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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux responsables du district sanitaire de Rutana impliqués dans la mauvaise gestion du charroi.

Le personnel du district sanitaire de Rutana dénonce la mauvaise gestion du charroi   par le médecin chef de district et  le gestionnaire dudit district. Ce personnel indique que trois véhicules octroyés à ce district ont été décrassés dans trois ans seulement. Et au lieu de faire réparer  les véhicules en panne, ces deux responsables  vendent leurs pièces.

 Le personnel du district sanitaire de Rutana accuse le Dr Ciza Gilbert, médecin chef de district et le gestionnaire Wilson Irambohoye de mauvais usage des véhicules de l’Etat. Ces derniers ne permettent pas aux chauffeurs affectés à ces véhicules de les conduire car, selon le personnel, les deux responsables veulent les utiliser pour des fins personnelles.

Ces employés déplorent  que trois véhicules aeint été déjà décrassés dans moins de trois ans. Et pire encore, au lieu de faire réparer un véhicule tombé en panne, les deux responsables procèdent toujours à la vente des pièces du véhicule endommagé. Un de ces employés témoigne comment ces véhicules ont été déclassés un à un. « Parlons premièrement du véhicule DA 907 octroyé par l’union Européenne. Ce véhicule a été déclassé dans un garage d’un certain Hussein situé tout près du bistrot communément appelé Pyramide ou Musasa. Presque toutes ses pièces ont été volées. Il est soutenu par des pierres mises à la place des pneus. Le ministère de la santé nous a ensuite donné un autre véhicule immatriculé BA 6150. Ce dernier a été lui aussi déclassé. Il est toujours  stationné devant les bureaux du district sanitaire de Rutana ».  

 

Le troisième véhicule a été également offert  par le  ministère de la santé. Ce dernier a été réceptionné étant neuf mais il a été endommagé dans moins d’une année, déplore toujours un des employés de ce district sanitaire.  « Depuis qu’il nous a été octroyé,  Dr Ciza Gilbert n’a pas voulu qu’il soit conduit par son chauffeur, le prénommé Claude. Il l’a conduit  lui-même pendant trois semaines en mairie de Bujumbura. En cours de route en direction de Gitega, il a eu un accident au niveau de la route Muramvya- Gitega et il a coûté la vie à deux personnes. Le véhicule a été endommagé et il a été mis au garage. C’est ainsi que le Dr Ciza Gilbert a intimé l’ordre à son chauffeur Claude d’aller déclarer l’accident à sa place. Mais, ce dernier a refusé et il a été sanctionné »

 

Sorti du garage,  Dr Ciza Gilbert et le gestionnaire Wilson Irambohoye auraient utilisé le même véhicule dans la vente du charbon. Le personnel du district sanitaire de Rutana  indique qu’il transportait de Rutana vers Bujumbura 10 à 15 sacs de charbons par semaine et de préciser qu’il a eu ainsi un autre accident. Pour le moment, le même personnel indique ne pas connaître où a été mis sa carcasse.  « La dernière semaine du mois d’avril, le gestionnaire Wilson a pris le véhicule en direction de Bujumbura sans être accompagné par un chauffeur. De retour, il a eu un accident à 9 km du chef-lieu de la province de Rutana. Le véhicule a passé trois jours sur le lieu de l’accident. Il a été bien couvert par une bâche pour éviter qu’il ne soit identifié. Après, il a été  déplacé  la nuit vers une destination jusqu’ici inconnue », précise un membre du personnel.    

Le personnel du district sanitaire de Rutana déplore cette mauvaise gestion des biens de l’Etat par ceux-là même qui devraient les protéger. Il demande au ministre de la santé publique d’effectuer une descente pour s’enquérir de la situation ou à défaut de mettre en place une commission d’enquête.  

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Ciza Gilbert, le médecin chef du district sanitaire de Rutana.

Des agences de transport impliquées dans le vol de passagers

Les passagers qui empruntent  la route nationale numéro 7 Bujumbura-  Ijenda,  accusent l’agence de voyage  GOTRACOM  de leur voler  de l’argent. Cette agence ne donne pas de tickets  pour  certains  trajets. Ces citoyens demandent que de telles magouilles  observées surtout  le week-end cessent  et que le prix du ticket de transport  soit  respecté.

Certains citoyens qui  voyagent  en empruntant  la route Bujumbura-Ijenda-Matana éprouvent  des  difficultés pour se déplacer, suite à la pénurie de carburant  observée depuis près de deux mois.

De plus, ils accusent certains  chauffeurs de bus  encore fonctionnels  y compris ceux des agences  de majorer les prix  de transport  comme bon  leur semble et surtout les week-ends. Un des citoyens qui emprunte souvent cet axe témoigne. « Quelqu’un qui se rend à Matana,  surtout le week-end, peut payer un ticket de 20 mille francs alors que le prix officiel est de 7 mille. Même les bus des agences  de voyage profitent de cette situation mais avec plus de stratégies. Par exemple si on veut se rendre à Matana, on dit qu’il n’y a pas de tickets  pour ce trajet et que les tickets disponibles sont de Bujumbura- Rutana où  le ticket est de 10 mille francs. Nous sommes contraints  de payer ces 10 mille francs. Ça dépasse vraiment l’entendement». 

