l’évolution des affaires, elle se préoccupait du bien-être de ses employés. Lorsqu’il s’agissait d’une panne technique, elle accourait et supervisait, elle-même, les techniciens lors des réparations. Mais, la nouvelle directrice des ressources humaines ne connait même pas l’intérieur de l’usine car elle n’y a jamais mis les pieds. On peut dire qu’elle est complètement absente dans la vie de la boîte. C’est vraiment dommage surtout que les pannes sont répétitives à cause de la vétusté du matériel car comme vous le savez, cette usine ne date pas d’hier ».

A propos de ces accusations, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Madame Marie Rose KARENZO, la directrice des ressources humaines de la société SOSUMO, pour de plus amples éclaircissements.

La délocalisation de Buceco reste un leurre.

Les  propos de la porte-parole du ministère du commerce du transport et du tourisme à propos de la délocalisation de l’usine BUCECO contraste avec la réalité. Ce ministère déclare être en quête  d’un autre terrain pour la délocalisation de  cette usine au moment où  l’usine procède à l’extension de ses locaux.

Dans une conférence animée vendredi dernier par les porte-paroles des différentes institutions à l’endroit des journalistes et de la population, Gloriose NTIBARUTAYE, porte-parole du ministère du commerce, du transport et du tourisme a affirmé que l’usine BUSECO va être délocalisée. «Le plan de délocaliser l’usine BUCECO est en cours. On est en train de préparer le  terrain qui abritera  cette usine de BUCECO ».

Pourtant, la population de la province Cibitoke indique des constructions d’extension de cette entreprise sont en cours. Ce qui prouve que cette promesse de délocalisation ne sera pas tenue.

Par ailleurs, la porte-parole, Gloriose NTIBARUTAYE avait mentionné le projet du gouvernement visant l’extension de ladite usine. « En ce qui concerne l’usine BUCECO, vous savez que les travaux de constructions sont de plus en plus nombreux durant  cette période d’été. Mais, sachez que le gouvernement a un projet d’extension de cette usine BUCECO. Nous voulons que  la production  augmente  pour satisfaire le marché intérieur ».

Paradoxalement, le président de la République avait promis le 22 Septembre 2020 que l’usine BUCECO sera délocalisée pour le bien de la population.

Georges Bennet communique pour laver le cerveau de Gitega.

Le PDG de Rainbow Earths  est attendu  à Bujumbura au début du mois prochain. Georges Bennett compte s’entretenir avec le président Evariste Ndayishimiye sur les conditions d'exploitation  des terres rares  de Gakara en commune Mutambu de la province Bujumbura.

Lors d’une visite qu’il compte effectuer à  Bujumbura   dès le début du mois prochain,  le  PDG de Rainbow Earths, George Bennett, est confiant que sa rencontre avec le président Evariste Ndayishimiye aboutira à un accord sur les conditions d'exploitation de la   mine de terres rares de GAKARA. 

Dans une interview accordée au journal  The Africa Report de Johannesburg, George Bennett a déclaré ‘’Le projet de Gakara   va définitivement fonctionner ’’

Dans le même entretien, Bennett a révélé que ses  discussions  avec le présidant NDAYISHIMIYE porteront   sur la convention minière couvrant les redevances et les impôts. Et d’ajouter que les bonnes relations que son entreprise a nouées avec le gouvernement lui donnent confiance. « Le Burundi est une très bonne ressource et un très bon projet », a-t-il confie à ce journal.

L’exploitation des   terres rares  au Burundi a débuté en 2017. Pourtant,  le 1er ministre, Alain Guillaume BUNYONI, a déclaré en  avril  2021 devant le parlement que son gouvernement ne maitrise pas du tout  ce marché d’exploitation des terres rares de Gakara, et ce 4 ans après le début de l’exploitation. 

Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié en mai dernier et  cité par The Africa Report, la demande mondiale de terres rares pourrait augmenter de trois à sept fois d'ici 2040.

Entretemps, la population sur place  à  GAKARA se plaint que  l’exploitation de ces terres rares n’a jusqu’ici rien rapporté à la commune.

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