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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des commerçants de Kirundo victimes d’un administrateur plus zélé.

Début ce jeudi des activités de démolition des maisons commerciales construites autour du marché central de Kirundo. Cette décision est décriée par les propriétaires de ces maisons qui se disent lésées d’autant plus qu’aucune indemnisation n’a été prévue à l’endroit de ces commerçants qui ont pourtant obtenu ces parcelles légalement.

 Dans son communiqué du 22 novembre dernier, l’administrateur communal de Kirundo, Viateur Habimana, a ordonné aux propriétaires des maisons commerciales situé aux alentours du marché communal de Kirundo de retirer leurs articles dans 3 jours avant que l’opération de démolition de ces maisons ne soit exécutée ce 25 novembre.

Pour motif, Viateur Habimana expliquait que ces maisons ont été construites dans des espaces verts et devraient donc être détruites car les propriétaires ne l’ont pas fait malgré les avertissements.

La réaction de ces commerçants au communiqué de l’administrateur n’a pas tardé. Ils ont écrit, eux aussi, une lettre au ministère de l’intérieur ce 22 novembre également pour solliciter l’arrêt de la mise en application de cette mesure et ont donné une copie pour information au gouverneur et au président du conseil communal.

Dans leur correspondance, ces commerçants ont expliqué qu’ils ont acheté ces propriétés à l’Etat après la construction du marché communal de Kirundo. A cette époque, toute personne qui souhaitait acheter une parcelle aux alentours du marché avait été invitée à venir le faire. Ces commerçants expliquent toujours dans leur correspondance qu’ils ont déposés les sommes d’argent pour l’achat au compte bancaire de l’Etat se trouvant à la BRB. Un dépôt qui leur a permis d’obtenir plus tard des titres fonciers délivrés par les services de l’urbanisme après paiement à son compte bancaire qui était ouvert à l’interbank. 

Cette version de ces commerçants est confirmée par certains membres du conseil communal de Kirundo qui se sont entretenus avec la RPA. Ces derniers ajoutent que mise à part que ces démolitions vont enfreindre à la loi car aucune indemnisation n’est jusqu’à présent prévue, la commune en soi va perdre des sommes importantes compte tenu des impôts et taxes que ces maisons payaient. Autre chose selon ces conseillers communaux, cette décision avait été analysée au cours d’une réunion du conseil communal rehaussée par la présence du gouverneur en date du 25 septembre dernier et il avait été décidé de laisser ce programme  de démolition de ces maisons. D’où, ils indiquent être sidérés par le fait que l’administrateur ait décidé lui seul de la mettre en application. Pour eux donc, le ministère de l’intérieur doit agir dans les brefs délais pour exiger l’arrêt de la mise en application de cette mesure.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le ministre de l’intérieur, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika pour qu’il réagisse.

Des conflits fonciers font une victime à Rumonge

Une fille a été blessée à coups de machettes ce lundi suite à un conflit foncier sur la sous-colline Gafumbe de la colline Karagara en commune et province Rumonge. Les habitants de cette localité accusent les responsables de la colline de Karagara d’être derrière ces conflits fonciers et alertent que si rien n’est fait les gens peuvent s’entretuer.

Notre source sur la colline Karagara en commune Rumonge fait savoir que la prénommée Aline a été blessée ce  lundi à coups de machette  au niveau de la tête et du bras par un certain Bakunda suite aux conflits fonciers qui existent entre certains rapatriés de 2005 et les résidents propriétaires des parcelles dans le village de la sous-colline Gafumbe. L’un des habitants raconte. « L’auteur de cette barbarie s’appelle Bakunda, fils d’Amon. Il a blessé à coups de machette Aline surnommée Linette, fille de Sabushimike. Les deux familles avaient un conflit foncier d’une parcelle qui se trouve au village de la sous-colline Gafumbe. La famille d’Amon dit qu’elle veut chasser la famille de Sabushimike de cette parcelle alors que cette dernière se trouve dans le village qui a été octroyé aux citoyens par le gouvernement depuis plusieurs années ».

Les habitants de cette localité accusent les responsables de la colline Karagara de semer la haine entre les rapatriés et les résidents propriétaires des parcelles des villages créés par le gouvernement  en incitant les familles des rapatriés à chasser ceux qui possèdent des parcelles dans ces villages. « Cette situation de conflit foncier est due aux deux responsables de la colline Karagara dont Jedison Hatangimana et Onésime Nizigama qui disent aux rapatriés  que sur les sous-collines Gafumbe et Mambe il n’y a jamais été créé de villages et que personne ne devait dire qu’il est dans sa propre parcelle. C’est cela qui fait que les gens se haïssent et veulent s’entretuer en voulant chasser les autres des parcelles de ces villages alors que ces villages ont été octroyés par l’état. Le nommé Bakunda qui avait blessé à coup de machette Aline, est le frère de Jedison Hatangimana, l’un des responsables de la colline Karagara », révèle un habitant de la localité.

 Ces habitants demandent aux autorités administratives en province Rumonge de suivre de près ces conflits fonciers avant que la situation ne dégénère. « Nous demandons avec insistance aux autorités habilitées de venir résoudre ce problème car nous voyons qu’à tout moment la situation peut dégénérer et qu’elles ordonnent à ces deux responsables de cesser de diviser la population avant qu’elle ne s’entretue », conseille un notable de la place.

