Les pompistes font la loi, pénurie du carburant oblige.

Les conducteurs des bus en mairie de Bujumbura se plaignent contre certains pompistes de certaines stations - service du nord de la ville de Bujumbura. À chaque véhicule qui fait le plein, le conducteur est obligé de donner au pompiste une somme de 10 mille francs en guise de pot de vin. Les transporteurs dénoncent cette spéculation due à la pénurie persistante du carburant.
Depuis le début de la pénurie du carburant, les pompistes ont été accusés de spéculation pour s'enrichir aux dépens des acheteurs. De plus, il y a aussi des policiers qui assurent la sécurité sur les stations- service qui jouent la complicité avec ces premiers.
Les conducteurs de bus qui se sont entretenus avec la Rpa disent qu'ils sont obligés de payer une somme de 10 mille francs aux pompistes à chaque fois qu'ils veulent faire le plein de leurs véhicules. Celui qui ne s'acquittent pas de cette somme ne peut plus être servi quand il sollicite le carburant, relatent nos sources.
À plus de ces pots de vin exigés pour être servi, ces conducteurs de bus dénoncent aussi des pompes qui ne servent pas des quantités suffisantes. Sur chaque litre servi, ils disent qu'il manque quelques centilitres. Ils demandent au bureau burundais de normalisation, BBN, de faire son travail de contrôle pour sanctionner les récalcitrants.