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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

A Rango, l’administrateur est au- dessus de la loi.

L’administrateur de la commune Rango de la province de Kayanza est accusé par ses administrés de violer les décisions judiciaires. Ce lundi, cette autorité a  contredit la décision du parquet en arrêtant un habitant de la localité que le parquet venait  de libérer.

Ce dimanche, Innocent NIMBONA alias MICOMBERO est arrivé dans sa famille du site Gasenyi se trouvant sur la colline Nyabibuye après avoir été relâché par la justice du chef-lieu de la province Kayanza. Ce lundi,  il a été arrêté encore une fois par l’administrateur de la commune Rango en la personne de Deus BABAHOKUBWAYO, comme le témoigne cet habitant qui était sur place. « L’administrateur est venu très tôt le matin dans notre secteur et il est parti avec lui.  Nous ne savons pas de quoi il est accusé. Il lui a montré le billet de sortie attestant sa libération légale. La justice l’a innocenté. Pour le moment, toute la population est sous le choc car elle ne comprenne pas le pourquoi de cette arrestation ».

Innocent NIMBONA, lui, a essayé de persuader l’administrateur mais en vain. Selon toujours ces informations, l’attitude de l’administrateur atteste qu’il avait  une rancune contre cet habitant de sa commune. « Il était 6 heures  et personne n’était même encore  partie au travail. Il lui a présenté son billet de sortie de cachot. L’administrateur en a fait une copie. Mais après quelques instants, l’administrateur l’a exigé de le suivre. L’administrateur lui a dit qu’il ne sera jamais d’accord avec lui aussi longtemps qu’il sera à la tête de la », précise notre témoin.

Innocent NIMBONA   a été emprisonné avec ses voisins du site  Gasenyi pour avoir contesté la décision d’un prêtre de la paroisse de la localité  qui voulait  faire passer un caniveau dans les bananiers de ces personnes. Innocent NIMBONA venait donc de passer plus d’un mois dans les cachots du commissariat provincial de Kayanza avant d’être blanchi.

Un autre visage du Cndd- Fdd dévoilé à travers les démolitions des constructions anarchiques.

Les démolitions des constructions anarchiques en cours sont teintées de partialité.      Les habitants de la province de Muyinga indiquent que les constructions érigées par le parti CNDD-FDD et celles des membres de ce parti ne sont pas démolies. 

Les constructions anarchiques appartenant à la population en province de Muyinga sont progressivement démolies. Mais, il y a d’autres qui sont épargnées. Ce sont notamment des monuments du parti au pouvoir érigés à quelques mètres des voiries au chef-lieu de la province de Muyinga. Cet habitant dit que certains sont d’ailleurs construits à moins d’un mètre de la route. « Les monuments du parti CNDD-FDD ne sont pas démolis alors qu’ils sont à moins de 2 mètres de la voirie. Par exemple, il y a un monument situé sur la colline Muyinga tout près d’un centre appartenant à l’église catholique appelée St Isidore Bakanja. Il est situé à moins d’ 1,5 m. Un autre monument construit anarchiquement sur la colline Cumbo est situé aussi à presque 1,5 m. Aussi la prison centrale de Muyinga devrait aussi être concernée par cette mesure ».

A ces monuments non encore démolis s’ajoutent des infrastructures appartenant aux membres du parti CNDD-FDD qui n’ont pas respecté les normes. « Il y a une station-service qui appartient à un homme d’affaire et membre du CNDD-FDD, prénommée Apollinaire, qui a été marquée d’une croix mais qui n’est toujours pas démolie. Même sur d’autres collines environnantes de la ville comme par exemple à Kivoga, il y a des monuments non encore démolis. Cela crée des doutes pour nous qui demandons le pourquoi de ces exceptions dans la démolition des constructions anarchiques », se plaint un habitant.   

La population continue de demander d’appliquer cette mesure à tout le monde sans exception au moment où la période de démolition des constructions anarchiques s’achève avec la fin de ce mois de juillet.

Les pêcheurs accusent l’Etat de les prendre pour bouc- émissaires.