Ces voyageurs  indexent l’agence GOTRACOM d’être  à l’origine de ces magouilles  pour leur extorquer de l’argent au vu  et au su des autorités administratives. « Il y a l’agence TRAMWEX, MEMENTO et GOTRACOM. C’est cette agence GOTRACOM qui fait ces magouilles de cacher les tickets du trajet Bujumbura-Matana pour distribuer ceux de Rutana. Pourtant, les responsables  administratifs ne  font rien. Auparavant, ils ont sanctionné deux bus pour avoir exigé 12 mille pour le trajet Bujumbura-Rutana. Mais, cela n’a rien changé. Nous ne voyons pas quoi faire», a ajouté notre source.

A ce propos, la rédaction de la RPA  a tenté de joindre le patron de l’agence GOTRACOM en la personne de Damien NTIGACIKA surnommé ZIRANOTSE, son téléphone sonnait  sans que personne ne décroche.

A Gitega, les fonctionnaires ploient sous le fardeau de cotisations intempestives.

Les fonctionnaires de la capitale politique Gitega s’insurgent contre la décision de l'administration locale les obligeant de payer une cotisation  variant entre 10 mille et100 mille francs selon leurs catégories. La cotisation est soi-disant destinée à la construction d'un stade de Bihanga. Ils jugent cette somme exorbitante  surtout qu’ils sont confrontés à des  dépenses élevées relatives aux prix de plusieurs produits dont le carburant et le ticket de transport.

C'est sur  la colline Bihanga, commune et province Gitega que se construit actuellement un terrain de jeux. A cet effet, l'administration communale et provinciale à GITEGA a  pris une décision d'obliger une cotisation allant de 10.000 à 100.000 francs voire plus à tout fonctionnaire œuvrant en commune GITEGA.

Par exemple, tout enseignant de l'Ecole fondamentale et Ppost- fondamental est  obligé de payer 10.000 francs. Tout directeur de l'Ecole Fondamentale devra payer 20.000francs tandis que celui du post- fondamental devra payer 30.000 francs.

De telles cotisations sont aussi exigées à d’autres services. Les directeurs et directeurs généraux payeront entre 50 et 100.000francs voire plus au moment où le personnel de leurs services est contraint de payer entre 20 e et 30 mille francs par individu.

Cette décision n'a pas du tout plu à certains fonctionnaires de la commune GITEGA qui jugent cette somme très élevée  vue les difficultés financières auxquelles ils font face. Ils évoquent la hausse des prix de presque tous les produits dont le carburant et le ticket de transport sans oublier l'endettement de pas mal de fonctionnaires pour des raisons de se faire construire un logement. Ils se plaignent à voix basse qu’ils payeront cette somme pour  protéger leurs vies et demandent que cette cotisation soit payée par ceux qui le veulent et qui le peuvent.

De plus, ils se plaignent qu'ils sont régulièrement appelés à verser des cotisations telles les cotisations pour la construction du stade Ingoma et celles pour la construction de l'Université Polytechnique de GITEGA sans oublier les cotisations pour les élections de 2020.

Ils suggèrent à l'administration de chercher  des partenaires chaque fois qu'elle compte effectuer des travaux nécessitant de gros financements.

Les retraits de passeports à la PAFE sont teintés de corruption

Un flou plane dans l’octroi des passeports aux personnes qui attendent avec des reçus de paye. Aucun ordre n’est suivi dans l’octroi des documents de voyage d’où l’usage des pots de vin pour pouvoir les récupérer.

Depuis un certain moment, les personnes qui vont à la PAFE pour demander des documents de voyages ne sont pas servies. Notre source fait savoir qu’il y en a ceux qui ont payé des passeports depuis  6 mois  mais qui sont toujours en attente. Ce qui fâche dans tout ça, selon toujours notre source, est que moyennant les pots de vin les derniers sont servi avant ceux ayant déposé en premier. « Il y a des gens qui ont déposé leurs demandes de passeport en octobre de l’année dernière dont moi. Mais, ce qui est étonnant est que quand tu vas prendre des nouvelles de ce passeport ou laissez-passer tu trouves qu’il y a ceux qui ont déposé après toi  qui ont été déjà servis. Si tu manques le tien, on te dit d’aller demander au niveau supérieur », révèle notre source.

Une source de la RPA dans les bureaux de la PAFE fait savoir que ces derniers jours les documents des personnes qui ont déposé à la fin de l’année dernière étaient en train d’être confectionnés à base d’un lot de 5 milles nouveaux livrets impoortés. Toutefois, notre source confirme les grognes en rapport avec l’usage des pots de vin pour être servi en premier. «  Avec cinq milles livrets importés,  c’était prévu qu’on va fabriquer les passeports pour ceux qui ont déposé à partir de  septembre 2021.  Plusieurs personnes ayant déposé en octobre ont été servi. Aujourd’hui,  on continue de fabriquer d’autres passeports pour servir le reste de ceux qui n’ont pas été servi depuis décembre. Mais les grognes en rapport avec le favoritisme et les pots de vin sont fondées car il y en a ceux qui ont déposé au cours d’un même mois mais dont l’un a été servi tandis que  l’autre non », déclare notre source à la PAFE.

La rédaction de la RPA a contacté CPP Maurice MBONIMPA, commissaire général des migrations pour la question du flou autour de l’octroi des documents de voyages et la corruption qui y est  signalé mais il a préféré ne pas décrocher son téléphone.

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