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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’administrateur de la commune Kiremba reste dans ses fonctions malgré les multiples charges qui pèsent contre lui.

L’administrateur de la commune Kiremba en province Ngozi est accusé de malversation et détournement de fonds de la commune. La population et les natifs de la commune Kiremba trouvent paradoxale le fait que des enquêtes ont prouvé la culpabilité de cet administratif depuis l’année 2021 mais qu’il reste en fonction.

Pascal SEBIGO, administrateur de la commune KIREMBA en province Ngozi, est accusé de malversation et détournement de fonds de la commune depuis l’année 2021. Parmi les accusations furent la vente frauduleuse des terrains fonciers, l’usage d’un véhicule de la commune dans ses propres activités, la vente des pièces du véhicule de la commune hors usage, l’attribution illégale de marchés pour le matériel de la commune et la vente des maisons de la commune, d’après les informations en provenance de Kiremba. 

Pascal SEBIGO est également reproché de corruption, de favoritisme et de la persécution de ses sujets. Selon les mêmes informations, une délégation d’inspecteurs techniques du ministère de l’intérieur a été dépêchée à Kiremba pour enquêter sur ce dossier. Le rapport de cette délégation a alors prouvé la culpabilité de l’administrateur, Pascal SEBIGO.

Quoique le ministre de l’intérieur ait par la suite adressé une correspondance au gouverneur de la province Ngozi pour lui demander d’arrêter des mesures relatives à ce dossier de l’administrateur Pascal SEBIGO, ce dernier reste dans ses fonctions jusqu’à cette date. Une situation décriée par la population et les natifs de la commune Kiremba. Ici l’on citerait le député Agathon RWASA, président du parti CNL, qui s’est exprimé sur le cas dans une descente en commune Gihanga de la province Bubanza. « Scandale chez-nous dans notre commune ! Au cours du dernier mandat, nous avons connu 3 administrateurs dans une période de 5 ans. Et tous du parti CNDD-FDD. Celui actuellement en fonction est sans précédent. Tenez, il a vendu les terres domaniales et les maisons de la commune. Quelqu’un qui vole un régime de banane pour avoir faim est directement incarcéré. Mais, cet administrateur n’est pas inquiété et continue à persécuter les gens», s’est étonné Agathon Rwasa 

A ce sujet, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre l’administrateur de la commune KIREMBA et encore moins le gouverneur de la province Ngozi.

Grognes au sein des travailleurs de la société de production du thé, Protem

Les employés de la société Protem se plaignent de ne pas recevoir de salaire. Ils viennent de passer 10 mois sans toucher de salaire et sans avoir une explication de la part de direction de la société.

Les employés de la société Protem indiquent que le dernier salaire qu’ils ont touché est celui du mois d’août de l’année dernière. Ce même salaire ils l’ont touché  au mois d’avril cette année. Cet employé de cette société fait savoir qu’ils ne sont pas considérés à leur juste valeur. « Nous, travailleurs de la Protem, sommes dans une situation difficile. Nous venons de passer 10 mois sans  toucher notre salaire. Nous avons eu notre dernière paye du mois  août 2021 le 30 avril dernier. Nous réclamons les arriérés des 5 mois de l'année 2021 et 5 autres de cette année 2022.  Ce qui fait en tout 10 mois d'arriérés de salaire».

Selon notre source, il y a même des employés qui ont démissionné et cela risque de semer le désordre dans leurs familles qui n’ont plus de quoi manger alors que les chefs de familles vont travailler chaque jour. « Puisqu’il y a beaucoup de famine dans les familles, 5 employés ont déjà démissionné cette année car ils trouvent qu’ils n’apportent rien à leurs familles. Malheureusement,  leurs familles les considèrent toujours comme des travailleurs car ils se présentent chaque jour au service », révèle notre source

Une source de la RPA au sein des employeurs de la Protem ne nie pas l’existence de ces arrières réclamés par ces employés. Seulement, elle explique que ces retards sont dus aux conséquences de la Covid-19.  De plus, elle  ajoute qu’il y a des employés qui ne touchent pas leurs salaires parce qu’ils sont punis suite à un cas de vol. Ces explications sont contredites par les employés qui affirment que ces employés ont été punis parce qu’ils essayaient de mettre en place un syndicat des employés de la Protem.

Le personnel du CHUK prône le dialogue face au forcing de la direction de l’hôpital pour contrôler le fond des travailleurs.

Le personnel de l’hôpital  Roi Khaled  demande  à la direction  générale de cette institution de procéder  par la voie du dialogue pour  la mise en place de nouveaux organes dirigeants du fonds des travailleurs au lieu d’user de la force. Par ailleurs,  une durée  de deux semaines a été accordée aux membres du comité sortant  pour la remise et reprise  et  qu’au cas contraire ils seront  traduits devant  la justice.

