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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les syndicats de l’Université du Burundi demandent la suspension de la mesure de retrait de l’indemnité de retraite sur la liste de paie.

Les responsables des syndicats des travailleurs de l’Université du Burundi s’inscrivent en faux contre le retrait de l’indemnité de retraite sur la liste de paie de ce  mois de juillet. Dans une correspondance adressée mardi de la semaine dernière au recteur de ladite université, ces syndicalistes demandent à cette autorité de suspendre l’exécution des mesures en rapport avec le retrait de cette indemnité qu’ils jugent injustes et impopulaires.

Les retraités de l’Université du Burundi qui bénéficient de l’indemnité de retraite devraient être rétablis sur la liste de paie du mois de juillet cette année. C’est en substance la requête formulée à l’ intention du recteur de l’Université du Burundi par les responsables de trois syndicats des personnels de cette institution, comme cela transparaît dans leur lettre du 19 juillet 2022. Il s’agit, en  effet, du Syndicat Libre des Travailleurs de l’Université du Burundi(STUB), Le Syndicat du Personnel Administratif et Technique de ladite université (SPATUB) ainsi que le Syndicat du Personnel Enseignant (SPENUB).

Dans cette correspondance, ces syndicalistes affirment avoir appris le retrait de cette indemnité sur instruction verbale d’un cadre du ministère ayant les finances dans ses attributions, une décision qui fait suite aux recommandations du conseil des ministres du 02 mars 2022 selon les informations que ces responsables affirment avoir récoltées.

Par ailleurs, les membres des personnels de l’Université du Burundi déplorent une application abusive et injuste de la nouvelle politique salariale arguant que le retrait de l’indemnité de retraite n’a aucune base légale. Ils expliquent également que la nouvelle politique de gestion d’indemnités de retraite n’est en train d’être appliquée nulle  part sur le territoire du pays.

De surcroit, les représentants des syndicats STUB, SPATUB et SPENUB soulignent que l’ajustement salarial qui a été opéré par les services du Ministère en charge des Finances n’a pas respecté le principe d’équité d’autant plus qu’il y aura un groupe des personnels qui verra salaires leurs augmenter au détriment de leurs collègues. Comme l’indiquent ces responsables des syndicats, cette injustice pourrait susciter des conflits et une compromission de la paix sociale déjà délétère.

Pour finir, ces représentants des syndicats rappellent que les membres des personnels qui ont bénéficié de cette augmentation salariale sont ceux nouvellement recrutés et ceux qui ont été mal cotés au cours de leur carrière.

De ce fait, ces syndicats demandent à la Direction de l’Université du Burundi de sursoir à l’exécution de ces mesures qu’ils qualifient d’injustes et d’impopulaires à l’égard des travailleurs de cette université en attendant une issue négociée et conviviale.

Emboiter le ministre de l’intérieur pour violer la stabulation permanente.

Les éleveurs de la province Cibitoke  abandonnent petit à petit la mesure de la stabulation  permanente. Ils veulent mimer les autorités qui n’ont jamais respecté la mesure.

Ces éleveurs de  la province de Cibitoke indiquent avoir essayé de respecter   la  mesure de stabulation permanente au début même si la tâche n’était facile. Mais actuellement, nombreux font paître leur bétail en dehors de leurs enclos.

Notre source  à Cibitoke fait savoir  que ces éleveurs l’ont décidé ainsi parce que  les autorités, elles aussi,  ne l’ont jamais respectées. Ils citent entre autre  l’exemple de Gervais   Ndirakobuca, le ministre  de l’intérieur.

Nos sources affirment que les  voisins de cette autorité  font paître leurs bétails dans  des propriétés sans aucun souci. « Ils font paître  leurs bétails  à la troisième transversale. Avec un prénommé Nankwa, ils font paître dans des propriétés d’autrui et personne n’ose les en empêcher. Leurs voisins ont aussi décidé de faire paître leurs vaches dans les propriétés. Nombreux   le font. Ils ont vu que les autorités   ont pris une mesure  mais qu’elles ne l’ont pas  appliquée. Les peureux ont  au début laissé leurs bétails dans l’étable. Mais après avoir  vu que le ministre de l’intérieur va les faire paitre,   eux aussi le font. Leurs vaches  pâturent. Nos autorités ne prennent pas  des mesures pour l’intérêt général mais  plutôt  prennent des mesures pour opprimer  les citoyens », a indiqué notre source.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Carême Bizoza, le  gouverneur  de la province Cibitoke, pour qu’il s’exprime  à ce sujet.

