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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les Imbonerakure de Makamba, seuls maîtres pour violer les consignes de lutte contre la fièvre de la vallée du Rift.

En province Makamba,  les autorisations spéciales d’abattage du bétail sont délivrées par les responsables des imbonerakure. Les habitants demandent la disponibilité des vaccins dans les meilleurs délais et de bannir le favoritisme observé dans l’octroi des autorisations.

Les habitants de la province Makamba qui se sont entretenus avec la RPA déplorent le comportement de certains responsables des imbonerakure qui profitent de la fièvre de la vallée du Rift pour s’enrichir. Ces derniers s’arrogent le droit d’autoriser aux bouchers à abattre leurs animaux moyennant des pots de vin. « Lorsque un animal tombe malade, on donne quelque chose au responsable des imbonerakure et ce dernier informe les autorités administratives et obtient ainsi l’autorisation d’abattre l’animal sans aucu,e mesure de  sécurité. Mais, l’animal est enterré quand on ne donne pas de la corruption même s’il meurt des suites d’une autre maladie », a confié à la RPA un habitant de Makamba.      

Ces habitants déplorent que l’administration joue avec la santé de la population en autorisant à une certaine catégorie de gens d’abattre les animaux en violation de la mesure encore en vigueur interdisant l’abattage des ruminants à cause de cette pandémie de la fièvre de la vallée du Rift. « Lors de la fête des musulmans, ils ont eu l’autorisation d’abattre. Les vaches qui ont été abattues ont été importées de la Tanzanie d’autres ont été achetées dans cette localité. On se demande comment cette maladie disparait lors de la fête des musulmans et réapparait après la fête. On ne comprend pas pourquoi ils nous interdisent d’abattre nos animaux », s’interroge- t- il.      

La population qui vit de l’élevage éprouve pour le moment d’énormes difficultés pour survivre. Elle demande au gouvernement de tout faire pour que le cheptel burundais soit vacciné contre cette pandémie. Sinon,  elle risque d’abandonner ce métier. « On vivait de l’élevage. On payait les frais scolaires de nos enfants après avoir vendu une vache. Pour le moment,  la vie est presque paralysée. Notre bétail : vaches, chèvres et moutons  ne nous aident en rien. Nous demandons au gouvernement de tout faire pour rendre disponible le vaccin contre cette maladie », insiste un éleveur.  

La mesure interdisant l’abattage de tout bétail ruminant a été prise au Burundi à la fin du mois de mai 2022 et reste toujours en vigueur.

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