La note qui convoque la réunion de l’assemblée générale des membres du fond de mutualité et de pension des travailleurs du centre hospitalo-universitaire  de Kamenge est sortie le vendredi 3 juin. Cette réunion a été   convoquée par Léonidas NDAYISENGA qui a signé au nom du président du comité  directeur dudit fond. 

Comme prévu, ladite réunion a eu lieu avec une faible participation ce mardi dans les enceintes du bâtiment du restaurant du personnel du CHUK. Elle était supervisée par un certain Eric MANIRAKIZA, conseiller juridique et chargé du contentieux. L’analyse de la situation actuelle du fond  et les projets d’avenir étaient à l’ordre du jour. Ce témoin avait répondu présent à cette réunion. « Ces gens  ont essayé d’expliquer que ce sont  eux  responsables  actuels  du fond et qu’ils vont même  adresser une  correspondance au comité sortant pour qu’il remette les statuts  du fond. Ils ont également signifié que le procès-verbal  de la réunion sera  transmis au directeur  général de l’hôpital  avec copies  au ministre de tutelle et à la banque dans laquelle  domicilié le compte du fond. Tout  ça,  c’est pour avoir accès  aux comptes car  à l’heure  actuelle  aucun membre des comités sortant ou entrant n’a ce droit ».

Les travailleurs de l’hôpital Roi Khaled  sont également être étonnés par le fait qu’une réunion soit convoquée et tenue par un comité qu’ils qualifient d’illégal dans la mesure où il n’y a pas encore eu de remise et reprise. Ils demandent alors  au directeur général de cet hôpital de procéder par la voie du dialogue  pour  la mise en place de nouveaux organes dirigeants du fond  au lieu d’user de la force. « Nous y voyons toujours  des irrégularités  car ceux qui se disent  être les membres dirigeants du fond ne sont régis  par aucune loi sauf qu’ils seraient soutenus  par le directeur. Cela va à l’encontre  des statuts du fond. Nous demandons que cela  s’arrête et que les comités sortant et entrant de même que le directeur s’asseyent  ensemble  pour le dialogue et organiser  des élections  transparentes  comme nous l’avons  toujours sollicité. Surtout, nous demandons au directeur de ne pas s’immiscer dans la gestion du fond », a martelé un des travailleurs de l’hôpital.        

Une durée  de deux semaines a été accordée au comité sortant dirigé par Madame Alice NDUWIMANA  pour procéder à  la remise et reprise  et  qu’au cas contraire il sera traduit en justice, selon les participants à cette réunion.

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre encore une fois Stanislas HARAKANDI, directeur général  de l’hôpital Roi Khaled mais sans succès.

Gitega ne pleure pas ses militaires

Des militaires burundais en mission de maintien de la paix en Somalie ont été attaqués par les terroristes du mouvement El-shabab, il y a de cela une semaine. Une attaque qui a couté la vie à plusieurs militaires burundais. Paradoxalement, Gitega entretient un silence radio  quant aux cérémonies funéraires des trépassés et se refuse de donner de la lumière sur les faits.

Au petit matin du 3 mai, les terroristes du mouvement El-Shabab ont mené une attaque meurtrière contre le 61ème  bataillon burundais de l’ATMIS (Mission de Transition de l’Union Africaine en Somalie). Les informations en provenance des rescapés de l’attaque font état de 51 morts et 7 portés disparus.

Mercredi le lendemain de l’attaque, le porte-parole de l’armée burundaise, Colonel Floribert Biyereke, a déclaré je cite : « Le contingent burundais déplore 10 militaires tués, 5 portés disparus et 25 blessés. 20 terroristes du groupe Al-Shabab ont été tués ».

Partant de ces dires, le regret chez les observateurs avises réside dans le fait que le gouvernement burundais sous-estime la valeur de ces enfants tombés sur le champ de bataille.

Non seulement Gitega cache la vérité sur les dégâts humains de la tragédie mais aussi il laisse planer un flou sur le rapatriement des corps pour un enterrement honorifique. Non plus, les familles éprouvées ne sont pas signifiées de la mort des leurs.

Entre- temps, des éléments du mouvement El-shabab entèrent sauvagement les corps des patriotes burundais. Quel déshonneur !

Ceux qui s’entretiennent avec la RPA déplorent amèrement l’attitude du numéro un burundais, Evariste NDAYISHIMIYE, qui n’a fait que twitter seulement au lieu de prononcer au moins un discours de condoléance aux familles éprouvées et de décréter un deuil national.

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