Les taxes annuelles menacent les vendeurs de cartes de recharge en commune de Rugombo.

Les vendeurs de cartes de recharge de la commune de Rugombo en province de Cibitoke s’insurgent  contre les taxes  annuelles exorbitantes exigées par la commune. Ces vendeurs font savoir qu’ils ne peuvent pas avoir le montant  exigé dans ce petit travail de services.

Ces  vendeurs  des cartes recharges sont composés en grande partie par  des jeunes sans emploi. Suite  au  fardeau de la pauvreté,  certains  décident d’emprunter peu  d’argent pour avoir une occupation dans la vente des cartes de recharge. Ces vendeurs révèlent  qu’actuellement ’ ils sont menacés par la police qui les empêche de travailler   puisqu’ ils ne sont pas à mesure de payer la taxe annuelle de quinze milles francs burundais exigée par la commune  comme l’indique l’un d’entre eux. « Moi par exemple,  mon capital varie entre cent mille et cent cinquante mille francs. Je n’ai pas de parapluie pour l’abri. Elle coute cinquante mille. J’ai voulu l’acheter mais  j’ai remarqué que mon capital sera très  réduit. J’ai décidé de travailler sous le soleil devant les échoppes. Mais actuellement, les policiers nous pourchassent. Ils nous disent de rentrer si nous  ne sommes  pas à mesure de payer .Comme nous avons de petit capitaux, nous sommes obligés de rentrer »

Ces vendeurs de  carte de recharge en commune de Rugombo demandent aux administratifs de diminuer  ces taxes  surtout qu’ils ne bénéficient pas comme dans le temps les commissions données par LUMIETEL, selon toujours notre source. « Nous demandons que ces taxes soient réduites. Avant LUMICASH donnait des commissions. Mais comme on l’exige plusieurs taxes, il a diminué nos commissions. Tu peux  manquer  ta commission alors que tu as travaillé tout le mois. Nous sommes vraiment menacés par la pauvreté. Nous voulons demander que ces taxes soient réduites ».  

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre   l’administrateur  de la commune de Rugombo pour qu’il exprime à ce sujet.

Don d’n million de dollars américains pour lutter contre la fièvre de la Vallée du Rift au Burundi

Le  Fonds central d’intervention d’urgence, CER, alloue 1 million de dollars à la lutte contre la fièvre de la Vallée du Rift au Burundi. Cette somme débloquée par  CERF va aider   dans les zones déjà touchées par la fièvre.

Près de 340 000 personnes dans les zones touchées par la fièvre de la Vallée du   Rift au Burundi bénéficieront sur cette somme d’un million de dollars. Selon un communiqué de presse  sortie à Bujumbura le 20 juillet 2022  par le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires,  Ocha, c’est le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths qui a débloqué cette somme.

 

 Selon ce  communiqué,  Damien Mama, Coordonnateur résident des Nations Unies a indiqué qu’actuellement 50 % des personnes les plus vulnérables du pays ciblées par le Plan de réponse humanitaire, HRP pour le Burundi, vivent dans les provinces où la fièvre de la Vallée du Rift, FVR, est la plus présente. Selon ce communiqué d’Ocha du 19 juillet, le HRP avait reçu 5,1 % des 182 millions de dollars requis. Ce niveau de financement extrêmement bas entrave l’aide humanitaire.

Damien Mama  a déclaré, indique le communiqué,  qu’il était  très reconnaissant au CERF pour sa réponse rapide dans l’allocation des fonds pour lutter contre la FVR. Cela permet à l’OMS et à la FAO d’amplifier l’assistance dans les provinces touchées.

Pour ce communiqué signé OCHA, la  FVR touche principalement le bétail, notamment les bovins, et les petits ruminants. L’élevage est l’un des secteurs clés de l’économie du Burundi. Elle représente selon le communiqué  14 % du PIB. Ocha estime que  la perte de bétail pour les agriculteurs a des conséquences considérables sur les moyens de subsistance des habitants. Des conséquences qui  représentent  des pertes à la fois d’actifs et de sources de revenus, poussant potentiellement des familles entières dans la pauvreté, l’insécurité alimentaire et une malnutrition plus profonde du moins selon le communiqué de presse de Ocha.

Cette organisation onusienne précise qu’aucune infection humaine n’a été rapportée au Burundi bien que cela reste une possibilité notamment par les moustiques ou par contact direct avec des animaux infectés.

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