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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un réseau de drogues dans nos murs

Un réseau de drogues dans nos murs

Cela est devenu un secret de polichinelle, des proches du pouvoir de Bujumbura entretiennent un réseau mafieux de drogue. Depuis les quartiers sud de Bujumbura, à Kanyosha, Kinanira, Kinindo, Kabondo…. jusqu’au nord à Ngagara, Kamenge, Carama, Cibitoke, les parents alertent et disent être dans la consternation totale. Plusieurs jeunes sont en proie à une consommation de drogue de toute sorte.

 Un parent qui suit de près ce commerce des stupéfiants s’est confié à la RPA.

« Il est aisé de comprendre que le dit réseau est loin d'être démantelé vu qu'il a sous son étendard des personnes actives et influentes autour de la galaxie du parti au pouvoir le CNDD-FDD »….. « Ceci explique cela ! L'ancien ministre de la Santé Thadee Ndikumana est cité dans ce scandale sanitaire et social mais n'est jamais inquieté ». s’inquiète notre source. Et ce, depuis qu’il a été régulièrement cité dans l’importation frauduleuse d’Ephédrine. Un produit à partir duquel les dealers burundais fabriquent des stupéfiants

"Nous lançons un vibrant appel à toutes les bonnes volontés nationales et internationales pour aider les patriotes burundais à faire face à ce fléau dévastateur" lance un autre parent dévasté par la propagation de ce fléau. 

 Une de nos sources déplore l’implication des autorités politiques et policières car, dit-elle, ce sont ces autorités qui protègent les ‘’dealers’’. A chaque fois qu’il y a des personnes impliquées dans ce trafic qui sont arrêtées, elles sont très vite relâchées sans aucune forme de procès, ajoute  notre source

 Néanmoins, notre source évoque un cas particulier dans cette mafia : un dealer très connu dans la capitale Bujumbura n’est plus trouvable depuis bientôt 4 mois. Il s’agit d’un certain Abu dit MAFEGE. Des proches craignent pour sa vie car il serait lié dans ce commerce à des hautes personnalités burundaises dont l’ancien premier ministre le Maréchal Bunyoni.

 Un autre protégé du pouvoir de Bujumbura dans cette mafia est le nommé HAKIZIMANA Prosper, alias GISIGA. Sur révélations de la Radio Publique Africaine, il avait été arrêté et inculpé pour commerce des stupéfiants en Avril 2021 avant d’être provisoirement libéré sous caution de 400.000 dollars américains le 10 Juin 2021. Malgré la clause du jugement qui l’interdisait à dépasser les frontières de la mairie de Bujumbura, il fait, depuis, des navettes entre Bujumbura-Kampala-Mogadisho où il entretiendrait ses réseaux.

 Le gouvernement d'Evariste Ndayishimiye, loin de convaincre de sa capacité à rectifier le tir et à démanteler cette mafia qui détruit la jeunesse, sème le doute et le désarroi dans les ménages....

Rendement faible avec la campagne « zéro nid de poule » à Bujumbura

La campagne dénommée zéro nid de poule dont l’objectif était de boucher tous les nids de poule semble ne pas avancer comme promis. Quatre mois après son lancement officiel, les nids de poule sont toujours visibles sur les principales routes de la capitale économique Bujumbura. Les conducteurs de véhicules désespèrent.

 Certains conducteurs de véhicules dénoncent le fait que rien n’a encore changé 4 mois  après le début des activités de la campagne zéro nid de poule. Lors du lancement de cette campagne en date du 12 juillet 2022, le directeur général de l’agence routière du Burundi, ARB en sigle,  avait indiqué que la campagne va coûter 2 milliards et 400 millions francs burundais et que le budget était disponible.

En mairie de Bujumbura, seule la route dite de Musaga et le boulevard du peuple Murundi ont été réhabilités. Les autres sont toujours comme elles étaient avant le début de cette campagne.  Pire, certaines se dégradent du jour le jour. Ici, l’on notera le boulevard du 01 novembre qui passe devant la Brarudi, le boulevard Patrice Lumumba menant à la cathédrale Regina Mundi, l’avenue Nkondo qui va vers le Mont Sion, l’avenue des Etats-Unis qui est en très mauvais état, pour ne citer que ces quelques exemples. 

Le ministre des infrastructures lors de la présentation des réalisations du trimestre dernier, a indiqué qu’actuellement, ils sont concentrés à  réhabiliter la route nationale numéro 1. Les habitants de Bujumbura demandent la réhabilitation de toutes les routes de Bujumbura,  la capitale économique.

Carburant et Droits de l'homme demeurent un casse-tête chinois.