La prénommée Aline blessée à coup de machette est en train de recevoir des soins au centre de santé de la zone Buruhukiro en commune Rumonge tandis que son agresseur Bakunda est détenu aux cachots de la brigade Rumonge. A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Onésime Nizigama et Jedison Hatangimana, responsables sur cette colline pour qu’ils répondent aux accusations qui leur sont reprochées.

Impliqué dans la fraude du courant électrique, un imbonerakure a été battu par les responsables complices de ce vol.

 Les imbonerakure, les administratifs à la base et les responsables du parti CNDD FDD sur la colline Kavumu de la commune Kanyosha en province Bujumbura sont complices dans le vol de l’électricité de la REGIDESO. Ce lundi, un imbonerakure de la place a été tabassé par ces autorités parce qu’il n’a pas accepté la manière du partage de l’argent tiré de ce vol d’électricité.

L’imbonerakure qui a été sérieusement battu sur la sous-colline JIMBI, colline KAVUMU de la Commune KANYOSHA en province Bujumbura est le prénommé Richard surnommé YATU.  Les informations en provenance de la commune KANYOSHA indiquent que depuis un certain temps le courant électrique de la REGIDESO est volé à l’aide de câbles électriques frauduleux.

Selon les mêmes informations, cette fraude est opérée par un groupe d’imbonerakure avec la complicité du chef de la colline KAVUMU, Joël NIYONZIMA, le représentant du parti CNDD-FDD sur la colline KAVUMU, Jean-Marie IRAKOZE et le chef des imbonerakure sur cette même colline, un vétérinaire prénommé Franck.

Notre source a KANYOSHA fait savoir que ce groupe d’imbonerakure est expérimenté dans l’alimentation frauduleuse de l’électricité à n’importe quel citoyen qui le désire et en toute discrétion moyennant une somme d’argent convenue à l’avance.

L’argent tiré de cette fraude est, par la suite, partagé entre les membres du groupe et l’entreprise REGIDESO n’est au courant de rien.

Dernièrement, le prénommé Richard n’a pas reçu sa part sur cet argent. Trop énervé, Richard est allé désinstaller les câbles utilisés dans cette fraude électrique. La nuit de ce lundi, ce groupe d’imbonerakure sous la supervision  de Joël NIYONZIMA, Jean-Marie IRAKOZE et le prénommé FRANCK s’est rendu au domicile de Richard et l’ont sauvagement battu sous prétexte qu’il s’est révolté.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Joël Niyonzima, le chef de la colline KAVUMU,  et encore moins l’administrateur de la commune KANYOSHA.

Des démolitions teintées d’indignation à Bujumbura

Certains habitants de la Mairie de Bujumbura s’indignent des démolitions des constructions dites anarchiques qui se poursuivent. Les citadins de la commune Mukaza  où l'opération s'est poursuivie à la fin de la semaine  disent ne pas comprendre les critères d'identification des maisons à démolir.

Les démolitions des constructions en commune de Mukaza ont eu lieu vendredi dernier sous la supervision de l’administrateur de Mukaza et des policiers. Les sources de la RPA dans cette localité révèlent que ces démolitions ont été faites même sur des maisons sur lesquelles il n’y avait pas de signe indiquant qu’elles devraient être détruites. Cette source affirme que ce n’était pas les 6 mètres à respecter qui étaient tenus en considération pour tous afin qu’une construction soit démolie. « Pour démolir, ils se basent sur 14.5 m sur le côté gauche en provenance du centre-ville, c’est-à-dire sur le côté de l’Eglise Ntahangwa et sur 10 m sur le côté droit c’est-à-dire de l’Eglise Vivante et l’hôtel Albatros. Malgré cela, il s’est manifesté un deux poids deux mesures dans les démolitions. Par exemple sur le côté de l’Eglise pentecôte, la machine n’a pas démoli la clôture de cette église et celle de l’hôtel Bon air, il y a été détruit une petite partie de la clôture. Les machines sont plutôt venues démolir les constructions se trouvant sur la route pavée de la 1ère avenue de la zone Buyenzi », raconte un citadin.

Au moment où ces activités d’intenses démolitions ont déjà eu lieu dans plusieurs localités de la Mairie de Bujumbura, certains citadins de la Mairie de Bujumbura qui se sont entretenus avec la RPA disent qu’ils ne savent plus à quel Saint se vouer. « Ca fait honte et pitié ! On dirait que le gouvernement n’a plus de soucis pour le bien-être de la population. Le gouvernement n’a pas voulu tenir compte des doléances du peuple. A voir comment ces machines détruisent les constructions, ils n’ont pas vraiment pitié. Nous sommes malheureux, on l’accepte ainsi car nous n’avons pas le choix », s’indigne un autre citoyen.  

Ces démolitions en cours ont redémarré après que le ministre de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika ait exigé aux administratifs de différentes localités de la Mairie de Bujumbura de finaliser les démolitions des constructions anarchiques dans les plus brefs délais. Cette autorité gouvernementale l’a déclaré au cours d’une réunion avec ces administratifs qui a eu lieu en date du 10 novembre dernier.

La rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le ministre Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika pour qu’il réagisse aux indignations de certains citadins de la Mairie de Bujumbura.

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