 L’interdiction aux pêcheurs d’utiliser les filets importés et disponibles sur le marché intérieur démontre le manque de surveillance des importations imputable à l’Etat. Ces pêcheurs trouvent paradoxale qu’ils en subissent les conséquences sans que  les vendeurs de ces filets soient inquiétés.

Ce mercredi, les autorités étatiques ont commencé à empêcher aux pêcheurs  d’utiliser les filets qu’ils utilisaient d’habitude .Selon les informations que nous détenons de ces pêcheurs, on leur a signifié que ces filets ne remplissent pas les normes. Ce qui étonne ces pêcheurs car ils affirment qu’ils les achètent sur les marchés interieurs agrées. Ce pécheur  témoigne. « Les files que nous utilisons proviennent de l’extérieur du pays et je sais qu’aucune marchandise ne peut franchir la frontière sans payer d’impôt à l’OBR. Et si ces biens nous parviennent comme de citoyens lambda, nous les utilisons dans la pèch. Le problème, on nous traque arguant que nous utilisons des filets qui ne remplissent pas les règles », s’indigne un pêcheur.

Ces pêcheurs s’étonnent que les conséquences tombent sur eux alors que ces filets entrent dans le pays légalement et que leurs vendeurs ne sont jamais inquiétés. « Pourquoi donc ces marchandises entre dans le pays et acceptent qu’ils payent l’OBR alors qu’ils ne remplissent des normes. Nous en tant que pêcheurs,  nous demandons que les autorités s’impliquent pour retirer du marché ces filets et nous apporter les filets qui remplissent les règles de fabrications pour que notre pêche aille bien », propose un pêcheur.

De plus, ces pêcheurs demandent aux autorités compétentes  de faire tout leur possible pour résoudre au plus vite cette question car ces pêcheurs ont de familles à nourrir et s’apprêtent aussi à envoyer les enfants à l’école

Les démolitions des constructions anarchiques suscitent polémique à Kayokwe

Les habitants de la commune Kayokwe en province Mwaro ne décolèrent pas après que leurs administratifs leur ont obligé de démolir encore une fois leurs maisons, ce qui les ruine financièrement. Ces autorités ont ordonné à ces habitants de reculer encore une fois de deux mètres sur les 6 mètres exigés.

Les habitants dont il est question sont ceux dont leurs maisons sont construites le long de la route nationale numéro 18 reliant la localité de Nyakararo à celle de Nyakibari. Un tronçon qui vient par ailleurs d’être réhabilité.

Selon les informations que nous détenons des habitants du secteur, ils ont procédé à la démolition de leurs maisons conformément à la loi y relative. D’où, ils se disent étonnés de voir leurs autorités communales les obliger à reculer encore une fois de 2 mètres. Un de ces habitants témoigne. « Hier vers 15 heures, l’ingénieur communal s’est pointé avec  deux agents de police et il a mesuré la distance à respecter jusqu’à 8 mètres. Nous leur avons alors demandé pourquoi ils mesuraient 8m au lieu des 6 m règlementaires approuvés d’ailleurs par le ministre de l’intérieur. Ils nous ont répondu que nous devons nous plier à cette nouvelle exigence, faute de quoi nous payerons une amande ».

Cette deuxième destruction vient encore une fois ruiner ces habitants vu qu’ils avaient déjà reconstruit les maisons démolies. Pour le moment, ils se demandent qui obéir entre le ministre de l’intérieur et l’administration locale. « Nous avons été étonnés de voir une autre personne qui vient nous dire qu’il faut détruire jusqu’à 8m alors que le ministre, lui, dit qu’il faut observer les 6m des deux côtés de la route. Cela nous oblige à recommencer et ce qui est étrange c’est qu’il y a un autre groupe qui dit qu’on devra s’attendre à ce qu’on nous demande de reculer à nouveau. Et si cet autre groupe nous exige de respecter 9 ou 10 m jusqu’à quand nous allons démolir et reconstruire nos maisons ? », s’interroge une des victimes.

Ces habitants exigent de la lumière pour ne pas continuer à dépenser inutilement leur argent. 

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Honorée HATUNGIMAN administrateur de Kayokwe ni le CPC Gervais NDIRAKOBUCA ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique pour qu’ils s’expriment là-dessus.

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