Carburant et Droits de l'homme demeurent un casse-tête chinois.

Dans une rencontre qu'il a tenue avec les confessions religieuses, le locataire du Palais Ntare Rushatsi Cambarantama a affirmé être au- dessus de la loi. Le seul autorisé à briser la loi d'airain en tant que magistrat suprême de la nation. Et de marteler que la Constitution de la République lui confère ce droit hautement sacré !

A-t-il les coudées franches pour mener à bien les réformes sociales et économiques nécessaires dans le pays le plus pauvre du monde ?

Les promesses qu'avait tenues Evariste Ndayishimiye sont contredites par les faits. Notamment sur deux volets : le carburant et les droits de l'homme.

Force est de constater que des files  interminables foisonnent dans les stations- services de Bujumbura et certaines contrées du pays. Et ce, au grand dam des usagers de la route qui ne savent plus à quel saint se vouer.

L'on se souviendra que le Chef de l'État avait annoncé récemment que le problème du carburant n'allait plus sévir. Ce n'était que chimère et triomphalisme précoce.

Tant qu'il aura du mal à neutraliser toutes les brebis galeuses rôdant autour de lui, le Burundi n'est pas sorti de l'auberge. Il a beau dire avec ostentation qu'il est au- dessus de tout le monde dans ce pays, l'opinion publique y voit un subterfuge  pour cacher ses vraies faiblesses..... Personne n'est dupe !

Outre que le prix du carburant ne cesse d'accroître, l'or noir redevient rare à Bujumbura. Cela entraîne des contrecoups importants sur l'économie nationale dont cette hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires.

Le Conseil Économique et Social assiste béat ! Il n'existe que de nom,  serions-nous enclins à dire ! Qui arrivera à la rescousse des Burundais enfermés dans ce perclus de misère ?

 

Les cultivateurs exigent à la FOMI de les régulariser

Des habitants de différentes localités du pays s’indignent du fait que jusqu’à présent ils n’ont pas encore été régularisés de leurs fertilisants FOMI, payés au cours de la saison culturale passée. Malgré qu’ils avaient eu la promesse d’obtenir leurs fertilisants, nos sources révèlent qu’ils ont été signifiés qu’il n’y aura aucune régularisation, car leurs jetons de paiement n’ont plus de garantie. 

Certains cultivateurs de différentes provinces du Burundi indiquent que jusqu’à l’heure actuelle, ils ont toujours des jetons qui devraient leur permettre de récupérer les fertilisants commandés. Au moment où la validité de ces jetons se limitait au mois de juillet dernier, ces cultivateurs avaient été tranquillisés que cela n’empêchera pas qu’ils soient régularisés même après ce délais.

Mais certains indiquent avoir été surpris lorsqu’on leur a fait savoir que cela ne sera pas désormais possible. C’est le cas de ces habitants de la commune Rusaka en province Mwaro. « Nous sommes allés à maintes reprises demander quand on pourra recevoir ces intrants, mais on n’a jamais eu de réponse. Actuellement, si on va demander où se trouvent nos quantités commandés, on nous explique que nos jetons n’ont plus de garantie, qu’il faut plutôt les jeter ou les brûler car ils ne nous serviront plus à rien », se plaignent-ils. 

Ainsi, ces cultivateurs demandent à la FOMI de les régulariser et au gouvernement de les soutenir pour qu’ils puissent récupérer les intrants qui leur reviennent de droit, étant donné qu’ils les ont payés avec leur  propre argent.

A Karusi, la situation est identique à part que là-bas, les cultivateurs qui osent aller réclamer les intrants de la saison culturale C, sont malmenés ou jetés en prison. « Certains cultivateurs ont déchiré leurs jetons par désespoir,  envoyant que ceux se sont présentés lors de la distribution en cours des engrais destinés à la saison culturale A, munis des jetons non encore servis, ont été malmenés avant d’être emprisonnés. Moi j’en connais deux qui ont été récemment arrêtés et conduits au cachot », témoigne avec colère notre source.

Vous saurez que cela se présente ainsi au moment où le premier ministre Gervais Ndirakobuca avait ordonné la régularisation de toutes les personnes qui n’avaient pas obtenu leurs fertilisants au cours de la saison culturale passée, et ce dans une période ne dépassant pas 10 jours.  C’était le 17 octobre dernier, lors d’une réunion qu’il avait tenue en province Gitega avec les différentes autorités des ministères ayant l’intérieur et l’agriculture dans leurs attributions.

Frustrés, ces cultivateurs demandent au gouvernement de joindre la parole aux actions, afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits.

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