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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les habitants du chef-lieu de la province Mwaro dénoncent l'injustice dans la distribution du carburant.

A Mwaro, certains individus ont la faveur d'être servi  en carburant plusieurs fois par jour au détriment des autres. Des sources sur place précisent que ceux qui reçoivent cette grande quantité sont ceux-là même qui la revendent à prix exorbitant au marché noir.

La population de la province Mwaro indique que la pénurie du carburant dans cette province est accentuée par le clientélisme et le favoritisme qui s’observent dans la distribution de ce produit. Elle précise qu’une fois disponible, ce carburant est servi injustement à la pompe. Certaines personnes proches du pouvoir sont servies plusieurs fois par jour au détriment des citoyens lambda. Un des habitants du chef-lieu de la province Mwaro  témoigne. « Citons par exemple un certain Adelin Ndekebavuge, chauffeur de taxi voiture en même temps informateur du service national des renseignements. Ce dernier peut être servi 10 fois par jour. Après avoir été servi, il part pour vider le réservoir de son véhicule et revient quelques minutes après pour être servi de nouveau».

Les habitants du chef-lieu de la province Mwaro pointent du doigt les responsables administratifs et sécuritaires d’être complices dans ce genre de spéculation.  « Les responsables administratifs et ceux de la police notamment le commissaire et le responsable de la documentation sont tous au courant de ce phénomène. D’ailleurs, certains d’entre eux assurent la supervision de la distribution du carburant à la pompe. Cela pour dire qu’ils sont complices. Le pompiste est obligé d’exécuter leurs ordres. Quelqu’un d’autre qui ose se présenter pour être servi pour la deuxième fois est chassé de l’endroit, ce qui n’est pas du tout le cas pour les proches du pouvoir », précise un citoyen de la place. 

Pour la population de la province Mwaro, ce sont ceux qui reçoivent une grande quantité de carburant qui la revendent à un prix exorbitant au marché noir en cas de pénurie de ce produit. Elle demande aux responsables  concernés  de couper court avec ce genre de spéculation.

Insuffisance de la ration alimentaire dans les prisons du Burundi.

La pénurie de la ration alimentaire   continue à se manifester dans les prisons de Ngozi, Rumonge et Ruyigi. Dans ces prisons, les détenus ne bénéficient pas de la ration complète. Des fois, ils manquent de la farine de manioc et d’autres fois, ils manquent du haricot.

Dans différentes prisons du pays, la question de pénurie de ration alimentaire devient récurrente .Selon nos sources, pas de haricot depuis 4 jours à la prison de Ngozi. Les prisonniers bénéficient seulement de la farine de manioc. Selon toujours nos sources, ce problème de manque des aliments s’est manifesté plus de quatre fois durant ces derniers trois mois.

A la prison de Rumonge, notre source fait savoir qu’il n’y pas de farine de manioc depuis vendredi de la semaine passée et que la distribution de haricot se fait d’une manière irrégulière. Dans cette  prison, certains prisonniers  profitent de   la sortie de ceux qui vont travailler  à l’extérieur pour acheter quelques denrées pour leur survie.

A la prison de Ruyigi, il n y a pas de  la farine de manioc depuis une semaine. Là aussi, la ration de haricot est très irrégulière.  Dans les différentes prisons du pays, les prisonniers ignorent encore la cause de ce problème lié à la pénurie de la ration alimentaire. Ceux qui tentent de  s’informer auprès des  responsables  des maisons carcérales ne trouvent pas de réponse.

A propos de ce problème, la rédaction de la RPA n’a pas encore trouvé les responsables de ces prisons.

La route Bujumbura- Rumonge est toujours bloquée.

La route nationale numéro 3 Bujumbura- Rumonge est toujours fermée suite à un éboulement d’une montagne survenu au niveau de Muhuta depuis plus d’une semaine. Les usagers de cette route demandent que les travaux de réhabilitation soient accélérés.

L’éboulement d’une montagne qui a eu lieu au niveau de Rutunga en commune de Muhuta bloque toujours la route nationale numéro 3, Bujumbura-Rumonge. Après plus d’une semaine de ce blocage, certains usagers de la route s’indignent de la lenteur observée dans la réhabilitation de cette route. « Les travaux de réaménagement de cette route vont au ralenti. Ils peuvent même passer une journée sans qu’aucune activité ne soit effectuée. Par exemple, aucune activité n’a été faite hier. Nous trouvons que c’est de la négligence du gouvernement alors que le citoyen lambda enregistre continuellement des pertes. Actuellement, le  ticket de transport a grimpé. Et nous, nous ne comprenons pas pourquoi les engins emmenés pour rendre praticable la route peuvent rester deux jours sans être utilisés », se plaint un citoyen.

Les mêmes lamentations sont enregistrées chez les conducteurs de véhicules de transports comme l’indique l’un d’entre eux. « On pouvait faire deux tours Bujumbura-Rumonge et un autre tour soit de Rumonge  soit de Magara. S’il n’y avait pas de clients, une autre option était de faire un tour de Rumonge et un tour de Magara et enfin celui de Gitaza. Le problème actuel, ce n’est plus possible de faire ces tours car ça prend beaucoup de temps pour pouvoir obtenir des clients qui remplissent le bus », a précisé un chauffeur.

Les usagers de cette route demandent que les travaux de sa réhabilitation  soient accélérés afin d’éviter que les pertes ne s’accumulent davantage.

A ce propos, la de la RPA a essayé de joindre Régis Mpawenayo, directeur général de l’agence routière du Burundi pour qu’il donne sa réaction mais en vain.

Cette agence avait pourtant déclaré que cette route sera de nouveau praticable dans 5 jours.

A Rumonge, le parti Cndd- Fdd a fait siens les avoirs des communes.

Certains habitants de la province Rumonge dénoncent la dilapidation des caisses communales par le parti au pouvoir CNDD-FDD. Ils  font savoir qu’ils ne comprennent pas pourquoi ce parti au pouvoir utilise le charroi  des communes pour ses diverses activités et demandent aux administratifs de cesser de confondre le parti et l’Etat.

Les habitants de la province Rumonge s’insurgent contre le fait que les membres du parti CNDD-FDD s’arrogent le droit de confisquer tous les véhicules communaux pour qu’ils assurent leur transport dans différentes activités organisées par ce parti au pouvoir. Le cas le plus illustratif est celui de samedi dernier où tous les 5 véhicules avaient été dépêchés pour déplacer les membres du parti CNDD-FDD lors d’un match amical. «  Cela s’est fait remarquer au cours du récent tournoi organisé par le CNDD-FDD où les participants se déplaçaient à bord des véhicules communaux. Toutes les communes avaient mobilisé leurs véhicules pour cette fin», a révélé notre source. 

Pire encore, poursuivent nos sources, le responsable provincial de ce parti a fait sien le véhicule de la commune Rumonge qu’il utilise à chaque fois qu’il veut se déplacer. « Le responsable du parti CNDD-FDD utilise le véhicule de la commune Rumonge dans tous ses déplacements, et sur les frais de la commune. Cela est contraire à la loi car les biens de l’Etat ne peuvent en aucun cas être assimilés à ceux du parti», ajoute notre source.

Etant donné que le budget utilisé par les communes provient des contribuables issus de différents partis politiques, les habitants de Rumonge demandent avec insistance au gouvernement en général et au ministère de l’intérieur en particulier de couper court avec cette pratique qui nuit au développement de toute cette province. Par ailleurs, certaines activités sont paralysées car certains administratifs sont parfois obligés d’attendre le retour de ces véhicules pour s’occuper de certains dossiers pénalisant ainsi les demandeurs de ces services.

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